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Mourad Meghni : « J’ai toujours voulu jouer pour l’Algérie  »

Propos recueillis par Christophe Gleizes, à Constantine (Algérie)
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Mourad Meghni : «<span style="font-size:50%">&nbsp;</span>J&rsquo;ai toujours voulu jouer pour l&rsquo;Algérie <span style="font-size:50%">&nbsp;</span>»

On le croyait perdu pour le football. Après plus de deux ans de blessures et d'inactivité, Mourad Meghni s'est pourtant relancé en Algérie, sous les ordres d'Hubert Velud. Souriant et serein, l'ancien « nouveau Zidane » reçoit autour d'un diabolo citron pour faire le bilan d'une carrière décousue, entre surmédiatisation intempestive, blessures à répétition et bi-nationalité.

Pour revenir à ton transfert, tu appréhendais le retour en France ?

J’ai signé à Sochaux, mais ma tête était encore en Italie. Je m’en rappelle bien, je n’étais pas prêt mentalement à quitter Bologne. Cela s’est vu sur le terrain…

Effectivement, cela ne s’est pas très bien passé.

J’arrive en août, à la fin du mercato, après qu’ils ont vendu plusieurs mecs importants : Oruma, Monsoreau, Matthieu et d’autres joueurs. Et ils me recrutent avec Dagano et un Suisse… Je sais même plus comment il s’appelle (Arnaud Bühler, ndlr). Il n’y avait quasiment pas de recrues pour compenser. Forcément, on a eu du mal toute l’année. Pendant la première partie de saison je joue quasiment tous les matchs. Mais le souci, c’est qu’on enchaîne les défaites et les matchs nuls, je me rappelle même pas avoir gagné. En deuxième partie de saison, ça s’est mal goupillé : je me blesse, une déchirure. À peine de retour à l’entraînement je fais une rechute : je me prends une béquille sur le mollet, avec risque de phlébite. Je suis resté indisponible pendant trois mois. Vu que j’étais en prêt en option d’achat, ils n’ont pas levé l’option. Donc je suis rentré à Bologne. C’était décevant, mais l’année d’après, je fais une très bonne saison avec le club en Serie B, et derrière, la Lazio s’intéresse à moi.

Le grand transfert de ta carrière…

Passer de la Serie B à la Ligue des champions, pour moi, c’était un rêve. Franchement j’étais content, j’ai côtoyé des joueurs comme Rocchi, Pandev, Ledesma, Mauri… Ce n’était pas la grosse Lazio de l’époque, mais ça reste quand même la Lazio. C’est comme si tu signes à Marseille à un moment où c’est pas terrible, on s’en fout, tu joues quand même à Marseille. Je ne pouvais pas refuser. Walter Sabatini, le directeur sportif qui est à la Roma, m’aimait beaucoup.

Qu’est-ce qui t’a plu à la Lazio alors ?

Pas grand-chose (rires). Pour être honnête, je ne m’y suis pas beaucoup plu. À l’époque, je me disais : « Ouais, c’est la capitale » , mais finalement, cela ne m’a pas emballé. Enfin, je dis ça, mais c’était une expérience. Je ne regrette pas. J’ai découvert le Stadio Olimpico, une ambiance exceptionnelle. J’ai connu Formello, le centre d’entraînement où il y a des gardes en permanence. Tu sens que tu arrives dans un gros club. Mais justement, je me sentais oppressé, je n’étais plus dans mon cocon. Clairefontaine, Bologne, c’étaient des ambiances qui me correspondaient. Là, j’avais du mal, je connaissais pas grand monde, et puis je ne me suis pas trop acclimaté avec les gens de la ville.

Ils sont fous, ces Romains…

C’est un public difficile. Ils sont arrogants, ils connaissent tout, ce sont les meilleurs… Et surtout si t’es joueur, quand ça va pas, ça devient vite insupportable. Si ça se passe bien, comme maintenant, tu t’y plais forcément. Mais nous, on a vécu deux années difficiles, dont une année où on a vraiment failli être relégués. Chaque début de semaine, les supporters se réunissaient pour nous mettre la pression à l’entraînement. Les carabiniers étaient là pour nous protéger. Tous les jours, il fallait parler aux supporters, ça m’a saoulé. Sur ça, je suis un peu plus français : « Laisse-moi jouer au foot, merde. » Si on entre sur le terrain, c’est pour gagner, on fait pas semblant, donc ça sert à rien de venir me faire chier. Cela va rien changer, ça va même plus me saouler qu’autre chose.

