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Paris sonne la messe

Par Raphael Gaftarnik
3 minutes
Paris sonne la messe

Paris n'a pas manqué l'occasion de prendre trois points d'avance sur Lyon au classement. Au terme d'un match globalement maîtrisé et à peine troublé par la réduction du score de Maïga, le PSG s'impose 3-1 et se rapproche du titre. Évidemment, inlassablement.

PSGMetz (31)

M. Verratti (25′), E. Cavani (42′), van der Wiel (77′) pour Paris S-G , M. Maïga (53′) pour Metz.

Et si Paris n’avait eu qu’à attendre le bon moment pour accélérer ? Jamais devant, toujours au contact, le PSG se porte désormais au sommet de la Ligue 1. Et le pire, c’est que le club de la capitale n’a pas eu besoin de forcer ces dernières semaines pour se débarrasser de Lyon. Une volée face à Lille et, ce mardi, un match tranquille contre Metz suffisent désormais à envisager le titre comme une évidence. Car dans un Parc des Princes à l’ambiance de milieu de semaine, les Parisiens n’ont eu aucun mal à se débarrasser de Messins vaillants à défaut d’être talentueux. Appliqué, distillant son talent avec parcimonie, Paris a joué tranquille, sans excès, ne s’offrant qu’une quinzaine de minutes de frisson suite à la réduction du score de Maïga. Trop peu pour trembler, trop peu pour lâcher le trône. Un trône sur lequel Paris vient de poser une bonne fesse.

Verratti, seconde !

Pour Laurent Blanc, pas question de galvauder ce match, soit-il placé un mardi, soit-il contre un adversaire qui n’affiche pas les qualités d’un trouble-fête. Alors, hormis Sirigu qui a chopé la talalgie de Zlatan, c’est avec un milieu au complet et une ligne d’attaque ayant fait ses preuves contre le LOSC que le coach parisien s’apprête à reprendre la tête. L’effet, lui, s’il est moins fulgurant que contre les Nordistes, est tout aussi immédiat. Les Grenats sont privés de ballon et courent après les transmissions de la bande à Verratti. Et si la défense de Cartier reste unie, voire très prudente, l’ouverture n’est qu’une question de temps. Un temps qui ne résiste pas à Javier Pastore et ses pieds touchés par la grâce. Le décalage aux abords de la surface est parfait, le tir de Marco aussi. Ô surprise ! Les filets, si peu habitués à accueillir un ballon de l’Italien, en tremblent encore. Après ça, le PSG ne peut que dérouler. Et si Cavani laisse d’abord le cuir lui caresser les talons, la seconde ouverture, une nouvelle fois signée Pastore, est décisive pour l’Uruguayen, auteur d’un piqué maîtrisé au-dessus de Mfa. 2-0, circulez, Paris a pris le contrôle de la soirée.

Se faire peur, à peine

Oui mais voilà, Metz est mené sans avoir véritablement souffert. Alors, dos au mur, et la brise de la relégation sur la nuque, les hommes de l’Est se découvrent. Une bonne idée face à ce Paris qui adopte le rythme d’un sénateur. Bouna Sarr tire : râteau. Bouna Sarr déborde : bingo. Car, à la réception de la passe du feu follet grenat, Modiba Maïga s’échappe du marquage de Thiago Silva et place son crâne. Poteau, but, célébration empreinte de suffisance, et Metz s’apprête à faire trembler ce PSG si serein concernant les trois points. Mouais… Hormis une frappe offerte à Sirigu, Metz n’arrivera plus à forcer le verrou parisien tout en essuyant les quelques accélérations de Lavezzi et consorts. Finalement, Van der Wiel se chargera de clôturer les minces espoirs grenats. Débordement, ou plutôt boulevard, tir à peine croisé, légère erreur de Mfa : Paris file comme cette frappe, c’est-à-dire tout doucement, vers cette première place qui lui tendait si gentiment les bras. Plus que quatre matchs, et une petite cartouche à pouvoir griller, et le PSG le savourera pleinement. Rendez-vous est clairement pris pour mai.

⇒ Résultats et classement de L1

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Par Raphael Gaftarnik

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