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L’Olympique lyonnais accusé de « discrimination » contre des joueuses mineures

Une affaire bien différente dans laquelle est impliqué l’Olympique lyonnais.
Dans une décision du 30 juin dernier consultée par Mediapart, la défenseuse des droits de l’homme Claire Hédon estime que l’Olympique lyonnais a fait preuve de « discrimination » envers ses jeunes joueuses. En cause : l’absence de conventions de formation qui garantissent une « stabilité » et une « aide financière ». Ces mêmes conventions ont pourtant été attribuées aux garçons évoluant au même niveau. Une manière de faire des « économies » sur le dos des joueuses mineures, explique la défenseuse des droits de l’homme dans sa décision.
Une première condamnation en 2023
Cette décision en question intervient dans le cadre d’un procès en appel, pour lequel le club rhodanien est jugé pour des faits remontant à 2018. À l’époque, Myriam* (le prénom a été modifié par Mediapart), 15 ans, évolue au centre de formation de l’OL. La jeune fille est renvoyée du club d’un simple coup de fil, et ce, « quelques semaines après avoir dénoncé des faits de harcèlement sexuel de la part de son entraîneur », raconte le site d’informations.
Elle traînera le litige devant le tribunal de Lyon pour préjudice moral, et obtiendra gain de cause en novembre 2023. Si la justice ne tranche pas quant à un potentiel lien entre la rupture de contrat et la dénonciation de violences sexuelles, le club est bien condamné pour « discrimination sexuelle » en raison de l’absence de convention de formation. La jeune femme obtiendra 3 500 euros de dommage et intérêts.
L’Olympique lyonnais a depuis fait appel de la décision. Si la date du procès devant la cour d’appel de Lyon reste à être déterminée, la décision de la défenseuse des droits de l’homme Claire Hédon apporte son premier lot d’éclaircissements sur l’affaire.
À noter que le club rhodanien a généralisé les conventions de formation à ses joueuses depuis juin 2023.
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