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Emerson déclare sa flamme à l’OM et à Roberto DeZerbi

De retour au soleil, c’était presque une évidence.
Emerson a mis les pieds à Marseille, et visiblement, il ne s’en est toujours pas remis. Le latéral italo-brésilien, arrivé en toute fin de mercato, encore sonné par le boucan du Vélodrome, a avoué à Calciomercato avoir pris une claque : « On m’a toujours parlé de l’amour du public, et effectivement, l’accueil a été très chaleureux. Je n’ai jamais rien vu de tel. Je pensais que mon premier match contre Lorient serait comme tous les autres, mais dès ce jour-là, j’ai compris que j’étais arrivé dans un environnement différent. » Traduction : le Vélodrome, c’est pas les stades endormis de la capitale anglaise, ni le formidable outil de Jean-Michel Aulas.
Un transfert qui a mis du temps
L’ancien de West Ham et de l’OL confesse aussi avoir eu quelques sueurs froides avant de rallier la Canebière. « J’avais peur que les clubs ne s’entendent pas, mais De Zerbi et Benatia ont insisté jusqu’au bout », souffle-t-il. 50 jours d’entraînement solo, un frère venu du Brésil pour le soutenir, et une signature qui finit par tomber, la telenovela marseillaise a connu son happy end.
Aujourd’hui, Emerson file le parfait amour avec Roberto De Zerbi, qu’il décrit comme « une personne spéciale », mi-gourou, mi-grand frère. « Il met une passion incroyable, on peut parler de tout avec lui. D’un autre côté, ce n’est pas seulement un entraîneur, mais une personne qui vous aime », assure l’international italien, manifestement sous le charme. Une idylle marseillaise donc, pleine de bruit, de fureur et d’amour.
Et pour les curieux : non, toujours pas de nouvelles de Gattuso. Mais Emerson espère un retour avec la Nazionale.
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