Amauri, victime du racisme
Du racisme en Italie ? Sans blague.
« J’étais l’autre jour dans une pharmacie de Turin, avec un produit dans la main, quand la porte automatique s’est ouverte d’elle-même. La boutiquière m’a alors accusé de vouloir voler ce produit et a menacé d’appeler la police, tout simplement parce que j’étais un étranger et que je parle italien avec un drôle d’accent » , explique Amauri, l’attaquant brésilien de la Juve, à l’hebdomadaire Gioia.
Plutôt du genre fiérot, le gars Amauri ne s’est pas laissé faire : « Je lui ai dit qu’elle était raciste et que de toute façon j’étais plus Italien qu’elle car je porterai peut-être bientôt le maillot de la Nazionale » , explique-t-il.
Enfin, il est gentil, mais ça, c’est Lippi qui décide.
SR