L’interview musclée de Waldemar Kita, qui réagit au huis clos face à Lyon

Waldemar Kita a sorti la mitraillette !

Au lendemain de son entraîneur Antoine Kombouaré, qui s’est aussi plaint de devoir affronter Lyon à huis clos dimanche, Waldemar Kita s’est à son tour exprimé sur la question. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le président nantais en a gros sur la patate, au point d’être parfois difficile à suivre dans ses propos et de critiquer… tout le monde. S’il attaque d’abord une « décision disproportionnée, injuste et très lourde », il interroge surtout les décideurs. « Est-ce que c’est des gens qui connaissent le terrain ? », s’est-il interrogé, avant d’y aller de façon un peu plus virulente par la suite : « Est-ce que les gens à la commission réfléchissent à ça ? Est-ce qu’ils ont un temps de réflexion ? » Mettant en avant que « toute l’Europe va regarder » Nantes-Lyon, ce dont on peut légitimement douter, il regrette que l’affiche phare de cette 31^e journée se déroule sans supporters, alors que l’on « se bat pour les droits télé ».

⚽️Le FC Nantes reçoit Lyon demain soir à 20h45. Le match se jouera à huis clos. Waldemar Kita, président et propriétaire du club, ne comprend pas cette décision.

🎙️Interview à retrouver en intégralité ce soir de 20h à 21h dans Le Studio des Légendes sur @Europe1. (1/4) pic.twitter.com/wGQxqMThFl

— Europe 1 Sport (@Europe1Sport1) April 6, 2024

Mais ce que Kita se demande aussi, c’est comment les 281 fumigènes craqués face à Strasbourg à l’occasion du 25^e anniversaire de la Brigade Loire, « qui ne l’aime pas », ont pu rentrer dans l’enceinte du stade. Un anniversaire qu’il qualifie de réussi, puisqu’au-delà du huis clos, « on perd un million quatre », mais qu’il incombe entre les lignes à son service de sécurité et à ceux placés à l’extérieur du stade. « Comment on peut voir des gens devant les agents de sécurité avec des valises remplies et des sacs remplis ? » Il regrette ainsi que les clubs ne soient que les « vaches à lait » du système, tout comme il condamne le fait d’infliger des sanctions collectives : « Les gens qui adorent ces affiches exceptionnelles, pourquoi on sanctionne tous ces gens-là ? »

Bavard le père Kita.