Nakata le voyageur
Hidetoshi Nakata n’erre désormais plus sur les verts prés transalpins (Pérouse, Roma, Parme, Bologne, Fiorentina). Il s’en est allé parcourir le monde comme un vrai Vagabond (puisqu’il fit aussi partie de la plus moche équipe d’Europe, soit Bolton), sac sur le dos.
Hidetoshi Nakata, véritable première star niponne de la sphère de cuir, s’exprime ainsi sur son passé de globe-trotter frustré : « Quand j’étais joueur, j’ai beaucoup voyagé, mais j’ai seulement vu des hôtels, des stades, et des aéroports » . Et poursuit : « J’avais envie de découvrir d’autres pays, d’autres peuples et cultures qui me fascinent. J’ai envie de découvrir le monde de moi-même et non pas à travers les journaux et la télévision » .
C’est comme cela qu’un long voyage à travers l’Asie a pris pied. Vietnam, Cambodge, Indonésie, et Boutan. Puis Jordanie, Oman et enfin Irak. Là-bas il s’est rendu dans un camp de réfugiés : « Les gens ont peur parce que, outre la guerre, ils ne savent pas qu’il y a des gens exceptionnels. Si les gens voyageaient plus, on aurait moins de vulgaires préjugés » . Parole de saint.
Au gré de ses pérégrinations aux quatre coins de la planète, Nakata ne refuse jamais une petite partie de ballon, que ce soit sur un terrain boueux du Laos ou sur un petite route d’un village sud-américain. Celui-là même où il se trouve actuellement.
Aprés l’Amérique, place désormais à l’Afrique, un continent qu’il ne connaît pas. « Ce tour du monde, explique le Japonais, me sert à comprendre mon rôle et combien je peux être utile » .
FG