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  • Ce qu'il faut retenir du week-end

Un week-end tout feu tout flamme en Europe

Par Jérémie Baron
5 minutes
Un week-end tout feu tout flamme en Europe

Un gros samedi, un petit dimanche, mais beaucoup, beaucoup de belles choses aux quatre coins du Vieux Continent. Auteur d'un triplé, Messi a été éclipsé on ne sait trop comment par un coéquipier aux dents longues et aux pieds soyeux. Pendant ce temps, Ramy Bensebaini marchait sur l'Allemagne, des Diables rouges faisaient la loi à Manchester et la Lazio revenait dans la danse de l'autre côté des Alpes.

Le bonhomme du week-end : Ramy Bensebaini

L’homme de l’année 2019 (une Coupe de France, une CAN, qui dit mieux ?) a encore frappé. Face au Bayern (rien que ça), le latéral algérien a effacé un début de partie compliqué en prenant ses responsabilités pour marquer la rencontre de son empreinte et tout simplement renverser le Rekordmeister, désormais relégué à 7 points du surprenant leader à 15 lettres. Pour le gaucher, ça a commencé par une tête rageuse à la suite d’un coup de pied de coin botté par Jonas Hofmann, à l’heure de jeu. Ça s’est conclu 30 minutes plus tard, au bout du temps additionnel, par un penalty magnifiquement frappé, en force, dans le soupirail de ce monstre de Manuel Neuer après une faute de bourrin de Javi Martínez sur Marcus Thuram. Et dire que l’ancien Rennais avait oublié qu’il était le tireur désigné… Ça y est, le bonhomme semble bien installé en BuLi.

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Quelle soirée ??

Une publication partagée par Bensebaini Amir Ramy ⭐️⭐️ (@ramy_bens15_21) le 8 Déc. 2019 à 2 :08 PST


L’équipe du week-end : Lazio

Seize longues années que la formation romaine n’avait plus tapé la Vieille Dame à l’Olimpico, alors on peut comprendre que les Biancocelesti avaient la dalle. Dans la soirée de samedi, les hommes de Simone Inzaghi ont retourné l’ogre piémontais à l’aide des caviars de Luis Alberto, du talent de Sergej Milinković-Savić et un peu grâce à l’exclu Juan Cuadrado, aussi. Ciro Immobile s’est même permis de buter sur Wojciech Szczęsny à l’exercice du peno, mais ça n’a pas empêché les locaux de l’emporter par deux buts d’écart, en costaud. Et voilà comment les cartes sont rebattues dans les cimes de la Serie A.


Le match du week-end : City-United

Après un Inter-Roma bien naze vendredi soir, l’affiche anglaise du samedi soir nous a un peu plus rassasiés. Fini le temps où le derby de Manchester était une formalité pour City, la preuve : comme prévu, Marcus Rashford a prolongé l’état de grâce, Anthony Martial a éteint l’Etihad, et les Citizens se sont vautrés pour la quatrième fois cette saison (1-2) alors que leurs voisins confirmaient leur bonne forme, trois jours après avoir balayé Tottenham. Et si le rival venait de faire perdre le titre à la troupe du Pep ?


Le pion du week-end : Luis Suárez

Qui a dit que le tiki-taka barcelonais était mort ? Au milieu du récital du leader blaugrana face à Majorque (5-2), Frenkie de Jong a pris les choses en main et mis l’Uruguayen sur orbite. Ne restait plus au Pistolero qu’à sortir un geste venu d’ailleurs pour inscrire ce qui demeurera certainement l’un des buts de l’année.


Vous avez manqué Levante-Valence et vous n’auriez pas dû

Zapper le derby de Valence ? Très mauvaise idée ! Déjà car tout est allé très vite du côté des Granotes et spécifiquement pour Roger Martí : à peine le temps de comprendre comment l’attaquant avait trouvé un espace entre Jasper Cillessen et son poteau (11e), que le joueur formé à Valence collait le doublé, sur peno, à son ancien club, la faucheuse Daniel Parejo étant passée par là (20e). L’affaire semblait mal embarquée pour les visiteurs, mais c’était compter sans la force de caractère des amoureux de la chauve-souris, qui comptent bien rester dans le bon wagon au pied du podium de Liga et ont plié l’affaire, notamment grâce à un Rodrigo à bloc et dans tous les bons coups. Dans sa lancée, Martí a marqué dans ses propres filets juste avant la pause pour aller au bout de son festival (45e+3). Puis Kevin Gameiro a lui aussi planté ses deux pions, en trois minutes chrono (57e et 59e). En fin de partie, alors que les locaux étaient réduits à dix après l’exclusion d’Eliseo Falcón (74e), Ferrán Torres a terminé le job (88e). Ça fait beaucoup, mais on en redemande.


La décla’ du week-end : José Mourinho

« Même avant ce but, mon fils l’appelait « Sonaldo », Sonaldo Nazario. Et aujourd’hui, c’était vraiment Sonaldo Nazario, parce que la seule chose qui m’est venue à l’esprit est un but où j’ai eu l’honneur d’être assis à côté de Sir Bobby Robson. C’était Compostelle-Barcelone en 1996 et Ronaldo Nazario avait récupéré le ballon derrière la ligne médiane et avait marqué un but très similaire à celui de Son. » Les folies d’Heung-min Son lors du massacre de Burnley (5-0) ont inspiré le Mou, qui s’est pris une bonne dose de nostalgie. Éternel R9.

Et sinon ?

Le Napoli a pataugé sur le pré de l’Udinese (1-1).

Le Milan s’en est sorti à Bologne (2-3) avec un but pour et un autre contre son camp pour Theo Hernandez.

Ça coince toujours pour l’Atlético, impuissant au Madrigal (0-0).

Ça passe par contre pour le Real et ses Français face à l’Espanyol (2-0).

Le préparateur physique du Betis disait vrai : Joaquín le magnifique a couché l’Athletic à lui tout seul avec trois caramels sur les 20 premières minutes de jeu au Benito-Villamarín (3-2).

Séville a buté sur Osasuna (1-1).

Liverpool a continué son parcours de champion en roulant sur Bournemouth (0-3).

Pas de but dans le petit derby de Londres entre la lanterne rouge Watford et Palace (0-0). Oui, ça arrive aussi.

Pour se remettre du Merseyside Derby, Everton a disposé de Chelsea (3-1) pour la première de Duncan Ferguson.

Huit succès consécutifs et autant de matchs de rang avec au moins un pion pour Jamie Vardy, qui semble chasser son propre record de 2015. Avec un doublé de ce grand fou et un nouveau carton face à Villa (1-4), les Foxes font leur trou à la place du dauphin.

Il n’y a pas que Bensebaini dans la vie : le Bayer s’est offert Schalke (2-1) et se relance en Allemagne.

Dans son joli maillot rétro rendant hommage au 110 ans du club, Dortmund n’a pas fait de quartier contre le Fortuna Düsseldorf (5-0).

Pendant que Leipzig s’occupait du cas d’Hoffenheim (3-1).

Par Jérémie Baron

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