S’abonner au mag
  • Technologie

Top 10 : Jeux de foot

Frédéric Losada

Ils sont nuls, injouables, géniaux, ringards. Vous les avez aimez, maudits, détestés, glorifiés. Ils vous ont sans doute conduits vers, au mieux un redoublement, au pire un CAP. C'était une époque où les filles n'existaient pas encore et où ils prenaient toute la place dans votre vie. Eux, ce sont les meilleurs jeux vidéo de football. Et le tout, garanti sans FIFA ni PES.

#10 - World Soccer (Master System)

World Soccer (Master System)

Le premier vrai jeu de football sur console de salon est déjà un affront rien que dans son titre. « World Soccer » et pas « World Football », forcément, quand des japonais font des jeux pour les américains, les types ne font pas d’effort. Tellement pas d’effort, qu’une fois la cartouche (oui, il était un temps où on disait cartouche pour un jeu) insérée, il n’était possible de faire qu’un match, pas de compétition. A la fin du match, le gagnant remportait directement la Coupe du monde. Un principe assez simple finalement. Le choix des équipes était aussi assez sommaire : l’Argentine, l’Allemagne de l’Ouest (prends ça les eighties), la France, le Brésil, l’Italie, les USA, le Japon et la Grande Bretagne. Apparemment les développeurs n’étaient pas au courant que l’Angleterre avait une équipe.

#9 - Nintendo World Cup (Game Boy)

Nintendo World Cup (Game Boy)

Avoir une (un ?) Game Boy en 1990, c’était classe. L’avoir avec « Nintendo World Cup », c’était carrément la frime. D’un point de vue du réalisme, on ne va pas se mentir, on n’était pas dans ce qu’on appelle de la simulation, parce que des matchs à quatre contre quatre et la totalité des buts marqués sur des retournés acrobatiques ça rappelle plus du « Olive et Tom » que la Ligue 1. Et pour cause, les personnages étaient librement inspirés du manga, les joueurs jouant souvent leur match avec les manches remontées, façon Mark Landers.

#8 - Super Kick Off (Game Gear)

Super Kick Off (Game Gear)

Avoir une Game Gear en 1990, c’était déjà la preuve qu’on allait passer sa vie à faire les mauvais choix. L’avoir avec « Super Kick Off » à la place de « Columns » c’était carrément l’aveu d’une jeunesse ratée. Une jouabilité désastreuse, une caméra aérienne et la sensation de devoir accompli en réussissant la prouesse de marquer un but. De très loin le jeu de soccer le plus nul de l’histoire de la console la plus nulle. Ah oui, faire un match coutait six piles LR6. Autant dire que pour faire un championnat, valait mieux avoir des actions chez Wonder.

#7 - Eric Cantona Football Challenge (Super Nintendo)

Eric Cantona Football Challenge (Super Nintendo)

Sans doute le plus beau cadeau à trouver sous le sapin du Noël 1992. Un jeu de foot plutôt arcade sur la plus belle console de l’époque. La MegaDrive enterrée, la SuperNes s’impose aussi dans le cœur des garçons grâce à ce titre. Rapide, efficace, et avec la tronche du King sur la cartouche, il était même possible de jouer en salle. Pour la petite histoire, le vrai nom du jeu était « Striker » ; la version sortie en Amérique du Nord était elle, connue sous le nom de « World Soccer 94: Road to Glory » .

#6 - Actua Soccer 2 (PlayStation)

Actua Soccer 2 (PlayStation)

C’est l’histoire d’un jeu raté, de A à Z. Une erreur à 449 francs que très peu de jeunes français ont eu la chance de commettre. D’un graphisme indigne pour la première console Sony, le jeu aurait, selon ses concepteurs, utilisé la célèbre technique du Motion Capture. Pas avec des stars non, mais avec trois joueurs du Sheffield Wednseday de l’époque, Chris Woods, Graham Hyde et Andy Sinton. On comprend mieux l’horrible prise en main du jeu. Ajoutez à cela Alan Shearer sur la pochette pour faire vendre et vous obtenez le coup marketing le plus dégueulasse des 90’s. Qui ne sera dépassé que par son successeur « Actua Soccer 3 », avec Ibrahim Ba en tête de gondole.

