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Marseille veut revoir un printemps

Par Adrien Hémard-Dohain
4 minutes
Marseille veut revoir un printemps

Pointés du doigt après leurs deux défaites inaugurales en Ligue des champions, les Marseillais ont profité de la double confrontation face au Sporting pour renverser la table et la hiérarchie du groupe D. Ils sont désormais deuxièmes de leur groupe, avec leur destin entre leurs mains.

Le front encore perlant de sueur, Amine Harit n’a pas le temps de savourer la victoire des siens sur la pelouse du Sporting. Le coup de sifflet final vient d’être donné, Laurent Paganelli se jette sur le Marocain, une nouvelle fois étincelant, pour analyser la belle victoire olympienne face au Sporting (2-0). « La victoire est méritée. On est venus jouer contre une équipe qui a été très bonne à domicile contre Tottenham. On a bien géré. Sur les deux matchs, on a été supérieurs », appréciait le passeur décisif sur le but du break. Avant d’ajouter : « Il faut continuer, il nous reste deux grosses batailles à livrer. Il fallait une grosse force de caractère pour revenir après deux défaites. Mais il ne faut pas s’enflammer. » Deux grosses batailles pour aller chercher une qualification en huitièmes de finale de C1, chose que l’on n’osait plus imaginer après les deux défaites inaugurales.

L’OM revient de loin

À l’issue de cette double confrontation face au Sporting, l’OM est totalement relancé dans sa course à la qualification. Avec six points au compteur, les Marseillais passent devant le Sporting à la faveur de leur différence de but particulière, et grimpent même à la deuxième place de la poule, un point derrière Tottenham, qui sera le dernier adversaire olympien au Vélodrome. Avant cela, l’OM pourra se rapprocher des huitièmes en cas de victoire à Francfort, dernier avec 4 points, lors du prochain déplacement, qui s’annonce bouillant. Pas de quoi effrayer cet OM-là, à qui l’on promettait une soirée infernale à Lisbonne, mais qui a su se la rendre facile. Presque trop. Présents dès le coup d’envoi dans l’impact, mais aussi dans la justesse technique, les Marseillais étaient sans conteste au niveau de la Ligue des champions face à un Sporting hors du coup.

Dominateurs, ils ont, à l’image des 1200 supporters présents, semblé chez eux toute la soirée. « On revient à six points, avec la manière, on est très contents. Il n’y a pas eu trop de déchet ce soir, on a été costauds. On a répondu présent, on peut être fiers de nous », s’enorgueillissait Valentin Rongier dans les couloirs, au micro de Canal+. Si les erreurs du Sporting, provoquées par l’intensité marseillaise, ont une nouvelle fois bien aidé l’OM, il ne faut pas minimiser la performance des hommes d’Igor Tudor au stade José-Alvalade. Il s’agit en effet de la première victoire tricolore en terre portugaise en C1, mais aussi du premier succès marseillais à l’extérieur en C1 depuis le renversant Dortmund-Marseille de 2011, qui avait précédé une épopée jusqu’aux quarts de finale. De là à dire que l’OM s’y hissera de nouveau cette année, il y a plusieurs grands pas qu’il ne faut pas franchir pour l’instant.

Toutefois, Igor Tudor et ses troupes ont de quoi aborder la suite sereinement. D’abord, parce qu’en dehors des cadres solides depuis le début de la saison (Sánchez, Mbemba, Guendouzi…), d’autres montent en puissance, à l’image de la paire Rongier-Veretout, aussi convaincante que lors de la défaite inaugurale à Tottenham. Ces Marseillais s’appuient également sur un Amine Harit toujours aussi irrésistible, à l’origine des deux buts, et des revenants à l’image de Leonardo Balerdi. Le mérite revient aussi en grande partie à Igor Tudor, qui a mis la main sur son onze type. Novice en C1 en tant que technicien, l’ancien défenseur turinois a trouvé la formule pour aborder ces rencontres. Ce qu’il faudra reproduire dans deux semaines à Francfort, pour peut-être valider sa place en huitièmes, ce qui serait le cas si l’OM bat l’Eintracht et que Tottenham domine le Sporting. La réception des Anglais serait alors une finale pour la première place. Mais tout ça est encore loin. En deux matchs de C1, il peut s’en passer des choses. Marseille ne le sait que trop bien.

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Par Adrien Hémard-Dohain

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