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La défense de Monaco craque contre Valence

Par Kévin Charnay
4 minutes
La défense de Monaco craque contre Valence

Hermétique l'année dernière en Ligue des champions, Monaco a été orphelin d'Aymen Abdennour ce soir. Trois erreurs défensives, trois buts encaissés. Les Monégasques vont devoir faire le jeu à Louis-II au retour, pour espérer se qualifier.

FC ValenceMonaco (31)

Rodrigo (4′), D. Parejo (59′), S. Feghouli (86′) pour FC Valence , M. Pašalić (49′) pour Monaco.

73e minute : Monaco est mené 2-1 et est malmené par une équipe de Valence bien plus conquérante. Côté monégasque, seul Anthony Martial semble être en mesure de renverser la vapeur. Il a déjà enrhumé les Valenciens pas mal de fois dans ce match sur des actions individuelles. Alors, il l’a bien compris, c’est à lui de faire la différence. Il vient récupérer le ballon lui-même dans le rond central. Il se retourne, il accélère, il passe un, deux, trois joueurs, mais s’enferme sur le côté droit. On croit que l’action est terminée, mais Martial redonne un coup de turbo entre deux Valenciens, dans le vent. Un râteau, une feinte de corps, et il s’écroule. Il vient de se faire faucher la jambe gauche. L’arbitre de touche est peu ou prou à deux mètres de l’action. Personne devant lui. Mais il ne siffle pas faute. Il ne le sait pas encore, mais il vient de flinguer Monaco, qui encaisse un troisième but quelques minutes plus tard. À moins d’un énorme match à Louis-II, ça risque d’être très compliqué de se qualifier pour la phase de groupes de la Ligue des champions.

Attention, fragile !

L’AS Monaco a commencé le match de la pire des manières en encaissant un but dès la quatrième minute de jeu. Sur un oubli défensif incroyable des Monégasques, les Valenciens se retrouvent à trois devant Subašić. Et Rodrigo a tout le temps d’ajuster le gardien croate. Sur chaque offensive espagnole, Monaco est aux abois. Rodrigo et Feghouli se régalent sur les côtés. Il faut dire que l’arrière-garde monégasque a été largement remaniée par rapport aux quatre derniers matchs de l’ASM. La faute aux blessures (Kurzawa et Moutinho) et peut-être aussi à la frilosité de Jardim. Fabinho est monté au milieu de terrain, laissant sa place à Raggi, déplacé à droite, qui lui est remplacé dans l’axe par Wallace. Echiejile remplace Kurzawa. Au final, seul Carvalho n’a pas bougé dans la ligne de quatre. Résultat, les automatismes ne sont pas là. Valence, pas transcendant non plus, mais bien plus agressif, accélère une seconde fois à la demi-heure de jeu. Cinq minutes de danger permanent sur les cages monégasques, qui obligent Subašić à sortir un exploit devant Paco Alcácer. C’en est trop pour le gardien croate, qui hurle comme un possédé sur ses coéquipiers. Et ça a le mérite de les réveiller, puisque Monaco termine fort la première période, malgré un Pašalić bien terne en remplacement de Moutinho. Bernardo Silva, qui réussit enfin ses dribbles, trouve le poteau à la 35e minute. Anthony Martial croit même permettre à Monaco de revenir au score. Mais le drapeau était levé.

Valence frappe deux fois

Au retour des vestiaires, Monaco confirme les bonnes impressions laissées en fin de première période, et étouffe les Valenciens d’entrée. Dès l’entame, après une accélération folle d’Anthony Martial, c’est Pašalić qui est sur le deuxième ballon pour le pousser au fond des filets. Cette-fois-ci, les rôles sont inversés. Les Espagnols sont totalement débordés par les offensives monégasques. Les Valenciens manquent beaucoup de passes, leur qualité première en temps normal, et peinent à trouver de l’air. Malheureusement pour le club de la Principauté, après un énième centre au second poteau qui prend de court Andrea Raggi, Parejo donne l’avantage à Valence contre le cours du jeu. Suffisant pour redonner énormément de confiance aux Espagnols qui adressent bon centre sur bon centre. La défense monégasque n’y est toujours pas. Alors on mise tout sur l’attaque. Pašalić, qui a dû se prendre une soufflante dans les vestiaires, claque une bonne tête. Martial tente bien de forcer la décision tout seul, mais ça ne fonctionne pas. Balhouli et El-Shaarawy entrent en jeu, histoire d’apporter davantage de danger. En vain. Le problème n’est pas devant. Les Monégasques, si solides l’année dernière en défense, multiplient les erreurs. Feghouli, très précieux ce soir, n’hésite pas à en profiter, et donne le but du 3-1 à cinq minutes de la fin. Monaco est très, très loin des quarts de finale cette année.

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