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À 32 ans, un ancien de Valence prend sa retraite après beaucoup de blessures

C’est lundi matin, mais on peut déjà parler de leçon de vie.
Le défenseur italien Cristiano Piccini prend sa retraite. L’ancien du Real Betis et de Valence n’a que 32 ans, mais il raconte avoir vécu « l’enfer » sur son joli post Instagram, qu’il adresse au petit lui qui tapait la balle sur le mur de la maison. « Ce n’était pas que de la gloire, écrit-il. Dans ma carrière, j’ai vécu quelque chose dont personne ne te parle. Celle pour laquelle tu ne rêves pas. Tu vas te briser. Littéralement. Ton genou droit te fera vivre l’enfer. »
« [Être footballeur professionnel], c’est être un nombre pour ceux qui te paient et un symbole pour ceux qui t’aiment »
« Tu verras tes coéquipiers te dépasser, des contrats disparaître, des portes se fermer. […]Tu apprendras que le football n’est pas seulement une question de dribbles et d’applaudissements. C’est aussi la dépression, la solitude, tes valises sont toujours prêtes. C’est être un nombre pour ceux qui te paient et un symbole pour ceux qui t’aiment. »
Ses galères ont démarré en janvier 2016, lorsqu’il subit une sale déchirure du ligament croisé avec le Real Betis. Elles se poursuivent, en août 2019, après une fracture de la rotule à l’entraînement avec Valence. Quatorze mois plus tard, le joueur formé à la Fio retrouve la compétition, mais se blesse à nouveau, avant d’enchaîner des transferts dans des clubs de moins en moins terribles (l’Atalanta, Magdebourg, l’Atlético San Luis et Yverdon).
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Le concept de lumière au bout du tunnel lui passe très loin.
Valence décortique le Betis et n’est plus lanterne rougeUL