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Top 10 : Ils ont failli venir au PSG

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Top 10 : Ils ont failli venir au PSG

José Mourinho a enfin vendu la mèche. Lui aussi aurait pu, un jour, faire un crochet par Paris dans sa carrière. Le dernier grand nom d'une liste qui commence à avoir sacrément de la gueule. Top 10, de ceux qui auraient pu, un jour, faire mouiller le Parc des Princes.

1- José Mourinho

« J’ai des contacts avec son entourage et je crois savoir qu’il était intéressé. Je ne crois pas qu’il en fasse une histoire d’argent et, d’après ce qu’on m’a dit, le challenge pouvait lui plaire. » Lorsqu’au printemps 2008, Alain Cayzac évoquait la possible arrivée d’un attelage Jean Todt/José Mourinho à la tête du PSG, on pensait alors l’ancien président du club proche de la sénilité. Si pour Todt, l’affaire paraissait envisageable, faire venir le Mou dans la capitale relevait plus de la science fiction. Et pourtant… Dans L’Équipe de lundi, l’intéressé a encore surpris son monde en confirmant avoir envisagé l’impossible : « Quand je choisis mes clubs, je me préoccupe toujours, en premier, de ma famille. Qu’elle soit dans une jolie ville pour se sentir heureuse. Pour l’instant, nous avons vécu à Londres, Milan, Madrid. Objectivement, Paris entre dans cette catégorie. Le problème se situe juste au niveau du football. » Car avant de choisir ses clubs, José regarde aussi la compo d’équipe et les infrastructures du club. La preuve : « J’ai déjà dit que je ne comprenais pas comment une des plus grandes capitales du monde pouvait ne pas avoir un club de dimension mondiale. Paris est un cas unique. C’est quand, la dernière fois que Paris a disputé la Ligue des champions ? 2004 ? C’est impensable, dans une ville qui aime autant le football, qui compte autant d’immigrés, portugais et autres. » Conclusion : La Tour Eiffel et le Parc des Princes, oui. Sammy Traoré et le Camps des Loges, non.

2- Ronaldo

1997, année charnière. Paris est encore un club qui compte sur la scène européenne, et Ronaldo tutoie les sommets de sa carrière avec le Barça. Aussi bizarre que cela puisse paraître aujourd’hui, à l’époque, ce type de mariage était encore possible. Alors Président-délégué du PSG, Michel Denisot confesse aujourd’hui ce qui restera peut-être comme le plus gros avortement de l’histoire du club. « Canal avait les moyens de s’offrir Ronaldo, s’il en avait eu la volonté stratégique, pose-t-il. J’étais allé voir Pierre Lescure, mais c’était trop cher. Il y avait une volonté de ne pas passer un cap en termes de transferts, de ne pas écraser les autres clubs, par respect de l’abonné de la chaîne qui vivait à Montpellier ou à Marseille… Pierre ne voulait pas qu’il y ait une espèce de position dominante du club de Canal par rapport aux autres. » Ronaldo en profitera pour filer à l’Inter, et Paris pour tomber dans l’oubli. Encore un coup des Marseillais…

3- Samuel Eto’o

Fraîchement exilé de son Cameroun natal, Eto’o fils débarque en France pour y vivre son adolescence et tenter d’imposer son football dans la capitale. Pourquoi pas ? Sauf que Samuel a oublié son visa au pays. « Sans papiers, je ne pas pouvais pas vivre et me déplacer librement. J’ai tenté de me présenter à une journée de détection organisée par le PSG, mais comme je n’avais pas de papiers, j’ai été refusé à la porte d’entrée, se souvient-il, sans rancune. Comment pourrais-je en vouloir à la France ? J’étais un sans papiers. Je n’ai aucun regret. Si mon destin avait basculé à cette époque, je serais peut-être devenu français, et j’aurais peut-être jouer dans l’équipe de Raymond Domenech. Ou peut-être pas d’ailleurs ! » Putain d’identité nationale.

4- Cristiano Ronaldo

Mercato d’été 2004, Gabriel Heinze est en pourparlers avec Manchester United. Red Devil depuis tout juste un an, Cristiano Ronaldo, lui, peine à s’imposer en Premier League (4 buts en 29 matchs). Si tout le monde s’accorde sur la qualité de ses passements de jambes, le jeune Portugais doit encore s’aguerrir physiquement. D’une pierre, deux coups. Habile, Sir Alex envisage illico de prêter CR7 au PSG, moyennant une petite ristourne sur le transfert de Gaby. L’Écossais va même jusqu’à proposer de prendre en charge une partie du salaire, mais le refus reste catégorique. Avis à la communauté lusitanienne de Paris : l’homme qui vous a privé de Pauleta et Ronaldo sous le même maillot se nomme Francis Graille.

