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- FC Séville-Celta Vigo (4-0)
Gameiro lance Séville vers la finale

Grâce à un doublé express de sa pointe française, le FC Séville n’a fait qu’une bouchée du Celta de Vigo. Un large succès 4-0 qui envoie les Andalous aux portes de la finale de Copa del Rey. Le Celta, lui, n’espère plus qu’un miracle.
FC Séville 4-0 Celta Vigo ![]()
Buts : Rami (45e), Gameiro (59e, 62e) et Krohn-Dehli (86e) pour Séville
Le Sánchez-Pizjuán a quelques comptes à régler avec son adversaire galicien. En début d’exercice, alors qu’il s’offre dans la foulée le scalp des Blaugrana, puis des Merengues, le fanion palangana reçoit pourtant une claque qui fait date. Elle prend la forme d’un 1-2 plutôt complaisant et renvoie à une démonstration de force des hommes du Toto Berizzo. L’horaire, de midi, offre alors une excuse toute trouvée aux si noctambules Andalous. Pour cette demi-finale aller de la Copa del Rey, la programmation plus tardive rend aux Sevillistas leur domination en tant que locaux. Une franche domination. Vainqueurs sans coup férir des Celtiñas (4-0), ils peuvent remercier leurs Français : en premier lieu, Kevin Gameiro, et en second, Adil Rami. Malgré un penalty arrêté plus que raté, l’attaquant s’offre un doublé express à l’heure de jeu qui ramène les espoirs adverses à peau de chagrin avant le retour au Balaídos. Pour sûr, les hommes d’Unai Emery devraient être de la partie face au FC Barcelone le 21 mai prochain, eux qui restent sur une superbe série de neuf matchs sans défaites – pour huit victoires. Pour leur part, les Galiciens n’espèrent plus qu’un miracle.
Les maux de têtes galiciens
À l’instar d’un Gerard Piqué qui le qualifie de « stade le plus chaud d’Espagne » , les Galiciens reçoivent un accueil chaleureux du Sánchez-Pizjuán. Ou éprouvant, c’est selon. Les oreilles du porter du Celta, elles, sifflent. Dos aux Biris, Ruben Blanco s’estime pourtant tout heureux lorsque Timothée Kolodziezack catapulte son coup de tête à quelques centimètres de son montant droit. Une alerte qui, tout au long du premier acte, se répète à chaque opportunité sévillane. Car le jeu pratiqué, et dominé par les Palanganas, ne correspond en rien à celui, plus fou, des disciples du Toto Berizzo. Plus posé et, surtout, plus aérien, il amène ainsi par la voie des airs les deux actions les plus chaudes. Estampillés français, les coups de casque de Kolo et de Nzonzi offrent des sueurs froides aux Galiciens, le but en moins. Idem, lorsque Gameiro s’élance pour transformer la peine capitale – obtenue par Vitolo -, tout le banc des Celtiñas se bouffe les ongles, avant de les recracher de joie suite à la parade du jeune Blanco. Par là même, cet arrêt sert de point d’inflexion à une rencontre qui, jusqu’à la pause, grimpe en intensité et en intérêt. Avec la tête enfin sortie du seau, le Celta laisse entrapercevoir quelques ingrédients qui font sa force depuis le coup d’envoi de la saison.
Gameiro à la mène, Krohn-Dehli à la finition
D’abord, un coup de tête de Sergi Gómez, fautif sur le penalty, rencontre la barre de Rico, avant que Pablo Hernández ne vienne empêcher son coéquipier Orellana, pourtant mieux placé, d’exécuter le portier local. Des opportunités que les Galiciens regrettent à l’orée du temps additionnel : Rami, inévitablement de la tête, offre un avantage minime à des Sévillans qui reprennent le second acte sur le même ton. Hormis un semblant d’action foiré par Cabral, ils étouffent toute velléité de rébellion adverse et s’assurent un matelas confortable avant le retour au Balaídos. Pour ce, ils utilisent leur arme favori : Kevin Gameiro. En l’espace de deux tours de cadran, le Français envoie autant de rushs en contre-attaque qui se concluent par des buts. Le Sánchez-Pizjuán, déjà en ébullition, explose et offre à l’ancien Merlu une ovation des plus méritées lors de son remplacement par Llorente. La fin de rencontre synthétise à merveille la solidité retrouvée des Andalous. Sûrs de leur fait, ils défendent intelligemment chaque situation avant de partir en contre. Une stratégie qui permet à Krohn-Dehli, ancien du Celta, d’inscrire le quatrième pion de la soirée, définitif pour la qualification en finale.
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