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Les leçons tactiques de PSG-Monaco

Par Maxime Brigand
Les leçons tactiques de PSG-Monaco

Le PSG n'avait plus encaissé trois buts au Parc depuis plus de neuf ans, n'avait plus connu la sensation de concéder un nul à domicile depuis le printemps et n'avait pas été bousculé ainsi depuis un moment. Dimanche soir, le PSG a malgré tout assuré l'essentiel au terme d'un match de haut niveau (3-3) face à l'AS Monaco du dernier petit nouveau de la Ligue 1, Robert Moreno. Mais l'Espagnol a prouvé une chose à Tuchel : son 4-4-2 à quatre monstres pourrait être trop léger au moment d'attaquer les gros cols.

Il porte une doudoune de motard, mais on pourrait tout aussi bien l’imaginer avec une chemise jaune, un foulard rouge et un chapeau blanc, prêt à se rouler une cigarette, sous la lueur d’une lampe à pétrole. Dimanche soir, Robert Moreno, 42 ans et aucun match de Ligue 1 accroché à la ceinture avant de se déplacer à Paris, a pénétré dans le championnat de France comme dans un saloon : sauvagement, sans peur, avec ses idées et une volonté d’imposer, sans revolver, mais avec un plan parfaitement imaginé, son football à un monstre qui n’avait plus concédé de match nul à une équipe visiteuse depuis le passage en ville de l’OGC Nice (1-1), au printemps dernier. Mieux : l’Espagnol a vu son AS Monaco inscrire deux buts en treize minutes au PSG – ce qui n’avait plus été fait par une équipe de Ligue 1 depuis Valenciennes en mai 2012 – et même finalement repartir de la capitale avec trois buts au compteur, ce qu’aucune équipe française n’avait réussi à faire depuis une victoire de l’AJ Auxerre au Parc (2-3), en octobre 2010.

Mais que s’est-il passé ? Dimanche soir, une équipe est simplement venu jouer au foot sans avoir peur de repartir avec des cocards – Moreno s’y était préparé et avait avoué vendredi que cela ne lui aurait posé « aucun problème. Si cela arrive, j’en parlerai avec mes joueurs et on analysera » – et a préféré appuyer sur les failles d’un PSG arrivé à la soirée avec son 4-4-2 demandé par les joueurs plutôt que de le regarder se déployer. Thomas Tuchel n’a jamais été pleinement convaincu par cette animation, il le répétait encore avant de défier l’ASM et savait que cette rencontre lui permettrait de mesurer les limites d’une approche qui exige une grosse discipline collective, notamment de la part des quatre joueurs offensifs (ici Neymar, Di María, Icardi et Mbappé). Voilà ce qu’en disait Tuchel il y a quelques jours : « Attaquer en 4-4-2 est plus compliqué qu’attaquer en 4-3-3. Nos latéraux doivent être plus attentifs à la contre-attaque adverse, nos joueurs offensifs doivent attaquer librement, mais aussi fermer les espaces derrière eux… On attaque ensemble, on défend ensemble. Et les équipes qui gagnent jouent de la sorte. » Et si le PSG a été accroché (3-3) dimanche soir, c’est en partie parce qu’il a avancé en ordre dispersé.

Punition automatique

Il y a quelques semaines, pourtant, l’entraîneur allemand a vu ses joueurs lui faire une promesse. C’était après un succès difficile à Montpellier (1-3) et quelques jours avant la démolition de Galatasaray (5-0), au mois de décembre : le moment parfait pour régler les détails tactiques qui serviront en février. Là, Tuchel voit ses hommes provoquer une réunion sur le jeu et lui demander le passage à un 4-4-2 avec les quatre assassins du PSG 2019-2020 (Di María, Neymar, Mbappé, Icardi) alignés ensemble. L’entraîneur parisien juge cette approche trop déséquilibrée et estime que son onze serait ainsi trop exposé défensivement, mais Neymar se lève : « Coach, on fera les efforts. » À savoir : les efforts pour aider la paire Verratti-Gueye et pour compenser les éventuelles montées des latéraux, afin de ne jamais mettre en péril l’axe Marquinhos-Thiago Silva. Résultat ? Tuchel fait confiance à ses joueurs, voit son carré de fantastiques démolir Saint-Étienne (0-4), Amiens (4-1) et de nouveau les Verts en Coupe de la Ligue (6-1). Puis est arrivé Monaco, deuxième meilleure attaque de Ligue 1, et son nouvel entraîneur, Robert Moreno.

