- L1
- Bordeaux
Bordeaux, bienvenue au Ch’ti !
En cette période de trêve, Jean-Louis Triaud est généreux en palabres. Comme souvent, il devance l’auditoire et livre ses impressions, même quand on ne lui demande pas. Là, c’est Francis Gillot qui a droit à l’analyse. Prolixe, comme d’habitude.
« Ce qui est rassurant pour la qualité professionnelle de nos entraîneurs (René Lobello et Alain Bénédet, ndlr), c’est qu’ils font à peu près tous les mêmes analyses du groupe. Après, il s’agit de savoir faire sorte que ça change » , indique le président des Girondins, plutôt conciliant vis-à-vis de d’un coach en difficulté sportive.
« Francis Gillot est quelqu’un d’extrêmement patient… aussi comme les gens du Nord, constant et courageux ; c’est à dire qu’il ne lâche pas. Au niveau du positionnement et de l’organisation d’une équipe, il pourrait se fatiguer de répéter toujours les mêmes choses, et de ne pas être entendu comme on le souhaite, explique-t-il encore.Il ne se fatigue pas, bien aidé par des adjoints qui sont dans le même état d’esprit, avec un tempérament un peu plus du Sud ! Il y a une combinaison de ténacité et de détente plus latine. »
Et en termes de jeu, qu’en est-il ? « Techniquement, il a une très bonne vision du problème, il est en recherche permanente d’amélioration, de performance et il communique beaucoup avec les joueurs pour essayer d’être bien compris et de les mettre en confiance. Donc pour moi, c’est une expérience très positive. »
Reste encore six mois à Droopy pour faire ses preuves dans le Sud.
LB