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L’OL tire à blanc

par Matthieu Darbas, au Vélodrome
L’OL tire à blanc

Il aura manqué beaucoup de choses à ce triste Olympique lyonnais pour venir faire trembler les Marseillais dans leur base (1-0). Résultat d'insuffisances devant et d'un pari manqué derrière.

Il y a eu 7 tirs à Rennes pour le premier match de Laurent Blanc (3-2), 21 à Montpellier (1-2), 6 contre Lille (1-0) et 11 contre Marseille (1-0) ce dimanche soir. Globalement, cet Olympique lyonnais en guérison n’enflamme pas souvent les surfaces de réparation adverses depuis l’arrivée de l’entraîneur français en octobre dernier. En plus de manquer cruellement d’idées au Vélodrome pour le compte d’un Olympico mollasson, les Gones n’ont pas véritablement montré d’envie. Il y a de quoi nourrir quelques regrets quand on sait que ces mêmes Marseillais ont laissé beaucoup de force plus tôt dans la semaine.

Insuffisance offensive

« On a manqué de solutions en première période. En ne faisant qu’une seule mi-temps, ça devient difficile de revenir avec des points. Je suis assez déçu de la première, mais satisfait de la deuxième, même si le jeu était haché. » En conférence de presse, Laurent Blanc joue cartes sur table et explique en toute transparence ce qui a manqué aux siens ce dimanche soir. En commençant par le principal : marquer des buts. « C’est la chose la plus difficile à faire dans le football, et à Lyon, on a des gens qui savent le faire. » Problème, comment trouver le chemin des filets quand ses attaquants touchent trop peu de ballons, et trop loin de la zone dangereuse ? Avec 26 ballons touchés par Alexandre Lacazette et 17 pour Moussa Dembélé, les deux avants-centres sont les Lyonnais qui ont touché le moins le cuir ce dimanche soir. Entré à la pause, Karl Toko-Ekambi comptabilise par exemple 27 touches de balle. Bien insuffisant pour trouver la faille dans le bloc marseillais. « Après, il y en a qui tirent une seule fois et qui marquent, et j’ai la chance d’avoir des joueurs qui ont prouvé tout au long de leur carrière qu’ils savaient le faire,rétorque le tacticien français, avant de s’en prendre finalement aux créateurs de ses rangs,le problème est qu’il faut réussir à s’amener les buts. C’est ce qui nous a manqué ce soir. L’animation dans les couloirs a été par exemple compliquée et vraiment moins bonne qu’à Montpellier. » Les entrées de Karl Toko Ekambi et Jeff Reine-Adélaïde à la pause ont apporté de la profondeur à l’OL, qui s’est créé deux occasions intéressantes à quinze minutes d’intervalle. Plus percutants, les deux joueurs ont trouvé plus d’idées qu’Houssem Aouar, nettement en dedans au Vélodrome. Mais encore une fois, difficile d’espérer ouvrir un bloc dense et compact sans courses. « Ce n’est pas un problème physique, ni tactique. Il a manqué de mouvements et de solutions face au pressing haut de Marseille », en conclut Blanc à la fin de la partie.

Pari assumé

Les 70 000 spectateurs de l’enceinte phocéenne l’avaient de toute façon compris d’entrée : Lyon n’était pas venu au Vélodrome pour emballer la partie, s’ouvrir et tenter de transpercer désespérément une ligne de cinq Marseillais, particulièrement bas sur le terrain la dernière demi-heure de jeu. Non, Laurent Blanc avait des intentions plus défensives. Et sur ce plan-là, les Gones avaient bien révisé leur fiche. En décidant de densifier l’entrejeu pour cadenasser la paire Rongier-Veretout, ô combien en forme lors de la réception des Spursmardi dernier dans le cadre de l’ultime rendez-vous de la phase de poules de la Ligue des champions (1-2), le staff lyonnais est venu avec les armes nécessaires pour contrer les plans de Tudor. Objectif : empêcher les milieux de terrain de l’OM de se projeter facilement, de récupérer les seconds ballons et de remporter tous les duels. La titularisation du jeune Johann Lepenant au milieu de Maxence Caqueret et Thiago Mendes va dans ce sens. Du monde au milieu, peu d’occupation des ailes : voici donc le pari pleinement assumé des Lyonnais ce dimanche. Un plan de jeu littéralement troué par Alexis Sánchez à la moindre apparition dans l’entrejeu. Dès que l’attaquant chilien décrochait et remisait justement en une touche de balle, Rongier et Veretout trouvaient plus facilement les couloirs, bien vides donc. « On a joué à quatre en défense ce soir, alors que la plupart pensaient que l’on jouerait à cinq, se défend Laurent Blanc, assumant donc l’ajout d’un joueur devant la charnière Boateng-Lukeba, mais quel que soit ton système, il faut que tu l’animes. Offensivement et défensivement, ça ne suffit pas d’être nombreux. Il y a des joueurs qui sont faits pour défendre, d’autres pour animer une tactique. On n’a pas été dans le coup. » Et il a eu beau ressortir la copie rendue par ses joueurs à Montpellier (1-2) le 22 octobre dernier devant le micro, le tacticien français s’interrogera sûrement sur cette animation offensive en coulisses.

par Matthieu Darbas, au Vélodrome

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