- Football et vendredi 13
Top 10 : Vraiment pas de bol
Aujourd'hui, c'est vendredi 13. Un jour qui, selon les us et coutumes, porte chance ou malheur. Puisque la malchance dans le football est toujours plus drôle que la chance, on a décidé de compiler dix succulents moments d'infortune. Plaisir.
1. Le malchanceux numéro 1
Les joueurs professionnels mettent souvent une défaite sur le compte de la malchance. Et on peut parfois les comprendre. Mais que dire des joueurs amateurs ? Lors d’une rencontre de championnat amateur grec, un joueur va voir apparaître, devant ses yeux, l’incarnation du mot « malchance » . Sur un terrain en piteux état, il déclenche une frappe croisée du pied droit qui vient heurter le poteau droit, puis la barre, puis le poteau gauche, avant de rouleau sur la ligne et de rebondir à nouveau sur le poteau droit. Quatre poteaux en une action, et avec un seul tir. Record du monde.
2. Le malchanceux numéro 2
Lorsque l’on est attaquant, après avoir raté une occasion, on a la frustrante sensation que « le ballon ne voulait pas rentrer » . Que dire, alors, à cet attaquant du Dynamo Kiev ? Le joueur se présente seul face au gardien, le trompe d’une frappe du droit qui vient mourir sur le poteau, mais le ballon revient pile sur la tête de l’attaquant… qui trouve la barre ! Heureusement, il a une nouvelle chance, mais échoue sur le gardien. Pas grave, le ballon lui revient encore dans les pieds : il tire de l’extérieur du droit. Mais ne trouve pas le cadre. Comment dit-on malchance en ukrainien ?
3. Le malchanceux numéro 3
Nicola Amoruso, attaquant italien qui a à peu près porté les maillots de tous les clubs italiens, a été tellement malchanceux qu’il est passé dans une émission de télévision italienne en tant que « joueur le plus malchanceux » . En effet, lors d’un match de Serie A entre la Samp et le Torino, il se procure une occasion en frappant le poteau sur un puissant coup de tête. Le ballon revient sur un défenseur, qui, en tentant de le dégager, l’envoie en plein dans la tronche d’Amoruso… qui marque ! Manque de bol : ce but, qui aurait de toute façon fait très mal aux dents d’Amoruso, est annulé pour hors-jeu. Euh, LOL ?
4. Le malchanceux numéro 4
Entre malchance et bêtise, il y a Olesandr Noyok, le capitaine de l’équipe U21 d’Ukraine. Lors d’un match face à l’Autriche, il commet un énorme tacle au milieu de terrain. L’arbitre, qui pourrait l’expulser, le gracie en sortant seulement un carton jaune. Le ballon est renvoyé pour que le coup franc soit tiré, mais Noyok, dans un geste reflexe complètement incontrôlé, réalise une aile de pigeon parfaite qui va se loger directement dans la tronche d’un joueur autrichien qui passait par là. L’arbitre, jugeant le geste volontaire, sort un deuxième jaune, et donc un rouge. Noyok aura beau plaider le geste malchanceux et involontaire, l’arbitre ne voudra rien entendre.
5. Les malchanceux numéro 5
L’une des actions les plus malchanceuses et célèbres des dernières années. Une action où la malchance des attaquants atteint un niveau ahurissant, à un point où l’on ne sait même plus si c’est de la maladresse, de la malchance, ou juste une malédiction. Une action où quatre attaquants, tour à tour, vont tenter de tromper le portier adverse, à quelques mètres des buts. Le premier trouve le poteau, le second la barre, le troisième le poteau, et le dernier tire au-dessus. Les « ooh » du public à chaque tentative manquée valent bien plus que toute analyse.
6. Le malchanceux numéro 6
Phil Babb a, pendant cinq ans, porté les couleurs de Liverpool. Au cours de sa période avec les Reds, il a connu certains moments de joie, mais également un grand moment de malchance et de douleur. On joue un match contre Chelsea. L’attaquant des Blues dribble le gardien, et va déposer le ballon dans le but vide. Babb revient et tacle pour tenter d’empêcher le ballon de rentrer. Non seulement, il n’y arrive pas, mais en plus, il vient s’empaler sur le poteau. Un coup à vous rendre stérile un homme en une seconde. Malchance pour lui, et malchance pour madame.
7. Le malchanceux numéro 7
Dans la famille « Pas de bol, tu t’es mangé le poteau » , je voudrais Copa Barry, le gardien ivoirien de Lokeren. Lors d’un match de Jupiler League face au Club Bruges, le portier réalise un beau plongeon pour tenter de repousser une frappe de Carlos Bacca. D’une, le plongeon ne sert à rien à rien, puisque le tir n’est pas cadré. De deux, Barry s’écrase le crâne contre le poteau, et reste inconscient. Il sera évacué sur civière, mais rien de grave, heureusement. Son match aura donc duré 5 minutes. Dommage.
8. Le malchanceux numéro 8
Il y a des jours, comme ça, où la bonne étoile est restée sous la couette. C’est arrivé à Jurgen Sieren, lors du match entre Roulers et Anderlecht. Le gardien de but de Roulers arrête dans un premier temps une frappe puissante à l’entrée de la surface. Une parade qui aurait pu sauver son camp si le portier ne s’était pas relevé complètement paniqué, en ayant perdu le ballon de vue alors que celui-ci était sous lui. Dans un geste de stress absolu, il se retourne, et pousse le ballon au fond de ses propres filets. Malchanceux ? Oui. Un peu trop nerveux ? Oui ausis.
9. Le malchanceux numéro 9
S’il y a bien une image qui a fait le tour des bêtisiers foot, c’est bien celle-ci. Sous une pluie diluvienne et un terrain impraticable, un attaquant se présente seul face au gardien. Un petit plat du pied, le ballon qui passe sous le gardien, et qui va terminer sa course au fond des filets. Le joueur est déjà en train de célébrer son but lorsqu’il se rend compte que la boue a freiné la course du ballon, l’empêchant de franchir la ligne. Certainement l’un des plus gros coups de malchance de l’histoire du foot.
10. Le malchanceux numéro 10
Le jour de Sunderland-Liverpool, Pepe Reina a dû se demander ce qu’il avait bien pu faire pour avoir à ce point la chance contre lui. Le match vient de débuter lorsqu’un jeune supporter de Liverpool a alors la bonne idée d’envoyer un gros ballon de baudruche rouge sur le terrain. Sauf que ce ballon va venir se poser sur la surface de Reina. Bent déclenche alors une frappe, qui est déviée par ce ballon de baudruche et trompe le pauvre Reina. Ce sera le seul but du match. À vrai dire, on ne sait pas vraiment qui a le plus la poisse : Reina, ou le petit supporter qui a fait perdre son club.
Bonus. L’arbitre malchanceux
Il est parfois dangereux d’être arbitre. Surtout lorsque Kolarov est dans les parages. Monsieur Saccani en a fait les frais en 2009. L’arbitre a la mauvaise intuition de se trouver pile au mauvais endroit au mauvais moment. Il reçoit en pleine poire une frappe puissante du Serbe, et restera plusieurs minutes au sol. Et le pire, c’est qu’elle partait bien, cette frappe.
Par Eric Maggiori