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Les notes des Bleus pour les éliminatoires

Par Kevin Charnay
Les notes des Bleus pour les éliminatoires

Fin de deux années de labeur et qualification pour la Coupe du monde en Russie. C'est l'heure de mettre des notes à nos Bleus pour leur campagne de qualifs.

Gardiens

Lloris (5,5) : Comme d’habitude, il a accompli bon nombre de miracles, mais on ne retiendra que son énorme bévue contre la Suède dans les dernières secondes. Comme un cheveu de cuisinier qu’on retrouve dans la sauce au miel d’un magnifique magret de canard.

Mandanda (5) : Un seul match malgré un clean-sheet pour le premier rendez-vous contre la Biélorussie. Alors, ça fait quoi d’être dans la peau de Yohann Pelé ?

Non notés : Costil et Areola.


Défenseurs

Sidibé (5) : On voudrait tous du foie gras à volonté, mais on finit toujours par se contenter de ce bon vieux pâté de campagne un peu lourd qui fait le travail. Il a joué tous les matchs de ces éliminatoires, et y est allé de ses deux passes décisives. Et pourtant, on se dit qu’on pourrait avoir un peu mieux quand même.

Sagna (10) : Un seul match, et une passe décisive pour ceux qui raillaient sa précision sur les centres. Monsieur 100%.

Koscielny (6,5) : Le marabout de Samuel Umtiti continue d’œuvrer petit à petit dans l’ombre. À 32 ans, les blessures se multiplient pour Kos et on craint vraiment l’absence pour la Coupe du monde. Le corps a ses raisons que la raison ignore.

Varane (7) : Une confiserie qui met à l’amande ses adversaires et qui balance des transversales aussi douces que de la coco à ses coéquipiers. Raffaello Varane.

Umtiti (7) : Sam, c’est celui qui ne boit pas. Le gars sûr, le mec de confiance, quoi. Et avec un tel capitaine de soirée, on peut largement forcer sur la bouteille, il ne nous arrivera rien.

Kurzawa (4) : Ce que l’histoire ne raconte pas, c’est qu’après avoir transformé l’eau en vin, Jésus fit marche arrière et transforma Layvin en eau. Une eau non potable, en revanche.

Mendy (7) : De la puissance, un coffre incroyable, des centres précis et une passe décisive. En deux petits matchs seulement, il donne déjà la sensation d’être indispensable. En espérant qu’il revienne de blessure à temps pour la Coupe du monde. « Mendy, dis-nous oui. »

Digne (6,5) : Après huit matchs à cirer le banc, il a, grâce à la cascade de blessures, pu prouver sa valeur lors des deux dernières rencontres. Et il a largement assuré, malgré les doutes. Enfin Digne de confiance.

Évra (5) : Depuis l’Euro 2016, il n’est clairement plus dans les plans de Didier Deschamps et c’est bien normal. Sauf que lorsqu’il a fallu dépanner juste pour un match contre la Suède, il est venu et a fait son maximum sans rechigner et sans se plaindre. Un mec sur qui on peut compter. Vrais reconnaissent Évra.

Non notés : Corchia, Rami, Laporte, Kimpembe, Mangala, Jallet, Zouma et Amavi.


Milieux

Pogba (5,5) : Essentiel, mais vu ses capacités, on est en droit d’attendre plus. Comme le disait l’immense Ben Parker, « un grand pouvoir implique de grandes responsabilités » .

Kanté (7) : Didier Deschamps a mis le temps, mais il a logiquement fini par lui faire totalement confiance et lui donner les clefs de la récupération. Le meilleur porte-clefs depuis Passe-Partout.

Matuidi (6) : Il. Est. De. Retour. On le croyait définitivement passé au statut de remplaçant après la mise en place du duo Kanté-Pogba, mais les deux hommes sont partis à l’infirmerie dans le money time. Pas Blaise, toujours là pour être décisif quand il le faut. Un morpion, mais un morpion attachant.

Sissoko (5) : Dans son bureau, on a tous un stylo qui ne marche plus depuis des mois, mais qu’on garde quand même sans réelle raison. Parce que ça nous rassure. Pour Didier Deschamps, ce stylo, c’est Moussa Sissoko.

Tolisso (6) : Tout sauf lisse, Tolisso a cette capacité à aller au combat et à provoquer de nombreuses fautes grâce à sa tête à claques. Un brin de vice qui ne fait pas de mal à cette équipe.

Rabiot (4) : Un seul bout de match dans ces éliminatoires, pas dans sa position préférentielle, pour un résultat décevant. Ce qui est bien, c’est qu’il fera forcément mieux d’ici la Coupe du monde.

Lemar (6,5) : Un sang-froid presque inquiétant, et une capacité à mettre le jeu toujours dans la bonne direction. Le GPS Tom-Tom.

Non notés : Kondogbia et Cabaye.


Attaquants

Griezmann (7,5) : Joueur le plus utilisé, meilleur buteur, et meilleur passeur. L’arme à feu aux États-Unis, le café du matin, le stylo quatre couleurs du collégien, le Roméo de Juliette, le yin du yang, les APL de l’étudiant, le perroquet du pirate, le Drucker de France 2. Bref, l’indispensable.

Giroud (6,5) : « Et ça continue encore et encore. Et ça continue, d’accord, d’accord. » Giroud ne joue quasiment plus à Arsenal, est sans cesse décrié et comparé à Benzema, mais Giroud continue de planter en Bleu.

Payet (5) : Clairement sur la pente descendante au fur et à mesure de la campagne. Sans un gros coup de collier cette saison, il pourrait se retrouver sur la paille au dernier moment.

Mbappé (6) : Kyky reins d’acier continue de mettre tous ses adversaires sur les fesses à chaque prise de balle, même sur la scène internationale. Avec un peu moins d’efficacité cependant. Enfin un peu d’humanité chez ce garçon.

Gameiro (6) : Merci pour les services rendus, mais c’est fini. Trois petits matchs en début de campagne, deux buts, et une entente particulière avec Griezmann. Puis les G-Squad se sont séparés, comme tous les boys bands.

Coman (5) : Bloqué dans une histoire sans fin, il ne cesse de déborder côté droit comme une balle avant de faire un mauvais choix. En boucle, depuis un an. Lassant.

Fekir (4,5) : Un magicien semble-t-il capable d’accomplir des actions surhumaines à qui on ne fait pas confiance, et que l’on confond souvent avec un mendiant qui quémande du temps de jeu. Nabil Fakir.

Lacazette (4) : Il a enfin eu sa chance et n’a pas su la saisir. Un adepte des jeux à gratter qui perd son premier billet gagnant depuis des années. Plus qu’à attendre le prochain.

Dembélé (5,5) : Une vilaine blessure pile au mauvais moment, quand il commençait à s’installer comme titulaire sur l’aile droite. Depuis, un mec encore plus fort et encore plus jeune est venu faire le rapace.

Martial (4) : Le secret de la réussite pour un sprinteur, c’est de ne pas partir trop tôt et de faire son effort au bon moment. Alors Martial commence seulement à appuyer sur les pédales, avec José Mourinho comme poisson-pilote.

Gignac (4) : Même s’il a réussi à grappiller quelques entrées en jeu au début des éliminatoires, on sait très bien que son histoire en Bleu s’est terminée contre un poteau un 10 juillet 2016. Putain de destin.

Non noté : Thauvin.

Par Kevin Charnay

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