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Quand Yannick Bolasie était payé en burgers

JD
Quand Yannick Bolasie était payé en burgers

À l’image de ces critériums cyclistes de province où le boucher du coin casse la tirelire pour offrir un filet garni au troisième de la course, les histoires de primes sportives ne se résument pas qu’à des chèques mirobolants.

Depuis sa blessure aux ligaments croisés au mois de décembre, Yannick Bolasie compte les semaines avant de retrouver les pelouses avec Everton. En attendant, l’international congolais ne chôme pas et se révèle même auteur d’un geste de grande classe.

Pour comprendre, il faut se rendre à Hillingdon Borough, une équipe de 9e division, là où tout a commencé pour Yannick. Le club traverse une passe difficile et menace de se retirer de la compétition. Non pas pour des raisons financières, car il est propriétaire de ses installations et peut les louer à sa guise, mais pour des raisons morales. Devant l’absence complète de public et de soutien, l’équipe se sent complètement abandonnée et ne trouve pas la motivation pour continuer. Bolasie est donc sorti un instant de sa rééducation pour donner un coup de pouce au club de ses débuts en jouant de son image de pro, en posant devant l’entrée du stade et en postant la photo sur Twitter.

Un geste qui a été salué par les dirigeants de Hillingdon, à commencer par sa présidente, Dee Dhan. Citée par le Mirror Sport, elle se rappelle bien du natif de Lyon qu’elle voulait signer à l’époque pour 20 livres par semaine. Mais devant le refus du reste du conseil d’administration, elle dut se résoudre à lui proposer une prime plutôt originale : un hamburger de la buvette par but marqué. Yannick n’a pas hésité à accepter, ni à faire le prince en partageant ses primes, comme ce jour où il inscrivit un octuplé.

Comme quoi, la nature de la carotte n’a pas d’importance pour gravir les échelons.

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JD

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