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Un Feghouli et au lit

Par Florian Cadu et Alexandre Doskov
Un Feghouli et au lit

Battus assez logiquement par un Valence solide et réaliste, Monaco quitte étourdi le Mestalla. Martial n'aura pas suffi et la défense monégasque n'a pas pesé bien lourd face à l'animation offensive des Espagnols, emmenés par un Feghouli de feu.

Valence FC

Mathew Ryan (6,5) : Beau gosse australien, peu spectaculaire mais toujours bien placé, attachant, sobre, efficace. Et on ne parle pas de Cadel Evans.

Antonio Barragàn (4,5) : Pour un match qui passait surtout par les côtés, Barragàn aura peu animé le sien. En même temps, Feghouli avait décidé de jouer à 4 postes différents, dont le sien.

Shkrodan Mustafi (5) : Mi-figue, mi-raisin. Quelques bonnes interventions, mais beaucoup de déchets à la relance. Deutsche Instabilität.

Ruben Vezo (5) : Pas suffisant pour rassurer à 100% avec le départ d’Otamendi. Un placement souvent aléatoire. Et un comportement nerveux en fin de match, en plus de ça.

José Gayà (7,5) : Comme le portrait flippant de l’ancêtre du XVIe siècle dans la galerie des peintures d’un château. Le patron du couloir.

Enzo Pérez (7) : Ton point relais Colissimo sûr. Toujours là où il faut, toujours un joli paquet à t’offrir. Une balade de 75 minutes, avant de demander à Alvaro Negrego d’aller se dégourdir les jambes.

Rodrigo De Paul (5,5) : De l’envie et du mouvement, mais en perte de confiance après le but monégasque. Changé pour Piatti avant l’heure de jeu, qui a délivré une passe décisive appliquée et brisé quelques lignes.

Daniel Parejo (6,5) : Cap’tain Parejo a été discret pendant une heure, avant de se dire que c’était à lui de prendre les choses en main. Alors il a offert la victoire aux siens. Ce papa qui te houspille gentiment, puis qui te fait ton virement quand tu as tout claqué.

Sofiane Feghouli (8) : Il y a peu, Ludovic Chorgnon a enchaîné 41 triathlons Ironman en 41 jours. Feghouli a montré qu’il pouvait parcourir la même distance en 90 minutes. Avant de couronner le tout par un but. MVP de la soirée.

Rodrigo Moreno Machado (6) : Quand on chope en 3 minutes, on passe le reste de la soirée à savourer et à profiter.

Paco Alcàcer (5) : Souvent menaçant, mais énormément de munitions gaspillées. Dwayne Johnson à la fin de Fast & Furious 7. Sorti sous les sifflets du Mestalla, pour Javi Fuego qui n’a pas non plus mis le feu.

AS Monaco

Subašić (3) : Pas trop de boulot, pas de boulette, mais pas de sauvetage décisif. Et surtout trois buts encaissés. Syndrome Sirigu pour lui.

Raggi (6,5 jusqu’à la 60e) : Aussi solide que son crâne est luisant en première mi-temps. Bien qu’on le préfère dans l’axe, le grand rat gît avec autorité devant les attaquants adverses et gagne la plupart de ses duels… jusqu’à l’heure de jeu. Clairement le meilleur défenseur de son équipe, même si c’était loin d’être difficile ce soir.

Ricardo Carvalho (3) : Si Jardim continue de lancer le Carv’ à l’eau, c’est parce qu’il compte sur son placement et son expérience. Sauf que contre Valence, il faut aussi un peu de réactivité. À la traîne sur le premier but.

Wallace (3) : « William Wallace est un chevalier écossais. (…) Il mena son peuple contre l’occupation. Son rôle pendant les guerres d’indépendance de l’Écosse fut (…) décisif pour le sort de son pays. » Le Brésilien et William n’ont donc que leur nom en commun. Aux abois sur le premier but.

Echiejile (2,5) : Si nous, on a du mal à écrire son nom, lui a du mal à se positionner sur le terrain. Et quelle idée de vouloir aider offensivement quand on n’arrive pas à défendre ! À la rue sur le premier but.

Toulalan (5,5) : Le service de nettoyage monégasque a encore assuré. Mais la défense a décidé de tout salir juste derrière.

Fabinho (5) : Contrairement à la majorité des joueurs dont le nom finit par -inho, il se débrouille pas mal tactiquement. Placé au milieu du terrain, il n’a pas démérité au regard du reste de l’équipe. En revanche, est-ce normal qu’il tire les coups de pied arrêtés ?

Pašalić (0, puis 10 pendant 5 minutes, puis 0) : À croire qu’il ne s’est toujours pas débarrassé de son staphylocoque doré. S’est mis a jouer en deuxième période pendant quelques secondes. Ce qui a fait but. Sorti au profit de Bahlouli, bien loin de Feghouli.

Silva (4,5) : Il n’a ni l’élégance de Thiago, ni la folie de Tony, ni l’efficacité de David. Il a en revanche le manque de maturité de Lucas, comme en témoigne son carton jaune dès la première minute de jeu. On se touche chaque week-end sur Bernardo, mais il ne faut pas oublier que Nice, ce n’est pas Valence. Un poteau pour lui, qui aurait dû terminer au fond. El Shèvrawi n’a pas fait mieux.

Cavaleiro (4) : Des courses et de la vitesse. Bien trop peu pour un cavalier. Remplacé par Dirar, auteur d’une tête banale, elle.

Martial (7) : Début de match difficile pour Antoto. Mais l’attaquant a bien grandi et est désormais capable de créer des occases tout seul comme un grand. Le poteau monégasque part de lui, le but aussi, ainsi que le penalty. Ah non, l’arbitre n’a pas sifflé.

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