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Les raisons qui ont poussé le parquet à demander un procès pour viol contre Hakimi

Fin août dernier, le parquet de Nanterre a demandé un procès pour viol contre Achraf Hakimi, vice-capitaine du Paris Saint-Germain, dans un réquisitoire définitif. Dans ce dernier, cité par Le Monde et consulté par L’Équipe, le procureur Hervé Lollic a estimé qu’il y avait des « charges suffisantes » à l’encontre du latéral droit. Il est reproché au joueur du PSG d’avoir pratiqué à son domicile des pénétrations digitales sur Amélie (*), 24 ans, contre son consentement, dans la nuit du 24 au 25 février 2023, vers 1h15 du matin.
C’est le 26 février 2023 que la jeune femme a dénoncé les faits au commissariat de Nogent-sur-Marne (Val-de-Marne). Cette dernière aurait dit à Hakimi qu’il ne se passerait rien ce soir-là. Face au comportement insistant du joueur, ils auraient eu une « grande discussion », lors de laquelle elle aurait répété qu’elle ne voulait pas avoir de rapports sexuels avec lui. Le défenseur aurait alors insisté avant de lui assener, sans son consentement, une pénétration digitale. Suite à cela, la victime présumée aurait quitté le domicile du joueur du PSG.
Au juge d’instruction de trancher
Lors d’un entretien à Canal+, l’international marocain, qui a toujours nié les faits qui lui sont reprochés, avait déclaré : « Je suis tranquille, mais être accusé faussement, c’est horrible et injuste aussi. Je ne souhaite ça à personne, parce que c’est mauvais. Mais je sais que la vérité va sortir. Je n’ai rien à me reprocher. » Ce sera désormais à la juge d’instruction de décider si elle rend un non-lieu en faveur du défenseur du PSG ou si elle décide de le renvoyer devant une cour criminelle départementale.
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