#5 - Adidas Power Soccer (Playstation)

Adidas Power Soccer (Playstation)

Le 24 mai 1996 est une date fondatrice pour le football dans les jeux vidéo. C’est l’arrivée de la simulation la plus fun de l’histoire, qui plus est, parrainée par le célèbre équipementier allemand. On y claque des Predator Shot et on peut voir des pubs avec Desailly lors des temps de chargement. Tes potes qui étaient basket se la racontaient avec « NBA Jam », tu pouvais enfin les regarder dans les yeux avec « APS ». Mieux, le jeu contenait tout un tas de codes pour rendre les matchs plus intéressants à jouer, de commentaires dits par des femmes au mode grosses têtes, en passant par les équipes cachées…

#4 - Telefoot soccer 2000 (Nintendo 64)

Telefoot soccer 2000 (Nintendo 64)

La plus belle saloperie de la plus merveilleuse console de l’histoire des jeux vidéo. Tous les vendeurs de chez Micromania vous ont mis en garde mais vous n’en avez fait qu’à votre tête. Vous le payez encore aujourd’hui. Déjà le titre du jeu n’avait aucun sens, pourquoi une émission de foot ? Pourquoi les mots « foot » et « soccer » dans un même titre ? Surtout, vous avez compris à quel point vous aviez raté votre adolescence quand vous avez appris que le jeu était sorti sous le nom de « Mia Hamm 64 Soccer » aux States. Oui, Mia Hamm, la joueuse de foot. Oui, un jeu de foot pour les filles.

#3 - Guy Roux Football Manager : Saison 97/98 (PlayStation)

Guy Roux Football Manager : Saison 97/98 (PlayStation)

Attention, jeu pour puristes. Evidemment, il est facile aujourd’hui de se dire fan des français d’Ubisoft, les créateurs d’ « Assassin’s Creed » . Mais avant de se balader sur les hauteurs de Florence, les programmeurs ont accouché d’un jeu au nom presque provocateur, « Guy Roux Football Manager » . C’est en fait là la première version du jeu « L’entraineur » , soit une simulation de gestion d’une équipe de football. Une sorte de « Football Manager » à la française avec Guy Roux comme parrain. Même pas besoin de mettre une vanne.

#2 - Mario Smash Football (Gamecube)

Mario Smash Football (Gamecube)

La preuve qu’on peut être à la fois un génie et un porc. Si Shigeru Miyamoto est le Steve Jobs des jeux vidéo, alors « Mario Smash Football » est son « QuickTake ». A savoir un ratage dans les grands largeurs. Bien évidemment « Mario Kart » est un hit incontournable au moment de prendre le volant, mais qui a envie de jouer au foot avec la princesse Peach ou Wario ? Personne. A partir du moment où tu reçois une carapace rouge avant de frapper au but, tu comprends vite qu’on est au-delà du n’importe quoi.

#1 - Roger Lemerre : La Sélection des Champions 2005 (Xbox)

Roger Lemerre : La Sélection des Champions 2005 (Xbox)

Le meilleur pour la fin. Sur le forum de jeuxvideo.com, voici ce que déclare Sebaba le 7 juin 2008 à 11h55: «  Bonjour, je ne trouve pas le code qui est demander apres l instalation alors si vous pouver m aider vous etes les bien venu » . Au-delà de son énorme souffrance en orthographe, Sebaba pointe un vrai problème, à savoir l’incroyable n’importe quoi du jeu. A la fois, les développeurs ont assuré une certaine cohérence par rapport à un type, dont à vrai dire on n’a, de toute façon, jamais rien compris.

Frédéric Losada

À lire aussi
30
Revivez France-États-Unis (3-0)
  • JO 2024 (H)
  • Gr. A
  • France-Etats-Unis
Revivez France-États-Unis (3-0)

Revivez France-États-Unis (3-0)

Revivez France-États-Unis (3-0)
Articles en tendances
30
Revivez France-États-Unis (3-0)
  • JO 2024 (H)
  • Gr. A
  • France-Etats-Unis
Revivez France-États-Unis (3-0)

Revivez France-États-Unis (3-0)

Revivez France-États-Unis (3-0)

Votre avis sur cet article

Les avis de nos lecteurs:

Dernières actus

Nos partenaires

  • Vietnam: le label d'H-BURNS, Phararon de Winter, 51 Black Super, Kakkmaddafakka...
  • #Trashtalk: les vrais coulisses de la NBA.
  • Maillots, équipement, lifestyle - Degaine.
  • Magazine trimestriel de Mode, Culture et Société pour les vrais parents sur les vrais enfants.
  • Pronostic Foot 100% Gratuits ! + de 100 Matchs analysés / semaine