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Islam Slimani critique les binationaux qui « choisissent » l’Algérie

Mettre des taquets, c’est pour un autre Slimani d’habitude.
Invité du podcast Kampo, Islam Slimani n’a pas mâché ses mots. Le vétéran de l’attaque algérienne, aujourd’hui à Westerlo, en Belgique, s’en est violemment pris aux joueurs binationaux qui déclarent avoir « choisi » l’Algérie comme on sélectionne un menu sur une borne au McDo. « Tu as choisi d’être algérien ? Tu es qui pour choisir ? », s’étonne-t-il au micro de Smaïl Bouabdellah.
🚨💥 Islam Slimani donne son avis CASH sur les binationaux : « Quand j’entends : “j’ai choisi”, ça me donne envie de pleurer. T’es qui pour choisir ? Si t’es né en France, que t’as grandi en France, alors choisis l’équipe de France. » 🎙️@Kampo_media pic.twitter.com/fxXhaNrZXE
— Algérie Football Média 🇩🇿 (@DZFOOTBALLDZ) June 18, 2025
Un pavé lancé dans une mare déjà bien agitée, notamment avec les cas récents de Rayan Cherki ou Maghnes Akliouche, au cœur d’une bataille de sélections entre la France et l’Algérie. Pour Slimani, l’identité nationale ne devrait pas être soumise à une logique de carrière. « Tu as choisi d’être français ou d’être anglais ? Non. On ne choisit pas l’Algérie ! », martèle-t-il, pointant du doigt ceux qui, nés et formés en Europe, finissent par enfiler le maillot des Fennecs faute d’opportunités ailleurs.
« Quand j’entends “choix”, j’ai envie de pleurer »
Visiblement agacé, l’ancien buteur de l’OL, Monaco et Brest appelle à durcir les règles d’éligibilité : « Pour moi, il faut mettre une règle. On t’appelle une fois, tu viens. Si tu refuses, tu n’es plus sélectionné », propose l’international aux 102 capes, visiblement lassé par les tergiversations à répétition.
Plus que des mots, Slimani laisse parler sa frustration : « Quand j’entends “choix”, j’ai envie de pleurer… Tu viens jouer au foot ? Jamais de la vie ! » Pour lui, enfiler le maillot vert ne doit pas être un plan B, mais « un honneur, une fierté, un plaisir ».
Et en aucun cas, évidemment, une course aux enchères.
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