Nico Bolton
On peut appeler ça comme on veut, l’art du contre-pied ou celui de la surprise… voire le choix de l’embarras. D’habitude, Nico part quand on ne s’y attend pas, dans un club auquel on ne s’attend pas, et après on en parle entre collègues, en famille, et nous sommes tous frustrés de voir le scoop s’échapper sous nos yeux.
Alors cette année, il fallait anticiper. West Ham, Portsmouth? La Juve? Lyon? City, United? Une dizaine de destinations ont été évoquées, avec plus ou moins d’insistance. Cet été il devait partir, il allait partir.
Nicolas Anelka a prolongé hier son contrat à Bolton jusqu’en 2011, pour le plus grand plaisir des abonnés du Reebok Stadium. Les supporters des Wanderers peuvent ainsi se réjouir d’avoir préservé au sein de leur effectif l’attaquant français, d’autant que ses trois buts en quatre journées et la dix-huitième place du club n’auraient tendance à prouver qu’une seule chose : si quelqu’un peut redresser la barre, c’est lui!
L’amour qu’ Anelka manifestait pour Bolton, cette riante banlieue mancunienne, début juillet était donc sincère. Même si ce choix ressemble fortement à un choix par défaut.
Désormais il ne faut plus avoir peur des mots, Nicolas Anelka est un vagabond, un vrai…
MP