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Marvin Martin peut-il retrouver la lumière ?

Par Nicolas Jucha
Marvin Martin peut-il retrouver la lumière ?

Avec seulement 90 minutes dans les jambes cette saison, Marvin Martin semble encore englué dans une spirale de blessures et contre-performances. Mais alors qu'il revient progressivement à la compétition, à Lille, on assure croire à un retour du joueur à son meilleur niveau. Dès samedi contre Bastia pour décoincer l'attaque des Dogues ?

Début septembre 2015, temps ensoleillé au domaine du Luchin. Sur le terrain d’entraînement du LOSC, Hervé Renard dirige la séance collective, sous forme d’oppositions sur demi-terrain. À l’écart, deux joueurs trottinent avec l’un des préparateurs physiques du club. Parmi eux, on retrouve Marvin Martin, en phase de reprise après une déchirure au mollet pendant la préparation. Pour l’ancien meneur de jeu sochalien, la spirale négative peut paraître sans fin, lui préfère néanmoins garder espoir. Son retour à la compétition le 29 septembre, 23 minutes lors de la défaite à domicile contre Nantes (0-1), a d’ailleurs justifié des propos encourageants de son entraîneur en conférence de presse. « J’attends beaucoup de lui et sur ce que je vois la semaine, je suis persuadé qu’il va revenir à son meilleur niveau. » Il faut dire que le double champion d’Afrique avec la Zambie, puis la Côte d’Ivoire n’a pas trop le choix. Avec une attaque grippée – 6 buts en 12 matchs – qui repose sur les inspirations de Sofiane Boufal, Renard sait qu’il aurait tout à gagner à récupérer un Martin version Sochaux 2011-2012. « C’est un garçon qui respire le football, il peut bonifier le collectif par sa technique et sa simplicité dans le jeu. » Et qui pourrait donc délivrer quelques galettes et caviars à Baptiste Guillaume, Yassine Benzia ou Gadji Tallo, tous dans l’attente de débloquer leur compteur buts.

Marvin Martin : « On dit parfois : « Je vais arrêter », mais c’est oublié le lendemain »

De son côté, le milieu de terrain international sait que les attentes sont toujours élevées le concernant, ne serait-ce que parce qu’il reste le joueur le plus cher de l’histoire du LOSC depuis son arrivée, contre 10 millions d’euros après l’Euro 2012. Écarté des terrains à cause de son genou droit depuis décembre 2014, il pensait tenir le bon bout à son retour dans le groupe lillois en juillet, avant de se déchirer le mollet. Une nouvelle casse qui a retardé sa préparation et ajouté un peu plus au mal-être du blessé : « C’est difficile lorsqu’on est blessé. C’est une expérience que je ne souhaite à personne. Il a fallu beaucoup de force mentale. Mais j’ai toujours essayé de garder le sourire. Il existe des cas bien plus dramatiques. » Même si pour lui, peut-être plus que pour les supporters lillois, le temps a été particulièrement long, et la situation pénible : « Les copains partent s’entraîner pendant que vous restez à l’infirmerie. On rate les séances, les matchs… On se sent écartés, même si ce n’est pas volontaire. » Mais en dépit des difficultés quotidiennes, il assure n’avoir jamais lâché : « On dit parfois des phrases. Du genre : « Je vais arrêter. » Mais c’est oublié dès le lendemain. Je ne baisse pas la tête facilement. »

Michel Seydoux n’a pas peur de faire Gourcuff avec Martin

À lui désormais de prouver qu’il peut retrouver son meilleur niveau, celui pour lequel Lille lui avait donné l’un des 20 meilleurs salaires de Ligue 1. Ce retour sur investissement, Michel Seydoux avait indiqué y croire dans le journal L’Équipe. Sans ignorer que le schéma Marvin Martin ressemble à moindre échelle, en tout cas celle du LOSC, à celui de Yoann Gourcuff à Lyon, un joueur recruté pour faire passer un cap au club, mais qui n’a finalement jamais trouvé ses marques pour s’installer sur la durée. À Lille néanmoins, Martin a fait le choix de miser sur la stabilité : en étalant ses larges émoluments via une prolongation jusqu’à 2019, ainsi qu’en refusant d’aller se retaper un moral en prêt à Guingamp cet été. Le Parisien de naissance est bien décidé à revenir en haut de l’affiche, mais il veut le faire dans le Nord.

Par Nicolas Jucha

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