En Norvège, des joueuses contrôlées positives à un substance dopante à cause... de la pelouse

Dopées à l’insu de leur plein gré.

Le 22 avril dernier, huit joueuses du championnat de football féminin norvégien avaient été contrôlées positives à une substance dopante après une rencontre de football en salle se jouant sur du gazon synthétique. Le média norvégien NRK a révélé ce week-end que le produit dopant se trouvait directement… dans les petites billes en caoutchouc du terrain.

La salle fermée jusqu’à janvier 2026

Antidoping Norge, l’organisme norvégien de lutte contre le dopage, a choisi de recommander la relaxe complète des sportives concernées. « Nous avons prélevé des échantillons dans les vestiaires et dans la salle, puis les avons envoyés pour analyse. Des échantillons d’eau ont notamment été prélevés dans la salle LSK. L’un de ces échantillons contenait des granulés de caoutchouc. Cet échantillon d’eau s’est révélé positif au DMBA », a expliqué l’organisme.

Les personnes contrôlées positives ont toutes été contrôlées négatives un mois plus tard. Le club a annoncé fermer la salle jusqu’au mois de janvier de l’année prochaine, le temps de changer entièrement le terrain, une « mesure de précaution visant à garantir qu’aucun athlète ne soit exposé au risque d’être contrôlé positif au dopage ».

La suite de la procédure dépend désormais du Comité de jugement du sport norvégien, qui doit examiner la recommandation d’Antidoping Norge. Ce comité est chargé de rendre la décision finale sur la culpabilité ou l’innocence des joueuses.