Bordeaux préfère l’entraînement

Depuis le mois d’août dernier, on l’a vu : les Girondins ont du mal à trouver le bon mode d’emploi en championnat. Et à six journées de la fin, alors que par miracle, ils sont toujours mathématiquement en course pour l’Europe, les joueurs de Francis Gillot la jouent à l’envers. La preuve, cette semaine au Haillan…

« Sur ce que je vois à l’entraînement, ça ne lâche pas, a fait observer le coach, vendredi. Et j’étais même étonné de l’opposition, mercredi… où, parfois, ça bataille plus à l’entraînement qu’en match » , confiait-il aussi, dubitatif. « C’est toujours une bonne chose (…), mais je ne sais pas pourquoi c’est comme ça, s’interrogeait-il. C’est une caractéristique du joueur professionnel ; une de plus… et après, le week-end, ça bataille moins. C’est quand même paradoxal. »

Un réveil physique, pour une victoire chez la lanterne rouge, à Ajaccio ? « On se dit qu’il faut le faire aussi samedi, mais sans casser des jambes, nuançait Henri Saivet. Certains veulent gagner leur place, d’autres la garder et d’autres encore la retrouver ; c’est un mélange de tout et c’est excitant. Ça donne de la vie et ce n’est pas plus mal… ça tire tout le monde vers le haut, et on est tous prêts pour Ajaccio, car là-bas, ça va être un combat… »
Un combat que les Marine et Blanc sont même capables de perdre…
LB, à Bordeaux