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Prandelli rate son code

Par Swann Borsellino
3 minutes
Prandelli rate son code

Six fautes, 34 sur 40. Si la confiance n’était déjà pas au top, la télécommande elle, ne ment pas. A la tête d’une équipe bis peu convaincante, Cesare Prandelli a raté son code. Battu par les USA de Jürgen Klinsmann, le sélectionneur italien pourra retenter sa chance dans quelques mois. D’ici là, il faudra passer quelques heures en salle de code.

Italie – USA : 0-1

But : Dempsey pour les USA
Mais qu’est ce que Mario Balotelli pouvait bien faire, pendant que ses compatriotes qui ont passé avec succès le test de l’éthique de Cesare Prandelli, foulaient la pelouse pourrie de Gênes ? Quoi qu’il ait pu faire, Super Mario a certainement été plus efficace et entreprenant devant son verre ou sa console de jeu que Sebastian Giovinco et Alessandro Matri devant le but de Tim Howard. En promenade tranquille sur l’étrange verdure de Gênes, les coéquipiers de Gianluigi Buffon n’ont pas convaincu. Pire, la Squadra Azzurra a inquiété. Muette offensivement et statique au milieu du terrain, la sélection italienne a livré l’une des pires prestations depuis la prise de pouvoir de Cesare Prandelli. Inquiétant à quelques mois de l’Euro 2012.

Ce qui est bien, avec l’Italie, c’est qu’au pire des cas, si on s’ennuie, on peut regarder Andrea Pirlo et sa jolie crinière gambader avec élégance sur la pelouse. Ce qui a été moins bien, ce mercredi soir, c’est que la classe du milieu de terrain de la Juventus Turin a été le seul divertissement des tifosi azzurri. Perdu dans l’axe de la pelouse, sans personne à qui donner le ballon, le maître à jouer piémontais a été le seul capitaine à bord d’un navire qui a beaucoup trop ressemblé au Costa Concordia. Il faut dire qu’avec un Matri apathique et un Sebastian Giovinco qui n’a toujours pas compris la règle du hors-jeu, la donne n’était pas facile. Alors bien sûr, l’adversaire n’est pas farouche, et il n’y a guère que Jozy Altidore, qui ne vienne taquiner une charnière pataude Barzagli-Obgbonna. Mais quand même. Sur sa lancée napolitaine du moment, Christian Maggio tentera bien quelques débordements, mais ni Thiago Motta, ni Matri, ne parviennent à transformer ses offrandes. Face à la naïveté des offensives ritales, les Ricains jouent le piège du hors-jeu, et ça marche. L’arbitre siffle la fin de la mi-temps la plus longue de 2012.

Quinze minutes de pause, le temps d’essayer de se dire que l’Italie va reprendre les choses en main. Neuf minutes, le temps pour Clint Dempsey, mis en orbite par Jozy Altidore, pour tromper Buffon du pied droit. La sanction est sans appel, le but pas franchement méritée, mais 1-0 pour les States. Riccardo Montolivo et Giorgio Chiellini sont entrés en jeu, Borini, De Rossi et Pazzini suivront, mais la physionomie du match ne change pas. L’Italie garde la balle, les Américains font un footing. Giuseppe Rossi lui, tweete, mais on aurait plutôt envie de le voir sur la pelouse. Ce dernier match de l’Italie avant l’annonce de la liste de 23 qui iront en Ukraine et en Pologne a juste été l’occasion pour les Américains de décrocher la première victoire de leur histoire sur l’Italie. Et pour les supporteurs de la Squadra de se dire que, peu importe ce qu’il faisait, Mario Balotelli aurait été bien mieux à la pointe de la Squadra Azzurra.

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