Branco van den Boomen absent pour la reprise à cause d’une suspension pour dopage

Prêt pour les étapes alpestres.

Le 4 juillet dernier, Branco van den Boomen avait retrouvé le chemin de l’entraînement avec dix jours de retard sur le reste du groupe toulousain. Si son coach Philippe Montanier avait évoqué un « motif d’ordre privé » pour justifier son absence initiale, L’Équipe révèle ce mardi la vraie raison de son retard. Le Néerlandais était en fait sous le coup d’une suspension prononcée par l’AFLD, l’Agence française de lutte contre le dopage. Une sanction pour « violation des règles antidopage » consécutive à un contrôle positif réalisé en 2020.

Si le terme de dopage laisse à penser qu’il s’agit d’un énorme scandale, la réalité est toutefois bien plus nuancée. « On ne parle pas de dopage concernant Branco. La réalité, c’est qu’il y a eu une prescription médicale justifiée, mais la demande d’autorisation d’usage à des fins thérapeutiques (AUT) n’a pas été formulée en temps et en heure, a expliqué l’avocat du joueur Maître Bertrand. Il faut se rappeler qu’on était en période Covid. Le côté administratif ne suivait pas forcément. » Le meilleur joueur de Ligue 2 avait en effet absorbé des stéroïdes et des anti-inflammatoires, médicaments classiquement prescrits pour lutter contre l’inflammation des voies respiratoires. Or, ces derniers étant interdits sans AUT, le milieu avait été suspendu pour une durée d’un mois en juin dernier. « Bien que ce sportif demeure responsable des substances présentes dans son organisme, il a démontré son absence de faute ou de négligence significative », indique l’agence dans sa conclusion. Le joueur devrait pouvoir tenir sa place pour la reprise du championnat.

Une histoire de brancognoles.