L’équipe-type de la Liga 2009

ONZE TYPE
Diego Lopez (Villarreal) : Amateur de grands gardiens (par la taille), Capello avait fait débuter l’actuel portier de Villarreal pour mettre la pression à San Iker. Spécialiste des pénaltys, l’ancienne doublure de Casillas s’est affirmée comme le meilleur goal de la Liga juste après le taulier de la Maison Blanche. Capable de réflexes hors du commun sur sa ligne malgré une taille d’Avatar, le portier du sous-marin jaune est l’une des grandes satisfactions de l’année 2009 à tel point que Ferguson en a fait une priorité pour remplacer Van der Sar et sa gueule de souris.
Luis Filipe (Deportivo La Corogne) : Le latéral brésilien a redonné un peu d’allure au Superdepor et poursuivi le chemin tracé par Cafu, Roberto Carlos, Maicon, Daniel Alves et consorts…A savoir des centres précis dans la surface adverse, une technique classieuse, des allers-retours incessants et quelques pralines ‘youtubesque’ dans la lucarne. Histoire de se rendre compte de son potentiel, le Barça avait posé 25 millions d’euros sur la table pour s’attacher ses services à l’intersaison. Selon son président, Lendoiro, il en vaudrait 35 aujourd’hui…Oui, Luis Filipe vaut à lui tout seul plus que toutes les défenses de Ligue 1. Ce n’est pas rien…
Nunes (Real Majorque) : L’année dernière le portugais s’est déguisé en Cowboy pour inciter les socios de l’Ono Stadi à venir remplir les travées du stade. Dieu seul sait qui est derrière cette idée marketing à la con, mais en tout cas ça n’empêche pas le central portugais d’être considéré comme l’un des meilleurs défenseurs de la Liga. Régulier, excellent dans le jeu aérien et très, très dur sur l’homme, le vilain chauve de Majorque est surnommé « Ricardo Carvalho » par ses coéquipiers. Ca vous situe le bonhomme.
Gonzalo (Villarreal) : Il y a deux ans, l’argentin avait voulu arrêter sa carrière après une très vilaine blessure au genou. Pour l’en empêcher, le père de l’argentin lui avait montré le match exceptionnel qu’il avait réalisé il y a quelques années lors du quart de finale de Ligue des Champions contre l’Inter Milan. Revenu sur les terrains pour distribuer coups de coudes et titiller comme il faut les chevilles adverses, Gonzalo est l’héritier des défenseurs centraux argentins comme on les aime : grinta, cheveux longs et charismatique à souhait.
Adriano (FC Séville) : Personne ne sait vraiment quel est son vrai poste (ailier ? latéral ? milieu déf ?)… Une chose est sûre, le brésilien des Rojiblancos est toujours excellent, ce qui en fait l’un des plus beaux mystère de la Liga.
Guardado (Deportivo La Corogne) : Rafa Marquez ? Trop Vieux. Carlos Vela ? Surcoté. Giovani ? Une arnaque. Guille Franco ? Un guignol. Le mexicain de la Corogne est la seule chose à craindre pour les français lors de la prochaine coupe du monde. Considéré comme le meilleur ailier gauche de la Liga, l’Aztèque est la seule vraie promesse de son pays à avoir réellement confirmé tout son potentiel. Aussi bien en sélection, qu’en club. Démarrage foudroyant, changement de rythme digne du Ballon d’Or 2009 et technique digne des joueurs des cités (d’or), Guardado à en plus la même coupe qu’Hugo Sanchez et le même prénom qu’Iniesta. Forcément, ça fait de lui un joueur imparable.
Jesus Navas (FC Séville) : Des yeux bleus azur, une tronche d’écolier, un physique digne du Petit Nicolas et un mental d’adolescent. L’international espagnol n’en a pas l’air, mais il est bel et bien le meilleur ailier gauche de la péninsule ibérique comme l’attestent Frédéric Kanouté « Avec Daniel Alves c’est le joueur le plus talentueux que j’ai côtoyé dans ma carrière. Il est tellement hyperactif qu’il en devient presque fatiguant » .
