Bini : « On m’a fait un trou dans le cœur »

Deux ans après, Bruno Bini a retrouvé un poste.

L’ex-sélectionneur des Bleues a été nommé à la tête de l’équipe de Chine féminine, avec pour objectif de se qualifier pour « la Coupe du monde 2019 » en France.

En 2013, le technicien se faisait limoger par la Fédération française à l’issue de l’élimination de l’équipe de France féminine en quart de finale de l’Euro (1-1, 2-4 aux t.a.b face au Danemark) – au profit de Philippe Bergeroo. Et ça, l’homme ne l’a toujours pas digéré.

« Je pense que c’est [une] injustice qu’on m’ait enlevé l’équipe. Quand vous êtes entraîneur, vous trouvez toujours que c’est injuste. Je défends des valeurs de partage et de respect de parole. Quand on est revenu de la Coupe du monde (2011), j’étais en fin de contrat. J’ai eu de grosses propositions. J’ai tapé dans la main pour quatre ans » , lâche Bruno Bini dans un entretien à La Provence.

« Deux jours après, on m’a proposé d’aller dans un pays pour deux millions ; je pouvais vivre trois vies avec, poursuit celui qui avait en charge les Bleues depuis 2007. J’ai dit non par respect de la parole donnée. Plus tard, c’est de l’autre côté que la parole n’a pas été respectée. (…) La plaie ne se refermera jamais. C’est impossible. On m’a fait un trou dans le cœur. »

Aïe.