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  • Premier League
  • 25e journée
  • Tottenham/Everton (1-0)

Adebayor abat Everton

Par Raphaël Gaftarnik
3 minutes
Adebayor abat Everton

Dans une rencontre sans éclat, Tottenham a écarté Everton et se replace dans la course aux places d'honneur. Une bonne opération sponsorisée par la nouvelle réalisation d'Emmanuel Adebayor

Tottenham – Everton : 1-0But : Adebayor (65e) pour les Spurs.

« Le bon chasseur ? C’est un gars, il a un fusil, y voit un truc qui bouge, y tire. » Postés derrière le Big Four, Spurs et Toffees ne veulent plus assumer ce statut d’inconnus derrière les ogres de Premier League. Giflés il y a deux semaines, respectivement par City (5-1) et Liverpool (4-0), Tottenham et Everton mènent depuis quelques mois une bataille acharnée, parfois vaine, pour se défaire de ce rôle d’outsiders. En embuscade au classement, les deux équipes ont donc chargé les douilles ce dimanche pour tenter de raccrocher le wagon de tête et, surtout, s’arroger le statut de sniper number one dans cette bataille pour l’Europe. Et dans une partie où la majorité des balles étaient chargées à blanc, Emmanuel Adebayor a fait preuve d’efficacité en étant le seul à trouver la cible dans l’antre de White Hart Lane. La Mersey pleure sa galinette cendrée.

Des Spurs bousculés

Dans son jardin, Tottenham se doit de récupérer les points délaissés ces dernières semaines. Pour se refaire la cerise, Tim Sherwood propose un 4-2-3-1 avec le seul Adebayor en pointe, soutenu par Erisken, Paulinho et Lennon. Pourtant, d’entrée de partie, les Spurs perdent le contrôle du ballon. Battus dans l’engagement, incapables de s’en sortir proprement, les partenaires d’Hugo Lloris souffrent. Car en face, les Blues de la Mersey sont venus à Londres pour l’emporter. Dans un schéma similaire, les Toffees attaquent tambour-battant, bien portés par un trio Mirallas-Naismith-Osman qui met à mal l’arrière-garde des locaux. Omniprésent, le dernier est de toutes les offensives du premier quart d’heure. De la tête ou du pied, le milieu d’Everton met au supplice une paire Dawson-Vertonghen magnifiquement brushinguée. Alors comme souvent, Hugo Lloris se charge de maintenir les siens à flot. À la 6e minute, le portier international pose son horizontale et dévie la frappe de Leon en corner. Serein dans la détente, Lloris se montre plus fébrile au moment de caresser le cuir de ses crampons. Le symbole des errements d’une équipe qui ne relance pas mieux que son dernier rempart. Heureusement pour les Spurs, Everton ne concrétise pas. Mieux, les Toffees lèvent le pied, laissant plus de possession à un adversaire qui ne demandait qu’à souffler. Peu tranchantes, les deux équipes regagnent donc les vestiaires avec un compteur occasions proche du néant. Devant sa télé, le Big Four se marre.

Sherwood et son fétiche Adebayor

Heureusement pour White Hart Lane, il est au moins une chose qui fonctionne depuis quelques rencontres : la relation Sherwood-Adebayor. Mis au banc par André Villas-Boas, le Togolais revit depuis l’arrivée du nouveau technicien. De nouveau buteur, le géant est devenu l’arme fatale d’une équipe peu inspirée offensivement. Proche de l’ouverture du score en première mi-temps, sur un centre qu’il aurait sans doute réussi à couper en enfilant du 56, Ade sort une nouvelle fois de sa boîte lors du second acte. Suite à un coup franc rapidement joué par Walker, le fétiche de Sherwood contrôle à l’entrée de la surface et s’extirpe du marquage de trois défenseurs pour venir tromper Tim Howard. Revenus des vestiaires avec de meilleures intentions, les Spurs plient l’affaire sur ce but de filou, sans avoir jamais dominé leur concurrent aux places d’honneur. L’entrée de Ross Barkley n’y changera rien pour une équipe d’Everton ambitieuse, mais dont les offensives n’ont été que trop maladroites pour glaner un avantage qui lui tendait les bras. Désormais à 3 points de Liverpool, Tottenham peut y croire comptablement. Mais il faudra sans aucun doute offrir beaucoup plus dans le jeu pour venir chatouiller les écuries qui s’entre-tuent un peu plus haut.

Au Paris FC, l’important c’est de prendre son temps

Par Raphaël Gaftarnik

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