Marcos Senna (Villarreal): L’Hispano-brésilien a été blessé une grande partie de la saison c’est vrai. C’est justement pendant son absence que tout le monde s’est rendu compte de son énorme influence à Villarreal. Mauro Silva 2.0 est tout simplement irremplaçable.
Silva (FC Valence) : Il a appris le football avec son illustre voisin d’Arguineguin (un village des Canaries), un certain Juan Carlos Valeron. Du coup sur le terrain, le cerveau des Che ne joue pas, il danse…Pour mieux ambiancer Mestalla et la Liga.
Villa (FC Valence): « Illa, Illa, Illa, Villa Maravilla » . Mestalla peut chanter son Guaje, il est l’un des cinq meilleurs attaquants du monde.
Aguero (Atletico Madrid) : Il est la seule vraie bonne raison de regarder l’Atletico Madrid souffrir. Idole du Vicente Calderon, l’argentin a réussi à faire une bonne saison dans une équipe de branquignolles, et malgré quelques blessures. Fidèle aux Colchoneros malgré les appels du pied de Chelsea ou du Barça, le Kun devrait néanmoins quitter l’Espagne pour la perfide Albion à la fin de la saison. Là-bas, Fernando Torres, El Nino de l’Atletico est devenu l’un des meilleurs attaquants du monde. Le challenge est à la hauteur du talent de l’argentin…Dommage qu’il ait quitté la fille de Maradona quelques mois avant la Coupe du Monde. L’Afrique du Sud, ce sera sans lui. Snif.
REMPLACANTS :
Rossi (Villarreal) : Il aime Federer, Armstrong, Twitter, et les New-York Yankees. Accessoirement, le kid du New-Jersey adore mettre dans le vent les défenseurs adverses. Sa particularité ? Il ne met que des jolis buts. Cherchez bien, vous ne trouverez rien de Trézéguien dans ses nombreuses réalisations. Et ça, c’est classe.
Diego Alves (Almeria) : En le voyant dans les buts d’Almeria, on se dit que tous les gardiens brésiliens ne sont pas forcément que des bananes.
Luis Fabiano (FC Séville) : L’avant-centre titulaire du Brésil est rarement une pipe. Sauf à Rennes.
Perotti (FC Séville) : Boca Juiors n’a pas voulu de lui alors Séville est allé le chercher en troisième division argentine. Aujourd’hui le Real souhaite s’attacher ses services pour la bagatelle de 45 millions d’euros. Et le pire, c’est qu’il les vaut.
Aduriz (Real Majorque) : Sorti par la petite porte de l’Athletic Bilbao, il y a deux ans, l’attaquant basque s’est affirmé comme l’un des Goleadors les plus dangereux de la Liga. Même s’il ne marque pas toujours, Aduriz est l’un des seuls attaquants de la Liga avec un profil Ligue 1. Capable de faire un pressing de marathonien comme Brandao, et de jouer en pivot comme Marouane Chamakh, Aduriz n’est pas l’avant-centre le plus connu du monde mais c’est néanmoins un finisseur hors pair capable de s’inventer un but à lui tout seul. A chaque fois qu’il a marqué, Majorque a engrangé des points. A chaque fois qu’il était absent, les insulaires en ont perdu. Alors, hasard ou réalité scientifique ?
Capdevila (Villarreal) : Après la victoire à l’Euro, Capdevila avait émerveillé toute l’Espagne par sa capacité à faire tenir un verre de whisky coca sur son épaule sans en faire tomber une seule goutte. Il faut toujours un mec comme ça dans une équipe.
Cata Diaz (Getafe): L’Argentin des banlieusards de Madrid a une tête à appartenir à un gang sud-américain. Sur le terrain, l’ancien défenseur central de Boca Juniors ne rigole pas non plus. Dur sur l’homme, excellent dans l’anticipation et les ballons aériens, Daniel Alberto Diaz est également un excellent relanceur. Bref, il est très loin d’être dégueu. Tout le contraire même.
Auraient pu figurer sur cette liste : Fernando Llorente et jJvi Martinez (Athletic Bilbao), Monreal ( Osasuna), Cazorla ( Villarreal), Lopo et Colotto ( Deportivo La Corogne), Forlan et Asenjo ( Atletico Madrid) etc….