En attendant, cette année 2009 avec la Lazio reste le sommet de ta carrière…

Effectivement, je gagne la Coupe d’Italie. Mais bon, tout ne s’est pas passé comme prévu. Les tours précédents, je fais des bons matchs, mais le jour de la finale, le directeur sportif, un Albanais, ne me met pas dans les 18 exprès pour me titiller. C’était un Albanais avec qui j’ai joué à Bologne. Ce gars m’avait vu jouer à un super bon niveau, et il estimait que je ne montrais mon talent que partiellement à la Lazio. Pour lui, je n’étais pas assez constant. Donc il me met pas dans les 18 pour la finale, ce qui m’a laissé un goût amer. Pendant le match, il est venu me voir en tribunes et il m’a dit : « J’ai fait exprès de te punir, pour que tu te réveilles. » Il se sentait un peu comme mon grand frère, donc ça passait, je ne pouvais rien lui dire, mais j’étais énervé. Cela s’est mal terminé, mais bon, j’ai fait partie du groupe, donc je l’ai gagnée, cette Coupe d’Italie, ça fait partie de mon palmarès.

Tu as aussi connu tes premières sélections en équipe nationale…

Pour ce qui est de l’Algérie, très tôt, ils se sont penchés sur mon cas. Avant même que je ne joue avec les Espoirs. Ils voulaient que je choisisse assez vite la sélection. Je leur ai dit de venir discuter avec moi, mais à l’époque, l’Algérie, c’était beaucoup moins sérieux que ce qu’est l’équipe nationale aujourd’hui. Ils n’étaient pas venus, ils devaient revenir, mais ça a traîné. Entre-temps, j’ai joué avec les Espoirs tricolores, donc c’était mort. Mais bon j’ai toujours eu la volonté de porter ce maillot. C’était le cœur qui parlait, je me disais que si j’avais un jour l’opportunité, je voulais défendre le maillot algérien.

Tu ne te sens pas français ?

Je me sens français, comme je me sens portugais ou algérien, j’ai la triple nationalité (rires). Enfin portugais, j’ai pas le passeport. Cela ne me sert à rien, mais je pourrais l’avoir dans l’absolu. Mais voilà, je me suis toujours senti davantage algérien et portugais, plutôt que français. À la base, je n’ai pas de sang français. J’ai grandi en France, mais je n’oublie pas d’où viennent mes parents. Après, c’est clair que je dois beaucoup à la France, à la formation française, à Clairefontaine. Il n’y a pas de problèmes là-dessus, je le reconnais volontiers. Mais je ne peux pas aller contre mon cœur. Souvent les gens critiquent, ils ne comprennent pas, mais bon c’est mon choix.

Tu comprends les débats sur les binationaux qui ont agité l’opinion ?

Oui, je peux comprendre. Tu formes un joueur pour qu’au final, il ne serve pas à l’équipe nationale, ça pose problème. Mais des fois, aussi, leur politique est un peu contradictoire. Ils vont chercher de jeunes africains pour les faire jouer et gagner de l’argent dessus, et après ils s’étonnent. Soit tu formes uniquement les joueurs que tu as en France, et tu arrêtes d’aller chercher les Africains, soit tu laisses libre le choix à tes joueurs. Après ce sont des débats qui ne servent à rien. Je suis seulement pour la liberté de choisir tes couleurs.
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Comment cela se fait que tu aies pu jouer avec la sélection algérienne finalement ?

En 2009, une loi est passée. Comme quoi si on a joué en espoirs, on peut quand même jouer en équipe nationale dans une autre sélection. Pour tout te dire, j’ai été le premier joueur à en bénéficier.

Être précurseur, c’est ton truc en fait…

Bah, faut croire que oui (rires).

Parmi les moments chauds que tu as passés avec la sélection, il y a eu le caillassage organisé du bus en Égypte…

Ouais, on en parlait encore tout à l’heure avec quelques coéquipiers. On arrive, on est bien accueillis par la délégation à l’aéroport. Jusque-là, tout va bien. Et là on sort de l’aéroport, guet-apens, les flics se barrent. On se retrouve entourés de jeunes qui balancent des pierres grosses comme mon poing. On était allongés dans le bus. Toutes les vitres étaient cassées.

On fait quoi dans ces moments-là ?

Bah, on se protège. Et on se pose des questions. Est-ce que ça va finir ? Est-qu’ils vont rentrer ? Comment on va se défendre ? Qu’est-ce qui va se passer ? Cinq joueurs ont été gravement blessés.

Toi qui te plains des supporters italiens un peu passionnés, force est de reconnaître que les supporters en Afrique sont plutôt chauds aussi…

Oui, mais c’était en Égypte. En Algérie, j’ai eu la chance de ne connaître que des bons moments, comme la qualification pour la Coupe du monde. Le seul souci que j’ai eu, c’était après la Coupe du monde, un match amical qu’on perd à domicile contre le Maroc. Là, ça a été dur. C’était un match au stade du 5 juillet, les supporters nous balançaient à la gueule des bouteilles dans lesquelles ils avaient pissé.

