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- PSG-Manchester City (4-2)
Cinq arguments pour consoler Manchester City
Battu par le PSG dans un match presque décisif, Manchester City bat de l’aile, quand Bruno Genesio n’a vraiment plus rien à envier à Pep Guardiola. Pour autant, les Skyblues devraient voir le printemps européen et remettre les pendules à l’heure. Voilà cinq bonnes raisons d’y croire.

→ Parce que City, c’est pas Ipswich, c’est pas Southampton
Faisons le point. City est aujourd’hui 25e de la phase de ligue, avec huit tout petits points et +2 de différence de buts. De quoi s’inquiéter, il est vrai. Mais si l’on se penche rapidement sur ce classement et les confrontations à venir, on peut, sans trop sourciller, annoncer que les Anglais finiront en barrages. Derrière, le Dinamo Zagreb (25e avec 8 points, -8 de différence de but) et le Shakhtar, (27e avec 7 points, -6) peuvent espérer les dépasser, mais il faudra qu’ils l’emportent très (mais vraiment très) largement, l’un à domicile contre l’AC Milan, l’autre sur la pelouse du Borussia Dortmund, en espérant même un faux pas de Manchester pour les Ukrainiens. Difficile à imaginer. Dans tout ça, City reçoit le Club Bruges. Oui, les Belges réalisent une première phase honorable, avec un succès contre Aston Villa, un nul contre la Juve ou une victoire contre un Sporting qui avait étrillé City début novembre. Avouons-le toutefois de suite, les trois points seront au rendez-vous et City dépassera Bruges au classement, s’adjugeant un ticket pour la suite de la compétition.
→ Parce que City s’est renforcé
Pas au mieux du tout depuis le mois d’octobre, Manchester City a activé le mode tirelire pour régler, ou plutôt tenter de régler, ses problèmes. Ce sont donc pas moins de trois recrues d’envergure qui viennent de débarquer dans le nord de l’Angleterre, avec Abdukodir Khusanov, Omar Marmoush et Vitor Reis, pour un pactole cumulé d’environ 150 millions d’euros. De quoi retaper tout ce bazar et envisager les barrages, puis le reste de la compétition sereinement. En prime ? Rodri semble déterminé à revenir avant la fin de saison. Un Ballon d’or de retour de blessure, oui c’est certainement la meilleure des recrues possibles.
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— Manchester City (@ManCity) January 23, 2025
→ Parce que les cadres vont revenir de vacances
Attentif à la santé mentale de ses joueurs, Pep Guardiola n’a pas lésiné sur les congés cette année. Rodri sur la touche et au repos forcé, le Catalan a donc tenu à ce que ses partenaires de la terre du milieu profitent aussi de quelques semaines supplémentaires de vacances. Ainsi, il était donc logique de voir dans l’entrejeu sur la pelouse du Parc le méconnu Kevin de Bruges, un Bernardo Silva plus Bernado que Silva, et un vague sosie de Gündoğan en sortie de banc. Avec un certain sens de l’humour, les Citizens avaient même pensé remplacer numériquement Riyad Mahrez par un type qui n’a jamais joué lors de son passage à l’ESTAC.
→ Parce que c’est bientôt la fin du Dry January
S’il y a un homme qui traîne son spleen depuis le titre européen de City, c’est bien Jack Grealish. Avec cinq petits buts depuis qu’il a soulevé la coupe aux grandes oreilles, l’ailier l’anglais n’est plus que l’ombre de lui-même. Et en ce mois de janvier, il a mis fin à plus d’un an de disette devant le but, en plein Dry January, le mois le plus morose de l’année à Manchester. Paradoxalement, pris par l’impatience de sa première pinte de 2025, il a marqué son premier but en Ligue des champions depuis 2021. Certainement une façon pour lui de justifier son retour à la consommation, alors qu’on se souvient tous de son prime de l’été 2023.
🚨🏴 Jack Grealish (29) gets his first open play goal for Man City since December 2023! ✅ pic.twitter.com/kjzb7aPOLp
— EuroFoot (@eurofootcom) January 22, 2025
→ Parce que Jean-Jacques l’a dit
Alors oui, les derniers mois de City ressemblent à un chant du cygne inexorable pour une équipe qui a régné sur l’Angleterre et atteint les sommets européens. Mais imaginez un instant que Jean-Jacques Goldman ait tout prévu il y a 33 ans de ça. Lisez donc et faites-vous votre propre avis :
« Il suffira d’un signe. Pour City. Un chemin pas tranquille. Ni serein. Quelque chose d’infirme. Sans Rodri. C’est écrit dans nos livres. C’est certain. Même perdre contre des billes. Des vauriens Les succès du passé. Loin, bien loin Tu ris mais sois tranquille. Pour City. Il aura tout c’qui brille. Dans ses mains. »
Par Julien Faure