- Ligue Europa
- Groupe H
- 3e journée
Revivez Lille – Everton
Bon, c’est terminé. Les deux équipes ont été solides et se quittent sur un score nul et vierge. Les gardiens n’ont pas vraiment frissonné, mais ce n’était pas chiant pour autant, grâce à un engagement de qualité.
Ryan Mendes en une action : il arrive à faire la différence en vitesse pure, et tente une passe complètement irréfléchie. Sur le contre, Eto’o essaye d’imiter Henry, mais n’est pas Titi qui veut.
Marko Basa boitille. Une belle manière de gagner du temps. C’est toujours un bon point de pris.
Kjaer pose un tacle parfait au devant d’Eto’o. Quelle classe, quelle élégance.
Les supporteurs lillois entonnent une Marseillaise. Mais pourquoi?
Une seule certitude quant à cette rencontre : l’arbitre n’a sifflé faute qu’en cas d’arrachement de jambe. C’est assez plaisant.
« Florent Balmont repris par Samuel Eto’o ». La folie de cette phrase.
Florent Balmont tente le lob des 50 mètres. Il n’arrive qu’à mettre le ballon au point de pénalty. Trop court, comme elle disait.
Quel mauvais choix de McGeady ! Sur un contre, l’ailier est tout seul à droite. Il a tout le temps de voir Lukaku au premier poteau, mais il cherche un coéquipier dans le traffic, et Kjaer intervient.
Après avoir fait le dos rond, Everton est en train de passer à la vitesse supérieure. Mais que le coefficient UEFA français se rassure, Rodelin va marquer dans le temps additionnel.
Sur son premier ballon, Lukaku profite d’une hésitation de Kjaer pour mener le contre. Il décale Eto’o qui tente de transmettre à McGeady. L’Irlandais peut quand même frapper. Enyeama ne peut que ralentir la course du ballon, et Souaré dégage en corner.
Superbe déviation de Simon Kjaer au premier poteau, mais Barkley est là pour éloigner le danger.
OUI ! Une embrouille ! Béria centre et trouve Baines sur son passage. Les Lillois demandent un pénalty pour une main, mais n’obtiennent qu’un corner. Pienaar et Béria s’embrouillent ensuite, sans qu’on sache trop pourquoi.
Un coup franc bien placé sur la gauche offre l’occasion à Eto’o de continuer l’échauffement d’Enyeama. Donnez nous des buts.
Après une bonne montée de Souaré, Origi s’arrange pour se mettre en position de frappe. C’est au-dessus, mais le danger se précise.
Il est extraordinaire Tony Hibbert aussi. On dirait que le latéral droit titulaire s’est blessé, et qu’il a demandé à son père de le remplacer au pied levé.
On est de retour avec d’entrée, Origi qui joue au plus costaud avec la défense des Toffees. Sinon, on vous offre un petit lien : https://www.youtube.com/watch?v=TlDk1BLXlzs. Sans aucun rapport. Mais plaisant.
Bon, c’est la mi-temps. Lille a offert une belle prestation, bien que encore couronnée de franches occasions. L’engagement est notamment au rendez-vous. Everton est au niveau, dans les mêmes largeurs. On se prend une nouvelle bière et on revient.
Sur un coup franc à 35 mètres sur la droite, Barkley tente d’aller chercher la lucarne. Au dessus. Faut dire qu’il a plus une tête à taper des pénalités maintenant.
Presqu’une belle occasion lilloise. Origi percute plein axe, élimine et décale Rodelin. Ronny préfère la glisser à Gueye, qui taupe complètement sa frappe.
On passe à présent à la frappe de trente mètres pour Ronny Rodelin. C’est facilement capté par Tim Howard, mais tout de même. Doit-on se réjouir pour Ronny ou s’inquiéter pour Lille?
Petite baisse d’intensité dans cette rencontre. Les mecs ont attaqué trop fort. Une erreur classique du jeudi soir.
A noter que Barkley joue désormais avec une gaine beige de grand-mère enroulée autour du crâne. Très seyant.
Et un véritable arrêt pour Enyeama, mis à contribution par une frappe lointaine et tendue de McGeady.
Corchia / Baines, c’est quand même un sacré duel de latéraux trop forts pour n’être que ca.
La voila la première vraie occasion lilloise. Balmont se bat pour récupérer un ballon aux trente mètres. En première intention, Gueye choisit la frappe, qui vient toucher mauvais côté du poteau d’Howard.
Ronny Rodelin tente maintenant des retournées, en « bicyclette/ciseau retourné » pour citer beIn. Nous voilà bien.
Ah enfin une passe directement en touche. On retrouve un niveau plus cohérent.
Une question sinon : pourquoi les commentateurs disent toujours « l’ancien joueur de machin? ». Déjà c’est incompréhensible si tu connais pas le parcours du joueur, et surtout on s’en fout.
Un une-deux Pienaar-Eto’o permet au dernier moment de se retrouver dans la surface lilloise, mais Basa le déséquilibre à l’expérience, et Enyeama se saisit du ballon.
Ronny Rodelin se permet de mettre des ballons parfaits dans l’intervalle de l’extérieur du pied en première intention. Les joies de l’Europa League. Ou la preuve que tout peut arriver un jeudi soir. Commencez à boire.
Everton va mieux. Eto’o, encore lui, s’est payé Souaré. Lille s’en sort grâce à ses meilleurs joueurs, Kjaer et Corchia.
Pendant ce temps-là, Ross Barkley sort du terrain, l’arcade ensanglantée. De toute façon, le seul véritable Barkley, il s’appelle Charles.
Eto’o a donc infligé un petit pont à Florent Balmont. Qui s’est vengé en commettant une faute grossière dans la foulée. Une certaine idée du petit pont massacreur.
Il faut quand même dire que Lille domine ce début de match. La Ligue 1 mon pote.
Sérieusement Fils, qu’est-ce que c’est que ce numéro 5 ? C’est un hommage à Zidane? Une piste sur une reconversion en libéro? Le nombre de buts que tu comptes inscrire cette saison?
Avec ce maillot informe, Everton ressemble à une équipe de vétérans. Entre Howard, Distin, Jagielka, Barry ou Eto’o, on est pas loin des 35 ans de moyenne d’âge.
Sur un duel aérien, Origi chipe le ballon à Baines, et Corchia en profite pour percuter plein axe. Il crochète et frappe, pour un corner. Cela ne donne rien, mais le ballon revient tout de suite après, et Jagielka pousse Kjaer en l’air. L’arbitre siffle une faute pour Everton. La PL.
Salut les loulous, on se retrouve pour cette opposition Nord-Pas-de-Calais / Merseyside. Autant dire qu’il va faire gris. On espère que les joueurs sauront illuminer les débats. C’est aussi un duel de buteurs entre Samuel Eto’o et Ronny Rodelin.
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