Nice People
Alors que la France attend de voir si Éloïsha et ses fautes de français vont enfin quitter la Star Academy, l’Angleterre se passionne pour sa toute nouvelle émission « Undercover : football’s dirty secrets ». Diffusée mardi soir, elle connaît ses premières retombées. Teni Yerima, ancien international camerounais est désormais agent d’une cinquantaine de joueurs. Un agent peu scrupuleux, selon le reportage, qui serait prêt à payer des entraîneurs pour leur vendre des joueurs. En France au moment de la diffusion, l’information n’a pas tardé à lui titiller les lobes d’oreilles. Dans une interview accordée à RFI, il enfile sa coquille de Caliméro : « Curieusement, il semble que je sois le seul agent non britannique à avoir été cité dans cette émission, pire, à avoir été mis sur le banc des accusés. Je n’ai rien à me reprocher. D’ailleurs je suis prêt à me rendre à Londres pour m’expliquer si la fédération souhaite m’entendre. En revanche j’ai été très sollicité par la presse britannique, je n’entends pas polémiquer, mais je suis en contact avec mon avocat pour d’éventuelles suites. J’ai demandé à la BBC une copie qu’elle a refusé de me donner au prétexte que la qualité sonore était de mauvaise qualité. » Accusé, car filmé et enregistré à son insu dans un grand hôtel parisien, d’augmenter des commissions afin de reverser le surplus aux managers. Dans cette optique, il aurait des comptes à Monaco et en Suisse. S’estimant instrumentalisé, l’ancien entraîneur va attaquer la BBC pour « pour diffamation et diffusion de fausses informations recueillies de manière frauduleuse » . Dans l’entretien il livre sa version des faits : « L’histoire remonte à environ neuf mois. Je reçois chez moi un coup de téléphone d’un talent scout (un recruteur de jeunes joueurs) allemand installé à Londres, Knut Aufdem Berge. Je l’avais rencontré en 1999 au Nigeria lors du championnat du monde juniors. Depuis je l’avais croisé quelquefois. Bonjour, bonsoir, c’est tout. Surpris par ce coup de fil, il me dit être en relation avec un richissime homme d’affaires qui veut monter la plus grosse écurie d’agents de joueurs. Dès les premiers contacts, je me rends compte qu’il y a quelque chose qui ne va pas. Je comprends qu’il sous-entend le versement de pots-de-vin pour bien faire démarrer la société. Et je commence à lui raconter des histoires. Je sais que son entreprise basée sur la corruption est vouée à l’échec. Ce n’est pas ma tasse de thé ! C’est cette conversation qui a été enregistrée. Un piège m’a été tendu. Voilà l’exacte vérité. L’enregistrement remonte donc au mois de janvier. » C’est trop « inzuste » …
PM