Un Moreno qui est arrivé à Paris sans appréhension et avec la volonté de chasser les « trois points à prendre » . « Ils sont très forts, nous sommes aussi très forts » , avait-il alors hurlé lors de l’avant-match médiatique. Alors, l’ASM entre dans son match blindée de confiance, avec les mêmes principes que face à Reims en Coupe de France : un 4-3-3 en phase offensive qui se transforme en 4-4-2 strict en phase défensive, des latéraux (Henrichs, Ballo-Touré) prudents, un bloc compact pour fermer l’intérieur. De ce cadre, seul Fàbregas est autorisé à sortir pour imposer un marquage individuel à Marco Verratti, alors que Golovin contrôle avec prudence les montées aventureuses de Meunier. Côté Tuchel, l’objectif est clair : écarter au maximum (quasiment en permanence via Neymar) pour disloquer le bloc monégasque avec Di María dans le rôle du marteau-piqueur, puis Mbappé positionné devant Tiémoué Bakayoko, afin de casser les relances rouges. D’entrée, l’armée de Moreno est en place, sérieuse, Gelson Martins suivant Bernat dans sa première montée… Problème : après une mauvaise relance de sa part dans les pieds de Verratti, le Portugais laisse l’Italien enclencher un mouvement à trois avec Neymar et Mbappé avant de chercher le Brésilien au-dessus d’Henrichs. C’est la seule fois de la rencontre où l’AS Monaco va vraiment chanceler défensivement et la punition est automatique.

En phase défensive, Kylian Mbappé vient se glisser devant Bakayoko et force Maripan à relancer sur les côtés.

Le plan de la rencontre est ici très identifiable. Monaco défend en 4-4-2, le PSG attaque également avec ce système et l’objectif monégasque est de fermer l’intérieur tout en faisant le pari de laisser les côtés plus libres.

Triangles répétés, bloc parisien déséquilibré

Contrairement au match contre Reims, la bande de Moreno laisse la maîtrise du ballon à son adversaire (60% du temps), mais cherche malgré tout à répéter les sorties de balle à trois à l’aide de triangles répétés sur la largeur (Ballo-Touré-Golovin-Bakayoko d’un côté, Henrichs-Martins-Fàbregas de l’autre, pour la première période). L’idée est surtout d’empêcher le PSG de prendre la profondeur et de piquer, dès la récupération du ballon, via des ouvertures entre les centraux et les latéraux parisiens afin de profiter rapidement de la faiblesse au repli des Parisiens. Une faiblesse ciblée sur la paire Marquinhos-Thiago Silva, souvent mal protégée, et plus généralement sur la recherche de création d’une supériorité numérique derrière le milieu parisien, ce qui va conduire à l’égalisation monégasque, où Fàbregas vient parfaitement se placer entre Bernat et Silva pour servir de pivot à Ben Yedder.

Après une mauvaise relance de la défense parisienne, Golovin profite d’un tacle raté de Verratti pour trouver Fàbregas, qui sert en première intention Ben Yedder entre Bernat et Thiago Silva. Navas sera ensuite trop court, et Gelson Martins n’a plus qu’à égaliser pour l’ASM.

Paris vient de craquer une première fois, mais surtout de confirmer les craintes de Tuchel : son 4-4-2 n’est pas prêt pour une adversité aussi rodée techniquement et tactiquement dans les phases de transition. Deux minutes après le but de Gelson Martins, Keita Baldé, Ballo-Touré et Ben Yedder viennent de nouveau mettre le feu à l’arrière-garde parisienne. Une simple alerte pour un PSG sur la corde défensivement, car trop souvent en situation de un-contre-un. La punition intervient alors peu avant le quart de jeu, et l’action est un parfait reflet des failles de l’animation parisienne : battu à la course par Golovin, Ángel Di María laisse filer l’international russe entre les lignes adverses distendues, trouver deux relais avec Keita Baldé, qui n’a ensuite plus qu’à trouver un Ben Yedder assez filou techniquement pour conclure le mouvement.

Battu par Golovin, Di María laisse le Russe filer, tout comme Meunier, et Monaco se retrouve rapidement dans une situation de 4 contre 3.

Au bout de l’action, cela se termine par un 3 contre 2, facilement conclu par Ben Yedder, laissé seul, alors que les distances d’intervention sont bien trop importantes.

Excédé, Thiago Silva file voir Thomas Tuchel et lui signifie une chose : le PSG ne peut s’en sortir en étant aussi mal couvert. À la 22e minute, c’est la goutte d’eau pour le bloc parisien, fracassé par une simple relance de Maripan à destination de Keita Baldé, qui élimine Marquinhos sur un geste et crée instantanément une situation de deux contre un face à Thiago Silva.

Sur une passe, Maripan va éliminer 8 joueurs parisiens et laisser Thiago Silva et Marquinhos dans une situation défensive incroyable.

Marquinhos, battu par un joli geste de Keita Baldé, est éliminé. Thiago Silva doit alors gérer une situation de 1 contre 2, mais refuse le duel tout au long de l’action, laissant le Sénégalais allumer Navas, décisif sur le coup.

