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L1/J8 : Ce qu’il faut retenir

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Un championnat qui change de patron, forcément ça fait vendre. Alors que les nominés pour les prochains Oscars viennent de tomber, la Ligue 1 s’est mise à la page. Effets spéciaux, scénar’ bétons, acteurs époustouflants, seconds rôles qui en jettent. Quels sont les films qui ont marqué les salles obscures du week-end ?

« Braquage à l’Italienne » de F. Gary Gray (OGC Nice)

Le club azuréen tient enfin son match référence. A la recherche d’une victoire depuis six matches, les Niçois ont renoué avec un vieux souvenir : les trois points. Derrière un Didier Ollé-Nicolle inspiré dans son rôle d’entraîneur (le triple changement de l’heure de jeu est un modèle de coup tactique), la bande à Loïc Rémy est parvenue à remonter un handicap de deux buts. Mené 2-0 à la 50ème, Nice va planter trois banderilles dans le coffre valenciennois en moins de dix minutes. Rien que ça. Les Niçois réalisent le braquage de la journée et décrochent trois points qui valent de l’Or. Le tout sans Mini-Cooper. Chapeau.

« La Ligne verte » de Frank Darabont (AS Saint-Etienne)

Les Verts restaient sur une bonne série, la venue du pote bordelais devait confirmer la tendance. Force est de constater que la saison stéphanoise est enfin lancée. Même face à un Bordeaux diminué (neuf changements par rapport au match de C1), Saint-Étienne a vite débloqué la situation. Fernandez et Ilan clouaient très vite le sort d’une rencontre déséquilibrée. Une chose est certaine, Bordeaux sans Gourcuff, c’est moins sexy. Mais les Champions de France, privés en plus de Chamakh, Chalmé, Trémoulinas et Wendel, c’est tout de suite plus indigeste. Pendant ce temps, Sainté continue sa remontée et grignote des places comme une souris.

« A la poursuite d’Octobre Rouge » de John Mc Tiernan (Paris SG).

Une coutume, c’est comme une habitude. On la respecte. Une chose est sûre, le Paris SG d’Antoine Kombouaré est en train de renouer avec son passé. Pas celui de la gloire, mais celui de la crise hivernale. Voilà donc un quatrième match sans victoire pour les joueurs de la capitale. A l’instar des nuls contre Lyon et Lorient, le PSG a surtout manqué de tranchant offensif. Guillaume Hoarau a des grands pieds, Stéphane Sessegnon veut absolument rentrer dans le but adverse avec la gonfle et Peguy Luyindula n’aime pas marquer. Sinon comment expliquer ce nul contre Nancy (1-1) ? Paris voit arriver deux virages délicats devant lui : deux déplacements à Toulouse et Marseille. De quoi couler à pic.

« 8 miles » de Curtis Hanson (Grenoble).

Voilà, c’est fait. Grenoble est officiellement l’équipe la plus vilaine d’Europe de ce début de saison. La faute à la victoire de Portsmouth et à celle des Montpelliérains au stade des Alpes. On peut reprocher beaucoup de choses aux Isérois, mais pas leur sens aiguisé de la dramaturgie. Alors que les Ultras locaux faisaient grève durant le premier quart d’heure, la bande à Mécha n’a rien trouvé de mieux que de prendre deux pions pendant ce temps. Bravo. Même si le contenu du match est plus intéressant que les sept précédents, le résultat est –malheureusement– identique. Avec huit défaites en autant de matches, Grenoble établit un record. Ça vaut bien une chanson.

« Loser » d’Amy Heckerling (Guillaume Loriot).

Il avait tranquillement commencé son match au milieu de terrain du Mans. Il n’imaginait pas terminer la soirée sous la douche, seul, comme un con. La faute à qui ? A M.Gautier qui a vu rouge. En plaçant, spontanément, son crâne pour dégager le cuir à l’heure de jeu, Guillaume Loriot ne pensait se faire expulser et provoquer une pénalty pour une… main. Les images sont formelles et plaident en sa faveur. Le hic, c’est que pendant ce temps, Le Mans réduit à dix perdait contre onze Sochaliens. C’est con. Quelqu’un a des nouvelles de l’arbitrage vidéo ?

« Les Princes de la ville » de Taylor Hackford (AS Monaco).

Monaco n’avait gagné qu’une seule fois au Vélodrome. C’était l’époque où Didier Deschamps officiait du côté du Rocher. La Dèche était encore sur le banc dimanche soir, mais du côté marseillais. C’est Guy Lacombe qui a pu fêter sa petite victoire à Marseille (2-1). La légion étrangère monégasque a eu raison de pâles Marseillais, qui bouclent une semaine à trois défaites. La tour de Babel princière s’invite dans le top 4 et double son adversaire du soir. Comme quoi, une équipe carré rose (Néné, Lolo) peut repartir des quartiers chauds avec les bourses pleines.

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