Ah oui quand même…

Oui, ils sont chauds ici (sourire). Mais pour l’essentiel, je n’ai connu que les bons moments.

Ton plus gros regret au final, ça restera ton absence à la Coupe du monde 2010…

Effectivement. Pour ça, j’ai toujours dans la bouche un goût d’inachevé. D’autant plus que j’ai participé à la qualification. J’étais sûr à 99% de faire partie du groupe, l’entraîneur voulait me prendre. Seule une blessure pouvait me l’enlever. Et voilà. Je me suis blessé à mon retour de la Coupe d’Afrique en février. La Coupe du monde était en juin. J’ai essayé de me soigner en évitant l’opération, car je n’aurais pas eu le temps de revenir. Mais ça n’a pas suffi. Et finalement, je me suis fait opérer pendant l’été, avec plusieurs mois de retard.

Ce qui n’a pas vraiment plu à la Lazio…

Oui, d’autant plus que je partais souvent à l’étranger pour me faire soigner. Je n’étais pas souvent à Rome, le président commence à s’énerver contre moi. Dès le départ, il me répète que c’est pratiquement impossible d’être prêt, que je dois me faire opérer avant pour être disponible avec le club en début de saison. Donc c’était tendu. Fin septembre, je reviens finalement à la Lazio, et je rechute direct. Encore des douleurs au genou. Je perds encore plus de temps. Au final, je ne suis opérationnel qu’en février. À partir de ce moment, je me retrouve souvent dans les 18, mais l’entraîneur ne me fait jamais jouer. L’équipe tournait bien, il n’y avait pas besoin de changer. Il me restait un an de contrat. Et c’est à ce moment-là qu’est arrivée une offre du Qatar.

Tu avais déjà été sollicité avant…

Oui, j’avais déjà eu des offres à l’époque, mais j’avais refusé. J’ai aussi eu des offres de Turquie, assez intéressantes au niveau du salaire. Parce qu’il faut savoir qu’à la Lazio, j’avais un tout petit salaire, un des plus petits de l’équipe. À Bologne, j’avais un salaire de Serie B, et quand je suis arrivé à la Lazio, j’ai continué sur la même lignée. Je pensais arriver à la Lazio et avoir un vrai salaire, mais ça n’est jamais arrivé. Donc le Qatar, c’était pour assurer mes arrières.

Tu avais seulement 27 ans. Tu ne penses pas que c’était un peu trop tôt encore ?

C’est pas ça. Je revenais d’un an et demi de blessures, c’était dur. Si je reste à la Lazio, où il me reste un an de contrat, et que l’entraîneur continue à ne pas me faire jouer, il se passe quoi ? Il ne comptait pas sur moi, donc j’aurais dû rester encore six mois sans jouer ? Je savais pas trop quoi faire. Je revenais d’un an et demi d’inactivité et il m’a semblé important de mettre ma famille à l’abri.

On ne te juge pas…

Non, mais j’explique, pour que les gens comprennent. Je voudrais bien me faire comprendre. Parce que c’est vrai qu’à 27 ans, j’ai une famille, j’avais deux enfants déjà, pas grand-chose de côté. J’ai jamais été dépensier, mais j’avais quoi ? Un appartement. C’était pas énorme. Donc voilà, après arrive cette proposition, je signe au Qatar trois ans, au final j’ai fait que deux ans là-bas…

Là encore, ton parcours a été émaillé de blessures à répétition…

Oui, j’ai encore eu la poisse. Franchement, on ne va pas se mentir, je suis un Abou Diaby. Une semaine avant de débuter le championnat, on fait un match amical, et là, un mec me tacle, grosse entorse de la cheville. Là-bas, il faut savoir que tu n’as le droit qu’à trois professionnels par équipe. Il y avait moi, un Brésilien et un Syrien. Le Syrien était blessé longue durée, c’était sûr qu’il ne pourrait pas jouer avant longtemps. Donc le cheikh mettait la pression au kiné pour que je me rétablisse rapidement pour le début du championnat, pour qu’il y ait au moins deux professionnels sur le terrain. Ma cheville était encore gonflée, mais je me force, je joue quand même. Et là, je me claque la cuisse. C’était sûrement lié à la cheville. Résultat, je reste un mois et demi sans jouer. Sauf que là-bas, le championnat est court, donc quand je reviens en novembre, il ne restait que deux matchs à jouer. Derrière, en janvier, ils me disent d’aller me préparer physiquement dans un centre, pour être bien en forme. Je dis ok, pas de problèmes. Et quand je reviens, je découvre qu’ils m’ont remplacé dans l’effectif par un Sénégalais. Ce qui fait qu’on est quatre étrangers et que je ne peux plus jouer. Et au final, effectivement, je ne joue pas, je ne suis jamais dans la liste. Heureusement, j’ai pu rebondir par la suite à Lekhwiya, le club de Djamel Belmadi.

