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Gillot et la longévité
L’UEFA n’est pas avare de statistiques. Et la dernière en date, c’est le résultat d’une étude menée au sujet de la longévité des entraîneurs dans leurs clubs. Ainsi, sur les 624 clubs de première(s) division(s) nationale(s), la chose a révélé que la France était plutôt cool avec les techniciens officiant sur le territoire.
Cocorico ! Un coach dans l’Hexagone reste en fonction sur place, en moyenne, 24 mois. Autant que chez les Anglais, et plus que dans les autres championnats majeurs. Et ça, comme d’habitude, ça a fait réagir Francis Gillot.
« Ils durent longtemps, vous trouvez ? » , a-t-il interrogé, avant de faire le show : « Non mais vous(journalistes, ndlr), vous durez plus longtemps, hein. Vingt-quatre mois, c’est long ? Ah ben trente-six mois, alors, c’est exceptionnel… Mais pourquoi : vous voulez me voir partir, c’est ça ? Ne vous inquiétez pas, soyez patients… »
Euh ben non, pas spécialement… C’était juste pour avoir l’explication qui confirme la règle. « C’est parce que les dirigeants n’ont plus d’argent pour payer, a alors répondu le coach. C’est certainement l’une des raisons, mais pas la seule… »
Mais au fait, « soyez patients » , ça veut dire quoi dans la bouche de J-Lo ? « Ben dans le temps, ça peut être un mois, douze ou treize, donc… »
Le père Gillot, que tout le monde dit partant en Gironde, n’a peut-être pas dit son dernier mot…
LB, à Bordeaux