Top 10 des PSG-OM
Pas toujours très sains, pas toujours très beaux, pas toujours très intéressants, les PSG-OM ont au moins le mérite d'avoir souvent été très drôles. La preuve par dix.
20 décembre 1992 PSG 0-1 OM
L’apogée du trash-talking à la française. Pendant que Reggie Miller chauffait les Knicks de l’autre côté de l’Atlantique, Artur Jorge et sa moustache annonçaient qu’ils allaient « marcher » sur les Marseillais au Parc des Princes. Lesquels affichèrent la citation “stabylosée” dans leur vestiaire, se poussèrent du coude, s’en payèrent une bonne tranche et firent des confettis des joueurs parisiens une fois sur le terrain. 1-0, Boksic, et c’est l’OM qu’a la plus grosse.
8 novembre 1997 PSG 1-2 OM
Rien moins que le pénalty le plus célèbre de l’histoire du football français, lors duquel Ravanelli invente l’auto-croque en jambes. Pas grand-chose d’autre à ajouter, sinon cette merveilleuse vidéo.
4 mai 1999 PSG 2-1 OM
Le match de la catharsis. Humilié depuis des années, en perdition en championnat tandis que l’OM se dispute le titre avec Bordeaux, Paris commence par une boulette de Carotti, qui offre un but tout fait à Flo Maurice. Ensuite, c’est un long moment de rien, puis Batman Simone qui frappe la foudre de 20 mètres, et Bruno Rodriguez – Bruno Rodriguez ! – qui clôt la marque. Quelques semaines plus tard, le PSG enfonce le clou en offrant le titre à Bordeaux au Parc lors de l’ultime journée. Et sauve sa saison.
15 février 2000 OM 4-1 PSG
Sébastien Perez, Pancho Abardonado et Christian parmi les buteurs, les mecs. Ça remonte à loin, hein ? Sûr, mais c’est pas une raison pour oublier ce clasico entré dans l’histoire pour la célèbre affaire “Leroy Vs Leroy”. Passé de Paris à Marseille, Jérôme se chiffonne à la 19ème façon cour d’école avec son homonyme et ancien coéquipier Laurent, le roi de la bicyclette. Une double expulsion dont l’un se remettra mieux que l’autre.
26 octobre 2002 PSG 3-0 OM
Oh, il y a bien ce match magnifique de Ronaldinho, ce dernier but de la tête de Chapulin Cardetti pour clore le 3-0 (ce sera d’ailleurs le dernier but de la saison de cette arnaque venue de River Plate). Mais le plus drôle dans ce match, c’est encore la danse de célébration de coach Luis, bras ouverts, bassin avancé, sucette à la bouche et vulgarité en bandoulière. Plus que la C2, sans doute l’apogée de sa carrière.
7 novembre 2004, PSG 2-1 OM
Que dire de celui-là ? Que Pauleta martyrisa Barthez ? Que les buts furent tous magnifiques et les buteurs improbables (Cissé Edouard et Battles Laurent, m’sieurs dames) ? Que l’OM aurait pu rapporter un nul dans les dernières secondes ? Que Koke, échappé d’une journée de tournage de Freaks, montra son nez côté OM ? Eh non. Le grand fait d’arme de ce PSG-Marseille restera à jamais l’attentat commis par Sylvain Armand sur Fabrice Judas Fiorese. Carton rouge direct et le respect du Parc à jamais.
10 novembre 2004, OM 2-3 PSG
Un seizième de finale de Coupe de la Ligue dont tout le monde se fout, mais qui vit quand même Boskovic marquer deux buts, ce qui n’est pas rien. En outre, l’occasion de vérifier que Bixente Lizarazu, qui passe désormais l’essentiel de ses commentaires de consultant à donner des leçons aux défenseurs, fit lui aussi de belles cagades. En l’espèce, une tête en retrait mal ajustée interceptée par Bernard Mendy, pour le but de la victoire.
16 octobre 2005 OM 1-0 PSG
Une page qui se tourne. Après neuf matches d’affilée sans victoire contre le PSG, les Marseillais s’imposent in extrémis 1-0 sur une tête dégueulasse de Cana, un ancien de la maison parisienne. Mais la vraie vie est ailleurs : les joueurs du PSG accusent l’OM d’avoir diffusé de l’ammoniaque dans leur vestiaire, pendant que Clara Morgane se baladait dans les coulisses du stade Vélodrome.
5 mars 2006 PSG 0-0 OM
Le coup de la farce. Pour de sombres histoires de populisme interne, Pape Diouf arrive à transformer un clasico dont personne n’attendait rien en tempête médiatique. Son plan : faire semblant de boycotter le match et envoyer l’équipe de CFA blinder à 10 derrière. Ça marche, puisque Paris se prend lamentablement les pieds dans le tapis des minots.
29 avril 2006 OM 1-2 PSG
Pour la première fois de leur histoire, les frères ennemis du ballon français se retrouvent en finale de la Coupe de France. Rien de notable, sinon une frappe de trente mètres du poussin Vikash Dhorasoo, et deux ou trois bons attentats de Mendy. Finalement, ce sont les supporters parisiens qui avaient tout prévu : « OM, droit au bus » .
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