5- Arsène Wenger

Grand artisan de l’intronisation de Charles Villeneuve à la présidence du club, Arsène Wenger aurait pu rejoindre son grand ami sur le banc parisien. Mais c’était sans compter sur la jalousie de David Dein, son autre grand pote et accessoirement proprio d’Arsenal. Un rendez-vous raté qu’Arsène se plait toujours à entretenir. « Ce n’est pas impossible, mais ce ne serait pas dans la peau d’un entraîneur, précise-t-il. Le PSG est le seul club au monde à évoluer dans un bassin de dix millions d’habitants sans connaître de concurrence. Mais à Paris, on pense qu’un simple changement d’entraîneur peut résoudre les problèmes. Or ce qu’il faut, c’est asseoir des investisseurs à une table et doter le club de moyens financiers. » Pour mieux pouvoir truster tout plein de petits franciliens pétris de talent ?

6- Hristo Stoichkov

Au lendemain de sa victoire avec le Barça en Ligue des Champions 1992, Stoichkov signe un pré-contrat dans la capitale. Malin, Hristo en profite pour faire monter les enchères en Catalogne et gratte ainsi quelques millions de rab sur son contrat blaugrana. Un joli tour qu’il balaie désormais d’un sourire : « Les dirigeants du PSG allaient me donner beaucoup plus d’argent, mais finalement, Nunez (président barcelonais historique de l’époque, NDLR) et Gaspart (vice-président) m’ont convaincu de rester dans le vestiaire… » Non, les Bulgares ne font pas que des yaourts.

7- Kaka et Robinho

Encore une histoire de prêt, encore Francis Graille aux commandes. Mercato d’hiver 2004, Robinho s’engage avec le Real Madrid, mais décide de rester à Santos jusqu’à la fin de la saison. Le PSG s’engouffre dans la brèche, convainc Santos de lui prêter son joyau pour les six mois à venir, mais se heurte finalement à Florentino Perez. Même topo pour Kaka deux ans plus tôt, avec Adriano Galliani dans le rôle du rabat-joie. « Quand j’ai signé au Milan en 2003, le club voulait me prêter pendant un an et le PSG était une destination possible, confirme l’athlète du Christ avant de craquer complètement. Peut-être qu’un jour, si Leonardo devient le coach ou le directeur sportif du PSG, je jouerai là-bas. » Si Dieu le veut…

8- Crespo et Diego (ou Deco)

Sorte de promesse électorale faite par Michel Moulin, alors en campagne pour la présidence du club, Crespo et cie ne pointeront jamais le bout de leur crampon au Camp des Loges. La faute au scrutin de Colony Capital, qui voit finalement Villeneuve sortir des urnes. Pourtant, Mr Paru-Vendu avait tout prévu : « Deco et Crespo, vous les payez un peu moins cher en salaire, mais vous les intéressez au merchandising… » . Ou encore : « Diego, vous lui montrez la Tour Eiffel, il vient en courant ! » Un plan pourtant infaillible.

9- Adriano

Un bordel sans nom. Pour la faire simple, l’Inter a payé une partie du transfert de Stéphane Dalmat avec les droits de Vampeta. Du coup, lorsque le PSG décide de vendre son carioca à Flamengo, il se voit contraint de partager les bénéfices avec les Milanais. Les Brésiliens proposent alors deux jeunes joueurs en échange du « Vampire », un pour chaque club. Adriano et Reinaldo. Paris choisit en premier et opte pour le second. Comme d’habitude, très peu de flair et beaucoup de regrets. Car quitte à rater également ce fameux penalty face à Bordeaux, Adriano, lui, aurait surement corrigé Ljuboja façon favela…

10- Lilian Thuram, Laurent Blanc et David Trezeguet

Le premier s’est vu diagnostiquer une malformation cardiaque par les médecins du club, lors de sa visite médicale en 2008. D’après Denisot, le second s’est vu barrer par le refus de Daniel Bravo d’aller à Lille, condition sine qua non de sa venue à l’été 1992. Et non conservé après quarante jours d’essai, le troisième a tout balancé dans le So Foot n°80 : « Je souhaitais que le club mette à disposition un appartement pour ma famille et moi, mais Denisot et Moutier n’ont pas voulu. Fernandez par contre était chaud. Il m’avait dit qu’il voulait que je reste, en me parlant en espagnol. C’est lui, d’ailleurs, qui a appelé Tigana pour lui conseiller de me prendre à Monaco. Ça a été réglé en trois jours. […] Quelque part tout ce que j’ai fait dans ma carrière c’est un peu une petite revanche contre le PSG. » Un peu comme tous les autres en fait…

Par Paul Bemer

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