Sauvé par le pied de Navas, le PSG va finalement revenir dans la foulée grâce à une merveille de passe de Gueye cassant l’ensemble de l’équilibre monégasque : trouvé entre Golovin et Bakayoko, Di María fixe et profite d’un tacle raté de Maripan pour décaler Neymar, de nouveau excellent, qui n’a plus qu’à jouer avec un pied baladeur de Ballo-Touré pour égaliser.

Trouvé par Gueye, Di María laisse Mbappé emmener Henrichs vers l’intérieur et donc créer un espace pour Neymar, qui va se décaler à gauche et n’a ensuite plus qu’à finir.

La fin de première période est animée par une tête de Glik sur le poteau de Navas, un penalty, offert par Gelson Martins à la suite d’une autre rare sortie offensive de Henrichs et transformé par Neymar, mais élève surtout encore un peu plus cette rencontre à un niveau rarement atteint en Ligue 1 : oui, ce match est un sacré cru, et Moreno l’a parfaitement appréhendé, modifiant son approche au cours du premier acte pour mieux cadrer la largeur.

« On peut battre n’importe qui »

Un cru qui arrive au bon moment pour un PSG (enfin) bousculé et qui aura profité d’un Fàbregas déclinant au fil du premier acte pour s’ouvrir quelques espaces alors que les Monégasques ont bouffé les Parisiens dans la majorité des duels. Interrogé après la rencontre sur son approche, l’entraîneur princier a assumé avoir demandé à ses joueurs de ne rien changer pour une raison simple : « Le foot, c’est des échecs, mais je pense que pour grandir, une équipe doit savoir maintenir son style quel que soit l’adversaire. On l’a fait en passant progressivement du 4-3-3 au 4-4-2. Mais on veut avoir le ballon, on veut attaquer, et ce soir, c’est ce que j’ai vu : deux équipes qui voulaient attaquer et avoir le ballon. Donc je suis très fier et je pense que nous pouvons battre n’importe qui. » À condition de maintenir physiquement le rythme sur 90 minutes, ce que n’a pas été capable de faire Fàbregas, que Moreno a d’abord replacé derrière Ben Yedder, toujours aussi brillant dans ses décrochages permettant d’aspirer les centraux adverses et de lancer ensuite des flèches dans leur dos, tout en faisant glisser Golovin aux côtés de Bakayoko. Auteur de 10 tirs en première période, Monaco n’en a réussi qu’un seul lors des vingt premières minutes du second acte en se retrouvant souvent handicapé par son milieu espagnol, usé.

Partant, Lecomte sauvant au passage une balle de 4-2 devant Neymar, Robert Moreno lâche finalement Slimani pour la dernière demi-heure et relance toute la partie, l’Algérien s’amusant à toujours plus détendre les lignes parisiennes, ouvrant à chaque fois un espace à l’intérieur pour un ailier, et Martins éliminant à plusieurs reprises un Neymar qui a souvent fait semblant de revenir défendre. Tuchel aussi l’a vu et n’a pas caché sa colère après la rencontre : « En attaque, on doit combler les espaces. Là, on n’a pas assez protégé notre défense lorsque Monaco commençait à s’organiser. Si on perd en plus des ballons faciles dans des espaces dangereux, qu’on ne ferme aucun espace, un adversaire comme celui-ci, qui sait sortir le ballon sous pression, peut nous faire très mal. On doit grandir, apprendre à se couvrir et progresser dans notre contre-pressing. » Ce dernier a été bien trop léger en seconde période et, avec un peu plus de chance, l’AS Monaco, qui a eu les cartouches pour abattre un PSG pas assez réaliste et a vu Glik retrouver son niveau de 2017, aurait pu repartir du Parc avec trois points dans les chaussettes. Elle le quitte finalement avec un point, décroché grâce à un but de Slimani, inscrit après un travail technique remarquable de Martins, qui a éliminé les deux milieux parisiens sur un geste et a profité de la pression inexistante de Neymar pour armer son centre-tir.

Décalé, Gelson Martins profite d’un Neymar spectateur et utilise ensuite sa technique pour éliminer Verratti et Gueye d’une roulette. Derrière, le Portugais centre pour Slimani, remis en jeu par Marquinhos.

Le Monaco de Moreno ne fait que naître, le PSG de Tuchel, qui s’est agacé au micro de Canal en affirmant n’avoir jamais dit qu’il débuterait « en 4-4-2 contre Dortmund » , continue de mûrir, laissons avancer ce petit monde, mais retenons une chose : dimanche soir, la Ligue 1 a connu une grande soirée de football, qui laisse des enseignements tactiques et qui se sera terminée par une série de contres plus ou moins bien gérés par les deux formations. Nous ne sommes qu’en janvier, mais le printemps, c’est déjà demain. Certitude : il faudra suivre ces deux petites bêtes.

Par Maxime Brigand

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