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De Laurentiis tacle Sarri avant la finale de la Coupe d’Italie
Ouverture du bal.
À deux petits jours de la finale de Coppa Italia opposant la Juve à son Napoli, le président Aurelio De Laurentiis lance déjà les hostilités. Le départ pour Chelsea en 2018 de Maurizio Sarri, désormais coach de la Vieille Dame, est resté en travers de la gorge du dirigeant campanien. « Il m’a énervé avec sa vulgaire excuse de l’argent, il m’a forcé à changer alors qu’il lui restait deux années de contrat, retrace-t-il dans un entretien accordé au Corriere dello Sport ce lundi. Je me souviens qu’en février, il m’a invité à déjeuner en Toscane, à deux pas de chez lui. Nous avons parlé de beaucoup de choses, mais il n’a pas mentionné la séparation, il m’a embarqué jusqu’à la veille du dernier match, créant des perturbations et de l’incertitude pour le club. »
Une pilule visiblement pas digérée, même deux ans plus tard. Un coup de massue du destin que De Laurentiis se remémore en listant cependant les mérites de Sarri lorsque ce dernier était au volant de la formation napolitaine. « C’est devenu le deus ex machina. Dans le football aussi, la règle du cinéma s’applique. Pour faire un bon film, il faut un excellent réalisateur et un excellent producteur, compare celui qui est justement producteur de films dans le civil. Il est naturel que l’entrepreneur donne des indications et qu’il soit aussi reconnu pour une partie du succès, pas seulement pour ses mauvais pas. Qui a pris Cavani ? Moi. Et Mazzarri ? Moi. Et Benítez ? Encore moi-même. Et Higuaìn ? Et Sarri ? Quand je l’ai choisi, on a tapissé la ville de bannières contre moi. »
L’État, c’est moi !
RL