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Hologram Lo’  : « Ronnie est l’équation du hip-hop et du foot »

Propos recueillis par Nicolas Kssis-Martov
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L'homme derrière les sons du 1995, groupe phare du hip-hop from Paris, se lance désormais dans des projets solos, et à l'ancienne. Dans un agenda chargé, il trouve le temps de chausser les crampons et de suivre le foot sur son fil twitter. Quelques vérités d'un enfant « d'un rap vénère sur face B » et de foot de patronage.

Ce projet solo, c’est ton côté Adrien Rabiot ou Marcelo Bielsa ?

Je dirais Bielsa. Je préfère passer pour un génie que pour un capricieux. Et je précise malgré tout : sans être forcément un grand fan d’El Loco. Moi, je désirais juste montrer une autre facette de mon travail, pas juste le beatmaker derrière 1995. C’était un challenge d’arriver à bosser seul, sur d’autres ambiances, et je suis plutôt content du résultat.

Pour parler foot, tu pratiques encore ?

Oui, je me suis d’ailleurs réinscrit au même club que celui de mon enfance : l’ASPM, l’Association du patronage Sainte-Mélanie dans le 5e arrondissement à Paris. Je voulais reprendre un petit rythme sportif dans ma vie quotidienne. Je suis défenseur central. C’est un poste que j’aime bien.

Et à part ton équipe donc, quels sont les clubs que tu affectionnes particulièrement ?

Voilà une question compliquée. Aujourd’hui, je dirais le Bayern, même si c’est évident en ce moment, Chelsea bien que je continue d’être plutôt un fan d’Arsenal et que je déteste Diego Costa, qui malgré tout m’impressionne. En France, étrangement, l’OM pas plus que cela, le PSG me déçoit comme tout le monde et cela m’ennuie car je suis parisien. C’est insupportable ce manque de combativité, d’envie de jouer. La L1 globablement ne m’exalte pas.

Justement tu es supporter du PSG, tu allais au stade ?

Je me rendais au Parc quand j’étais gamin avec mon père, une ou deux fois par an, rien de régulier, quand nous arrivions à choper des places. Après ce fut toujours épisodique. Toutefois, j’ai toujours adoré les ambiances de stade, même en rugby.

Dans les clips du 1995, on trouve toujours des références au foot, dans On te flingue dessus avec un match de gamins ou les fumis d’ultra dans La suite ?

Dans le groupe, le moins que l’on puisse dire, c’est que tu trouves quelques passionnés. Pour les clips dont tu parles, il s’agit surtout beaucoup de la sensibilité du réalisateur, Syrine Boulanouar, un vrai fanatique, qui ramène toute cette culture foot autour de notre musique.

Pour revenir à tes productions solos, tu n’as pas envie de sortir un titre sur un club, un joueur, comme The Shoes avec le Stade de Reims ?

Cela me plairait, certainement, mais il faut juste que je trouve le bon angle, l’atmosphère qui m’inspire. Je m’attellerais bien à un morceau qui s’appellerait Thierry Henry. Il m’a vraiment marqué. Il a commencé à monter en puissance quand je me suis véritablement mis au foot. C’est à cause de lui que je suis derrière Arsenal. Même si je m’en fous de la MLS, dès que je vois remonter sur mon fil d’actu des trucs qu’il a fait dans ce championnat, je vais checker tout de suite.

Justement, quels sont les matchs qui t’ont marqué ?

Je me souviens du dernier match d’Okocha avec le PSG au Parc. Je me rappelle aussi d’un PSG-Sochaux en 2010, un 4 à 1. J’étais à Auteuil avec des potes. On avait bien kiffé. Après, le vrai premier souvenir marquant remonte à la finale de l’Euro 2000. En 1998, j’étais encore trop jeune pour suivre. En revanche, deux ans plus tard, je m’étais inscrit dans mon club et j’ai regardé le parcours incroyable des Bleus. Pour moi, c’est sans conteste leur meilleure compétition, je veux dire pour cette génération.

Et le dernier Mondial au Brésil, ton avis?

J’en ai rien raté. Avec mes potes, nous effectuons des paris autour d’une petite cagnotte que nous avions constituée entre nous. J’ai beaucoup apprécié la performance de l’Allemagne. Mais franchement, le 7 à 1 contre le Brésil, cela relevait presque du manque de respect. Cela dit, peut-être qu’il lui fallait cela, à la Seleção. Que c’était nécessaire avec tous les aspects négatifs autour de cette Coupe du monde. Je veux dire les manifestations des antis et des étudiants, les favelas qui ont été rasées pour laisser place aux stades… Il existait une dimension de justice sociale dans ce match finalement. Pour une fois que les Allemands ont fait le bien ! Après, j’ai beaucoup aimé le Chili et leur défenseur central Gary Medel, surnommé le Pitbull. Enfin, cela doit être parce que je joue à ce poste, un poste qui demande pas mal de caractère.

Quel serait selon toi la parfaite équation foot et hip-hop en France ?La grande époque du 113 et celle du PSG de Ronaldinho. Après, j’aime bien aussi le rap marseillais qui m’a pas mal éduqué dans les années 2000, même si cela peut sembler contradictoire pour un Parisien.

Maintenant que tu as une petite notoriété, tu n’es pas encore ami avec des footballeurs ?

Toujours pas. Putain, j’adorerais être pote avec un footeux qui me ferait rentrer dans toutes les soirées. Venez les gars, je vous attends, je suis là.
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Propos recueillis par Nicolas Kssis-Martov

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