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Une rencontre capitale pour les Bleus

Thomas Pitrel, à Kiev
4 minutes
Une rencontre capitale pour les Bleus

Après deux matchs à Donetsk, l’équipe de France débarque à Kiev pour son dernier match de poule, contre la Suède. Mieux que bien placés pour la qualification en quarts de finale, les Bleus ne doivent faire attention qu’à une chose : ne pas se laisser endormir par le doux climat qui règne autour d’eux.

C’est la statistique à la con du jour : la France n’a plus joué un match dans une capitale depuis le 6 septembre dernier, contre la Roumanie à Bucarest. Avec dix rencontres banlieusardes ou provinciales, de Saint-Denis à Donetsk, de Brême à la trinité des matchs de préparation (Valenciennes-Reims-Le Mans), les Bleus sont peut-être proches d’un record dans leur histoire. Débarquée à Kiev, la grande ville, ce lundi après trois heures de transports (bus + avion) depuis son camp de base de l’est ukrainien, la troupe a donc réussi à se trouver un coin de pinède au calme pour éviter le dépaysement. « Le complexe (…) occupe ce territoire vert de 1,5 ha qui procure le parfait temps de repos au cœur des quartiers commerçants de la ville » , baratine le site du Diarso, l’hôtel 4 étoiles qui hébergera la délégation française jusque son retour à Donetsk, au lendemain du match contre la Suède au stade olympique de Kiev.
Apparemment anecdotique, ce premier déplacement des Bleus depuis leur arrivée en Ukraine, il y a bientôt deux semaines, peut faire naître de petites craintes, mais même pas de quoi servir d’excuse en cas de contre-performance. Car, au fond, ce changement de décor est sûrement loin de faire du mal à l’équipe. Interrogé sur son ressenti alors qu’il participait pour la première fois à une conférence de presse en 14 ans de service, Thierry Marszalek, l’analyste vidéo des Bleus, avait lâché naturellement ce dimanche que cela lui faisait du bien de sortir de Kirsha. Et les joueurs eux-mêmes avaient jugé utile de s’offrir une bouffée d’air hors de leur cage verte et isolée avec une petite virée en ville quelques jours après leur arrivée.
« Se reconcentrer »
C’est qu’il ne suffit pas de se trouver un petit nid douillet et de dormir dans des draps de soie pour faire un bon Euro. « Nous sommes tristes de partir d’Ukraine où on s’est régalés, souriait par exemple Erik Hamren, le sélectionneur suédois.On aurait pu rester très longtemps dans l’hôtel où on est. » Pas de chance, il va falloir faire le check-out dès ce mercredi après un Euro-fiasco. Même le fait de rester au même endroit et d’éviter les longs déplacements, comme la France a choisi de le faire (la plupart des sélections jouant en Ukraine sont basées en Pologne), n’est pas toujours bénéfique. « Ce premier déplacement change un peu nos habitudes, mais ce n’est pas plus mal, considère en effet Laurent Blanc. La veille et le jour du match, les journées sont longues. Le fait de voyager permet de meubler. »
L’argument peut paraître bancal, puisqu’il existe d’autres moyens moins crevants d’occuper une journée ( « des films, des bouquins et un maximum de repos » , résume Hugo Lloris), mais il met en avant l’écueil que doit à tout prix éviter l’équipe de France à cet instant T : trop de confort. « Il y a eu de la joie après la victoire contre l’Ukraine, mais on a dit aux joueurs de tout de suite se reconcentrer » , valide Laurent Blanc. Le Président le répète depuis une semaine, « quand on fait match nul au premier match, le troisième est forcément décisif » , et, malgré la situation plus que favorable dans laquelle les Bleus abordent ce dernier match de poule contre une Suède déjà éliminée, il ne sera pas question de faire tourner l’effectif, ni de mettre sur le banc un joueur parce qu’il est menacé de suspension (Ménez, Debuchy et Mexès), et même Cabaye, légèrement touché à la cuisse, pourrait débuter la rencontre. Pour autant, cela ne signifie pas que le onze de départ ne bougera pas. « Demain, il y aura peut-être une équipe différente de celle contre l’Ukraine, c’est tout ce que je peux vous dire » , a sous-entendu Blanc avec ses gros sabots. Histoire, encore, de garder ses joueurs sous pression.

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