Denilson l’isolé absolu
Denilson est champion du monde 2002.
Le lendemain de la finale 98, L’Equipe avait même titré : « Denilson mais trop tard » . Et pourtant Denilson est une brêle, totalement inadaptatée au football.
On a la carrière que l’on mérite. Notre homme a toujours joué seul, il finira seul, isolé au milieu de coéquipiers empotés au Texas. La qualité de ses nouveaux partenaires risque d’ailleurs de ne pas l’encourager à passer son ballon plus qu’à l’accoutumée.
L’escroc brésilien s’est donc engagé avec le FC Dallas. Denilson avait bien un temps essayé de relancer une carrière embourbée, mais sans jamais y parvenir toutefois. La longue descente aux enfers à Séville, puis le baroud d’honneur bordelais, non concluant, ont eu finalement raison de lui. C’est l’abandon : les Emirats Arabes Unis et puis maintenant les Etats Unis. Terres d’avenir.
Notre ami risque cependant de ne pas jouer de sitôt, puisqu’il dit souffrir du genou. Il retrouvera par ailleurs sur les prés de la MLS l’iconoclaste David Beckham : on attend ainsi avec impatience le duel du beau et du bête, Denilson ayant autrefois déclaré : « Il a de la chance. Il est à la fois footballeur et beau. Moi je suis moche et pourtant les femmes sont toutes sur moi » .
Au fait, le stade de Dallas s’appelle le Pizza Hut Park. Bon appétit…
BCM