- Éliminatoires
- Mondial 2014
- Groupe I
- Finlande/France (0-1)
Les Bleus assurent l’essentiel
Malgré quelques petites frayeurs en fin de match, les Bleus ont réussi leur entrée dans le groupe I des éliminatoires au Mondial 2014. Une courte victoire en Finlande et une grosse satisfaction : le retour gagnant d'Abou Diaby.
Finlande/France : 0-1
But : Abou Diaby
L’essentiel est acquis, les trois points pour la France dans la course à la qualification pour la prochaine Coupe du monde. Si l’arbitre s’était montré plus sévère, un pénalty aurait pu être sifflé pour la Finlande, mais le ralenti démontre bien qu’Hämäläinen a été repris aussi fermement que justement par Yanga-M’Biwa. Sinon, les Français ont globalement bien contrôlé une équipe de Finlandais bien regroupés et plus volontaires qu’adroits en contre. L’essentiel du jeu tricolore est passé par la gauche, le long de la paire Ribéry – Évra, paire qui devient trio quand Benzema s’y met aussi. La gauche reste son penchant. Du coup, à droite, c’est un peu le néant. Réveillère est en dedans, mais il faut dire que le latéral lyonnais n’est pas franchement aidé par la performance moyenne de Ménez. D’ailleurs, au vu de sa composition, Didier Deschamps a opté pour le bon schéma. La présence de trois milieux plutôt défensifs ou, tout du moins, l’absence de milieu offensif pur permet de couvrir les errements défensifs de Ménez ou Ribéry sur les flancs. Surtout la présence de Rio Mavuba d’ailleurs, toujours aussi juste.
Abou Diaby au top
Et le volume de jeu de Diaby fait le reste. Le Gunner est décidément très bon. Il récupère, fait des différences, se projette, claque de bonnes passes, des appels encore meilleurs et, en plus, il marque, comme à la 21e minute. Quelques bémols toutefois, bien cernés d’ailleurs par Didier Deschamps à la mi-temps. DD espère ainsi davantage de présence dans la surface sur les centres, et quelques tentatives de loin. En gros, de jouer plus direct. Dès la cinquantième, Cabaye montre qu’il a bien compris le message et tente une Bastos à l’entrée de la surface, mais Hrádecký se détend bien. Sur le corner qui suit, le portier finlandais gobe parfaitement la piquée de Sakho.
La France contrôle, mais ne parvient pas à se montrer assez efficace pour claquer le but du break. Sur une perte de balle de Patrice Évra, c’est Réveillère qui sauve la partie. S’ensuit un moment de flottement, durant lequel la Finlande a la possession autour de son meilleur élément, Roman Eremenko. Et comme si un Eremenko ne suffisait pas, son frère Alexei, à peine entré en jeu à la place d’Hetemaj, délivre une bien belle ouverture à destination d’Hämäläinen, à deux doigts (ceux de Lloris) de marquer. Comme si l’avertissement ne suffisait pas, la défense française se montre trop approximative, laisse la Finlande prendre espoir et Lloris faire une nouvelle fois preuve de tout son talent de gardien du temple sur un corner joué à deux par les Nordiques et cette tête décroisée de Sparv. Ça devrait calmer Brad Friedel. L’équipe de France est trop fébrile, et le coup de sifflet final se fait attendre avec une certaine impatience. Gomis entre pour Ribéry, Benzema passe à gauche et tout le monde descend d’un cran. Le temps s’écoule ; Lloris perd du temps en ramassant un projectile, le jeu continue encore un peu, la Finlande, chez elle, ne reviendra pas. C’est fini.
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