LdC – 2è journée – 1ère partie
Deux arbitres français, des buts, la Fiorentina qui permet à Lyon de s'échapper, l'Inter qui tombe en panne au Tatarstan et Arsenal qui sert de modèle à presque tout le reste. Découvrez ce que réservaient les autres matchs de cette deuxième journée de Ligue des Champions Part 1 sur 2, vous qui ne suivez que les clubs français et/ou le Barça.
GROUPE E
Fiorentina – Liverpool : 2-0
6-1, 3-2, 4-0, 3-2. Les derniers résultats de Liverpool en championnat donnaient les Anglais largement favoris face à une Fiorentina ayant perdu son président (il n’est pas mort, il a juste démissionné) la semaine dernière. Sauf que les Anglais n’ont pas le droit de marquer au stade Artemio Franchi, même avec 60% de possession de balle. Gilardino suspendu, c’est Jovetic qui s’y colle : un bug d’alignement des Reds sur l’ouverture du score et une déviation un peu chanceuse sur une frappe tendue de Vargas, le jeune Monténégrin claque ses deux premiers buts en Ligue des Champions (on ne va pas compter le tour préliminaire, quand même ?). Une mi-temps pour chaque équipe, sauf que Torres a manqué une bonne occasion de montrer qu’il est capable de marquer contre autre chose que les défenses en polystyrène de la Premier League.
Buts : Jovetic (28è et 37è) pour la Fiorentina.
GROUPE F
Rubin Kazan – Inter Milan : 1-1
On les connait, les exploits des « petits poucets » . Que ce soit en Coupe de France ou en Ligue des Champions, ils font rien que verrouiller en défense et profiter d’un coup de mou du « grand d’Europe » pour marquer un but de raccroc. Cette fois, c’est loin d’être le cas. L’Inter a pris cher en Russie, ce soir. Dès le début du match, le Rubin Kazan a dominé, au point d’ouvrir le score dès la 9è minute grâce à Dominguez, qui en a profité pour ridiculiser des années de catenaccio. Les hommes du Mou n’ont jamais assumé leur statut et, disons-le tout net, auraient dû repartir du Tatarstan avec une défaite. Ce ne sont pas l’expulsion de Balotelli ni la rentrée de Pat Vieira qui ont arrangé les choses.
Buts : Dominguez (9è) pour Kazan, Stankovic (27è) pour l’Inter.
FC Barcelone – Dynamo Kiev : 2-0
GROUPE G
Glasgow Rangers – FC Séville : 1-4
C’est officiel, le FC Séville est l’Arsenal espagnol. Comme Wenger, Manuel Jimenez aligne trois Français en défense : Squillaci, Escudé et Konko (qui a ouvert le bal et le score). Comme les Gunners, Séville devrait déclarer forfait si on lui interdisait d’aligner des anciens de Ligue 1 sur sa feuille de match : Zokora au milieu, Luis Fabiano et Kanouté (auteur d’un gros match récompensé par un but et une passe décisive et demie) en attaque, sans oublier la rentrée de Romaric en fin de match. Efficace, en tout cas, Jérôme Rothen et les Rangers n’ont rien pu faire.
Buts : Konko (49è), Adriano (64è), L. Fabiano (71è) et Kanouté (73è) pour Séville, Novo (87è) pour Glasgow.
Unirea Urziceni – VfB Stuttgart : 1-1
Sans doute l’affiche la moins sexy de la soirée, forcément c’était arbitré par Laurent Duhamel. Pas grand-chose à dire. Comme Arsenal, le FC Séville a un groupe facile.
Buts : Tasci (5è) pour Stuttgart, Varga (48è) pour Urziceni.
GROUPE H
Arsenal – Olympiakos : 2-0
L’Olympiakos est sans doute le concurrent le plus sérieux d’Arsenal pour la première place, c’est dire la tristesse du tirage au sort. Mission accomplie pour les Gunners, même si le public de l’Emirates a un peu flippé. Domination stérile jusqu’au dernier quart d’heure puis Van Persie et Archavine ont enfin réussi à tromper Nikopolidis, qui ne pouvait pas tout faire non plus. A part ça, Gallas ne sait marquer que du dos ou du nez : lorsqu’il se retrouve tout seul devant le gardien, il ne sait plus trop quoi faire.
Buts : Van Persie (78è) et Archavine (86è) pour Arsenal.
AZ Alkmaar – Standard de Liège : 1-1
Après les douze derbys ch’tis de Ligue 1, il fallait que les deux seules équipes du Benelux engagées dans cette Ligue des Champions se retrouvent en phase de poules. On s’en serait peut-être passé, vue la première mi-temps. Comme Valenciennes, l’AZ Alkmaar a décidé de jouer avec le maillot d’Arsenal, ce qui lui a mieux réussi qu’au VAFC dans un premier temps. L’égalisation pour les Belges dans les arrêts de jeu est signée Traoré, non pas celui-là, l’autre, celui qui a un nom d’ancien dictateur malien. Entré à la place de Wilfried Dalmat, ça aide. Il paraît que Romero, le gardien d’Alkmaar, n’arrive pas à réaliser.
Buts : El Hamdaoui (48è) pour Alkmaar, Moussa Traoré (92è) pour le Standard.
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