Gillot, très énervé

C’est dans un stade sonnant vide et sifflant les siens, que les Girondins ont concédé le nul face à Reims (0-0), mercredi. Hormis quelques velléités offensives bordelaises, des arrêts de grande classe de Kossi Agassa et 19 corners joués, pas grand-chose à se mettre sous la dent. Pire, les Aquitains ont vaillamment brigué la 18e place du classement. Un truc qui a bien énervé Francis Gillot.

« Je le sais, j’ai vu le classement. C’est logique qu’on soit relégable, on ne gagne pas de matchs (un, en fait : Bastia, 3e journée, ndlr)…À un moment donné, il faut gagner pour sortir de la zone, c’est une évidence » , déclarait-il, faisant aussi remarquer que les siens avaient été meilleurs en seconde période.

Mais que s’est-il donc passé à la mi-temps ? « C’est pas votre problème, lançait-il aux journalistes. Non, non, dans le vestiaire, j’étais très content ! » Ironique et susceptible, le Francis.

« Et je m’en fous, c’est pas la peine de parler de moi… Ce que je veux, c’est que l’équipe marche. On sait, ça va être difficile, mais ne vous inquiétez pas, avec le staff, on ne va rien lâcher et on va rétablir ça, poursuivait-il, remonté comme une pendule. Il y a deux ans, quand je suis arrivé, c’était la même chose, et on a fait ce qu’il fallait pour redresser la situation. »

Fallait pas lui casser les burnes. Voilà.