Georges Weah renvoyé à ses chères études… d’Economie

Ellen Johnson Sirleaf est devenue vendredi 11 novembre la nouvelle Présidente de la République du Liberia au détriment de l’ancienne gloire du football africain, George Weah.
Elle est la première femme à accéder à la magistrature suprême en Afrique. Créditée de 59,4 % des suffrages, l’ancienne économiste formée à Harvard remporte donc l’élection relativement facilement.Les partisans de Mr George, relativement échauffés après la défaite sans appel de leur candidat, ont manifesté leur désespoir avec véhémence dans les rues de la capitale, pour dénoncer d’éventuelles fraudes.
Ce scrutin marque la fin d’une période transitoire de 2 ans consécutive à l’accord de paix signé en août 2003, qui mettait un terme à 14ans de guerre civile. Conscient que le spectre de ces affrontements intestins est encore largement présent dans les têtes libériennes, George, en bon pasteur des consciences, a immédiatement appelé ses fidèles à garder leur calme : « les rues de Monrovia ne doivent pas appartenir à des personnes violentes. Au nom de la paix, ne sortez pas dans la rue. (…) Les gens ont peur, ils ne veulent plus de la guerre. Vous pouvez me croire, je resterai à vos côtés. »
L’icône du foot africain et ses disciples contestent en effet les résultats, affirmant que la victoire de l’économiste est uniquement due à un but entaché d’une position de hors-jeu, flagrante donc logiquement invalide. Afin d’apaiser les esprits, celle que l’on surnomme paradoxalement la « Dame de fer » a proposé à l’ancien joueur milanais un poste « important » dans son futur gouvernement. Un joli placard doré en quelque sorte. Il est cependant difficile d’imaginer Georgie en cireur de banc. Mais s’il acceptait de se battre pour une place de titulaire en entrant au nouveau gouvernement, son geste constituerait un signe fort pour la paix et l’unité du pays.
FS
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