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Copains d’avant : PSG 2020

Par Ulysse Llamas
5 minutes

Beaucoup d’hispaniques, deux superstars, un Allemand sur le banc, aucun retraité et un seul survivant dans le onze. Le PSG finaliste de la Ligue des champions en 2020 n’a pas grand-chose à voir avec celui qui s’apprête à défier l’Inter samedi. Une revue d’effectif s’impose.

Copains d’avant : PSG 2020

De gauche à droite et de haut en bas.

Leandro Paredes : Dans la famille des têtes à claques argentines, demandez Paredes, et vous serez servi : une belle centaine de jaunes en carrière, quelques insultes proférées contre ses adversaires et ses coachs, et une sacrée tronche de méchant du lycée. Sans vraiment s’affirmer au PSG, ni ailleurs, Paredes est devenu porteur d’eau et chien de la casse de Lionel Messi en sélection, comme Enzo Fernández, Alexis Mac Allister, Rodrigo de Paul et Valentin Barco, le p’tit dernier. Il est né à San Justo, et de Saint Juste, il a quand même gardé les yeux de Marco Verratti. Et quelques magnifiques passes.

Keylor Navas : Comme Dwight Yorke avec Trinité-et-Tobago, Jari Litmanen avec la Finlande ou George Weah avec le Liberia, le Costaricain a placé un « petit » pays dans l’illustre carte du football, celle que les enfants n’apprennent pas à l’école. Après avoir permis au PSG version QSI de passer un bon coup d’aspi dans ses gardiens, il a essayé de remporter la Ligue des champions sous Thomas Tuchel. Après l’échec, il a été mis sur le banc par un Italien devenu bon après avoir mangé des crampons.

Marquinhos : La formule « quelques matchs avec son club formateur en Amérique du Sud – transfert à 18 piges en Europe – réussite » n’a pas toujours fait ses preuves dans le foot moderne. Marquinhos, lui, est l’exemple que parfois, ça marche. Plutôt que de galérer à Donetsk, Empoli ou n’importe où, le Brésilien a posé ses bagages à 20 ans à Paris. Il a traîné sa bosse, pas mal de lose et quelques matchs pour dépanner latéral droit ou milieu, comme lors de la finale de 2020. Une bonne illustration du fait qu’il vaut mieux aller loin avec quelqu’un, que nulle part avec tout le monde.

Thiago Silva : Le daron de la team. Le défenseur aux lèvres charnues a passé une décennie à essayer de gagner la Ligue des champions avec le PSG, sans succès, mais qu’importe. C’est une légende. La preuve ? Il est arrivé un 14 juillet à Paris. Lucas Beraldo a du boulot. Le capi partira quatre jours après la finale de 2020, et remporte la Ligue des champions l’année d’après avec Chelsea. Avec Thomas Tuchel.

Presnel Kimpembe : En 2020, Presnel Kimpembe n’a que 25 ans, beaucoup de muscles et un superbe pied gauche. Enfant chéri du Parc, il est l’idole des jeunes, comme Vincent Lacoste (ou Reda Kateb, on s’en fout) dans Hippocrate, mais, comme Vincent Lacoste (ou Reda Kateb) dans Hippocrate, le Titi originel va découvrir un tas de trucs qui se passent dans notre corps. Pubalgie, mollets, œdème osseux, tendon d’Achille, métatarse, tout y passe. Depuis, Presnel Kimpembe se prononce Willian Pacho. Et avec les mêmes sparadraps aux poignets.

Thilo Kehrer : Arrivé avec Thomas Tuchel et un an après la catastrophe de Julian Draxler, l’Allemand est l’antithèse de ce qu’on croit être un Allemand : il est soyeux, plutôt esthétique, beau gosse et sait jouer partout en défense. Le problème, quand on dit ça, c’est qu’on est souvent excellent nulle part. Lofté en 2022, il fait les beaux jours de Monaco, tranquille.

Neymar : Dans son passage à Paris, l’homme qu’on pensait longtemps être l’héritier de Pelé a découvert quelques passions : le poker, les filles, faire la fête à Bougival et simuler une blessure pour aller à l’anniv de sa frangine pendant le carnaval de Rio. Sur le terrain, au-delà d’un sombrero à Corentin Jean et à Benjamin Bourigeaud, il aura porté le PSG jusqu’en finale de la Ligue des champions. On connaît la suite. Parti deux ans se faire la malle, et la maille en Arabie saoudite, le Ney’ tente de revenir comme un prince au Brésil, sans trop de succès pour l’instant. Reste en mémoire sa magnifique élocution dans la langue de Molière. Sur le stream de Gotaga, bien sûr.

Ángel Di María : C’est bien la peine d’avoir tout misé sur son pied gauche et rien du tout sur le physique, parce que quel pied ! Le Fideo a traîné sa tige à Benfica, au Real Madrid, un peu à Manchester United et à la Juve, bientôt à Rosario et beaucoup au restaurant Le Volver à Paris. Après avoir été initié par Pocho Lavezzi, il a accompagné tour à tour Giovani Lo Celso, Javier Pastore, Mauro Icardi, pour former la belle clique des Argentins du PSG. So 2010’.

Ander Herrera : Association prénom – nom classique en Espagne, tête de gendre idéal, expérience, fiabilité et parcours de footballeur assez kiffant, voilà Ander Herrera, le deuxième pivot que vous oubliez tout le temps quand vous cherchez le nom des joueurs de 2020. Une sorte de Pierre Ducrocq après l’heure, et version espagnole : avec un joli pied droit.

Juan Bernat : Rien ne le distingue de Jordi Alba : né sur la côte espagnole, formé à Valence, latéral gauche, 1 mètre 70, une barbe de quatre jours et un dégradé, Jean Bernard aurait pu se la couler douce en Espagne comme son aîné, mais a préféré être la coqueluche de Pep Guardiola au Bayern Munich. Qu’il quittera pour être la coqueluche de Thomas Tuchel au PSG. Depuis, il a été prêté à Benfica, et est à Getafe où, contrairement à Jordi Alba, il n’a pas encore de tête à claques.

Kylian Mbappé : Depuis cette finale de 2020, la vie du Kyk’s a connu quelques rebondissements : une rupture amoureuse (avec le PSG), la plus belle finale de l’histoire de la Coupe du monde, une vie de patron de club en échec, un week-end en Suède, et ce mot, qui lui colle à la peau : « finito ». Depuis, il a fait fermer quelques bouches en devenant le seul joueur potable du Real Madrid cette saison. Avec Modrić, bien sûr.

En direct : le grand jour de la finale PSG-Inter

Par Ulysse Llamas

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