Luis Enrique, l’homme qui déjoue les stats

Des statistiques pour le petit déjeuner, Monsieur Enrique ?

Les chiffres étaient formels, les probabilités implacables : Liverpool n’avait jamais été éliminé après avoir gagné à l’extérieur à l’aller en Coupe d’Europe. Paris, lui, n’avait que 25,1% de chances de qualification, selon Opta. Pire encore, les Reds avaient 42,3% de chances de s’imposer dans le temps réglementaire, et Anfield, ses supporters et son atmosphère bouillante semblaient promis à une nouvelle nuit magique.

Mais il y avait un problème dans l’équation : Luis Enrique ne croit pas aux statistiques. Il les ignore, il les méprise, il les démonte une à une.

Ce mardi soir, le PSG l’a encore prouvé en s’imposant 1-0 sur la pelouse de Liverpool avant de s’offrir une qualification au bout de la séance de tirs au but (1-4). Une remontée à la parisienne, un scénario que le club de la capitale connaît très bien, mais cette fois sous les ordres du technicien espagnol, ils sont du bon côté.

Cette qualification vient s’ajouter à une liste de renversements où Luis Enrique excelle. En 2024, déjà face à Barcelone, son PSG avait fait mentir les statistiques en s’imposant 4-1 au retour après une défaite 3-2 à l’aller. Luis Enrique connaît la recette des exploits impossibles. Il l’a prouvé en 2017 avec la remontada, quand son Barça avait effacé un 4-0 contre Paris au retour (6-1), malgré une statistique soi-disant irréfutable : 213 équipes avaient gagné 4-0 en Coupe d’Europe, 213 s’étaient qualifiées… jusqu’à ce match.

N’allez plus l’effrayer avec des statistiques en bois.