Tu finis même champion du Qatar…

J’étais censé faire seulement six mois avec eux, car ils avaient enrôlé un jeune Tunisien. Comment il s’appelle lui aussi ? Ils en parlaient à Lille, c’est un ailier. (il réfléchit) Ah voilà, Youssef Msakni. Il arrivait au mois de janvier. Moi, j’ai fait la première partie de saison, ça s’est bien passé, mais bon, je me suis encore blessé, j’ai eu les problèmes de cartilage au mois de mai. C’était encore galère.

As-tu été passionné par le championnat local ?

Bah franchement, j’aimais bien, malheureusement je n’ai jamais été dans de bonnes conditions. Ce qui est dommage là-bas, c’est qu’ils ne te laissent pas le temps de revenir quand tu es blessé. Ils n’ont que trois joueurs pros, donc ils font tout pour que ces trois joueurs-là soient sur le terrain. Les autres joueurs ont des contrats, certes, mais ce sont des amateurs. À part Lekhwiya qui naturalise des Brésiliens, des Ivoiriens ou des Français, ce sont tous des joueurs locaux pas terribles…

Tu peux le dire, ils ne savent pas jouer ?

Bah, c’est dur, tu vois, ils ont un petit niveau. Tu fais le une, t’as pas le deux. Ou t’as le deux et débrouille-toi (rires). Si t’es dans une mauvaise équipe, ça devient vite difficile.

Tu as aimé le pays, sinon ?

Ah, j’ai adoré. Superbe expérience. Une qualité de vie incomparable. Il fait beau presque toute l’année, 35 degrés en permanence, même s’il fait un peu trop chaud en été. Et puis c’est super moderne. Il y a tous les restaurants que tu veux, des beaux endroits à visiter. En famille, tu es bien, il y a la sécurité, tes enfants peuvent jouer dehors, ça craint rien. Tu peux laisser les clefs de ta voiture, contact allumé, tu reviens après et tu la retrouves au même endroit. Et puis après, en étant musulman, c’était pas mal, tu t’adaptes aux horaires, c’est plus facile. Non franchement, j’ai bien aimé. À part le foot qui ne s’est pas bien passé (rires).

Tu n’as pas eu des problèmes par la suite, comme c’est arrivé à d’autres ?

Il y a beaucoup d’histoires de joueurs avec le Qatar, mais en ce qui me concerne, ils ont été corrects et m’ont laissé partir. Ma dernière année, on a négocié, on s’est mis d’accord et puis voilà.

Derrière s’ouvre donc ta longue période d’inactivité. On ne pensait pas te revoir un jour sur un terrain.

Quand je suis rentré, je me suis fait opérer des deux genoux au mois d’octobre. J’ai commencé les soins, et puis ça a traîné un petit peu. Un an a passé. Les petits étaient scolarisés en France, je me suis habitué à rester chez moi. J’étais un peu saoulé de toutes mes blessures, depuis 2010, vraiment, je galérais.

Tu pensais vraiment arrêter ?

D’un côté, je voulais arrêter. Je me disais que les douleurs n’allaient jamais finir. Et de l’autre, je me disais que je n’avais encore que 29 ans, que je pouvais encore rebondir. Je suis allé aux États-Unis voir un spécialiste, je me suis renseigné, mais à la vérité, j’étais très mitigé, je ne savais pas quoi faire. Je jouais quand même avec des amis, et je voyais que je n’avais pas trop mal. Donc derrière, mon frère m’a dit de faire du futsal, histoire de m’amuser. Et voilà où j’en suis aujourd’hui.

À 31 ans, qu’est-ce qui te motive maintenant ?

Reprendre du plaisir. Je me dis que c’est que du bonus. Je ne croyais plus revenir. Tant que mon genou tient le choc, je continue.

Tu te vois rester longtemps en Algérie ?

Je ne sais pas. J’ai signé deux ans, il se peut que je ne fasse qu’un an, on verra. Ce qui est sûr, c’est que mon fils commence à grandir et j’aimerais bien qu’il me voit jouer un petit peu avant que je n’arrête. C’est une petite motivation en plus.

Avec le recul et l’expérience, quel regard jettes-tu sur ton parcours contrasté ?

Je reste fier de la carrière que j’ai eue. J’ai réalisé mon rêve d’enfant, ce qui n’est pas donné à tout le monde. Malgré toutes les blessures, j’ai toujours relevé la tête, toujours réessayé. J’ai connu la Ligue des champions, la Coupe d’Afrique, les qualifications pour la Coupe du monde. J’ai touché du doigt le très haut niveau, et ça m’a plu.

La première partie de l’interview de Mourad, c’est ici.

Propos recueillis par Christophe Gleizes, à Constantine (Algérie)

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