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Juventus, retour vers le futur

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Juventus, retour vers le futur

Après une saison mi-figue mi-raisin, la Juventus se prépare à redevenir elle-même l'an prochain. Premier acte : la signature de Diego. En attendant Xabi Alonso, David Silva et Lavezzi ?

Puisqu’il n’y a pas de grande équipe sans grand joueur argentin ou brésilien, la Juventus Turin a fait ce qu’il fallait faire : elle a mis tout son board dans l’avion, posé 26 millions d’euros sur la table et obtenu hier, après des mois de tractations, l’accord définitif pour signer Diego du Werder Brême.

Diego Ribas da Cunha, un Brésilien, un vrai. Le genre de type capable d’éliminer plusieurs adversaires dans un mouchoir de poche, d’éclairer le jeu de son équipe d’une passe aveugle, et de marquer lors des grands matches des buts qu’on ressortira des années plus tard lors des rétrospectives nostalgiques. Diego à Turin, le signe que la Juve est enfin de retour ? Le terrain jugera, mais c’est en tout cas l’idée. Et puis un Diego en Italie, il y en a que ça fait chavirer…

Après une année décevante, les dirigeants bianconeri semblent enfin s’être rendu à l’évidence. S’ils veulent effectuer l’indispensable “salto di qualita” qui leur permettra de monter une équipe capable de dépasser les huitièmes de finale de Ligue des Champions et de jouer le titre national jusqu’au bout, il faut autre chose que du bon joueur de club. Ou sinon, autant laisser jouer la Roma et la Fiorentina, qui font ça très bien. Marchionni, Molinaro, Legrottaglie, Tiago, Amauri : très bien, mais pas assez pour porter le maillot de la Juventus.

D’où l’appel aux grands joueurs. Diego, donc, mais aussi Xabi Alonso, David Silva, ou Ezequiel Lavezzi, le trublion argentin de Naples. Le premier ferait sens aux côtés de Sissoko, les deux autres remplaceraient à merveille Nedved et Camoranesi, usés et en partance. Reste à prendre un central de classe pour épauler Chiellini (le retour annoncé de Cannavaro ne sonne pas futuriste mais en même temps, ce serait quand même la charnière de l’équipe nationale), et un arrière droit de métier, parce que Salihamidzic, Grygera ou Zebina, ce n’est tout simplement plus possible.

Un attaquant ? Ce serait recommandé aussi : Trezeguet va sans doute partir, et si Iaquinta et Amauri font le métier et Del Piero la cerise sur le gâteau, ça manque d’un prédateur. Tout le monde ne viendra pas, mais au moins, l’ambition est là. Comme le montre la décision de garder Buffon, Manchester City ou pas. Ambition, un mot qui va avec Juventus depuis plus de cent ans.

Reste la question à 40 milliards de lires : qui pour entraîner tout ce beau monde ? Claudio Ranieri semble avoir perdu la confiance de ses joueurs, du public et des dirigeants : il ne passera pas l’été. Sur le marché, Spalletti et Gasperini (Genoa) tiennent la corde. Le premier présente un joli profil de tacticien offensif, capable d’une trouvaille de tableau noir qui fera date ; et il est donné partant de la Roma.

Le second a pour lui d’avoir déjà entraîné les jeunes de la Juventus, et il pourrait faire des miracles de la génération dorée qui pousse chaque matin au centre d’entraînement de Vinovo : Giovinco, De Ceglie, Marchisio, Ariaudo. Il n’est pas très connu, il a la gagne dans le sang, et des cheveux blancs : comme Marcello Lippi en 1994. Prémonitoire ?

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