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  • Porto Alegre/TP Mazembe (0-2)

Étincelant Mazembe

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Étincelant Mazembe

Où s'arrêtera le Tout-Puissant Mazembe ? Pas en demi-finale en tout cas. En disposant de l'Internacional Porto Alegre à la surprise générale, les Congolais donnent à l'Afrique sa première finale de Mondial des Clubs.

Champion du monde en 2006, l’Internacional Porto Alegre se présentait en épouvantail face au TP Mazembe. Machine parfaitement huilée, motorisée par des latéraux dans la pure tradition locale, les Brésiliens posaient sans surprise leur patte sur le match. Avec d’Alessandro en électron libre créatif et son presque homonyme, Alecsandro, devant, accompagné de l’ex-Sévillan, Rafael Sobis, les vainqueurs de la Copa Libertadores 2010 se créaient une poignée d’occasions nettes en première période. Pas en réussite, ils se contentaient de faire briller le showman, Kidiaba, gardien pas vraiment porté sur la sobriété. Depuis son passage en Andalousie, Sobis a pris du muscle mais n’a pas profité de ses deux années ensablées à Al-Jazira (2008 à 2010) pour s’acheter un instinct de killer. Seul face à Kidiaba, il manquait ainsi de manifester la supériorité des Colorados sur l’opportunité la plus nette des champions d’Amérique du sud.

Dominés, les Africains maintenaient au repos l’espoir d’une participation historique, aucun club d’une autre confédération que l’UEFA ou la CONMEBOL n’ayant atteint la finale de la compétition jusqu’alors. Le chronomètre jouait pour la légende des double champions d’Afrique en titre. Le compte à rebours s’accélérait même pour les Brésiliens après le coup d’éclat congolais de la 53e minute. D’un contrôle pied en porte-manteau, Kabangu maîtrisait le puissant service de la tête d’Ekanga à l’entrée de la surface et, bien accommodé par le marquage souple de l’arrière-garde brésilienne, plaçait une frappe enroulée imparable dans le petit filet gauche de Renan.

Dans un timing différent, le Tout-Puissant Mazembe offrait une redite du scénario de son quart de finale face au Pachuca. Une initiative du jeu laissée à l’adversaire, une application certaine dans le placement de ses pièces, une étincelle qui jaillit soudainement et la maladresse des attaquants adverses en alliée de choix. Avec des nerfs mis à vif par l’ouverture du score congolaise, les Brésiliens continuaient de se créer des opportunités mais se montraient plus maladroits que jamais.
A la 73e minute, suite à un corner joué au bluff, Andres D’Alessandro, isolé dans la surface, manquait ainsi sa frappe dans un déséquilibre confinant au ridicule.

Après la finale aller de la Ligue d’Afrique des champions face à l’Espérance Tunis (5-0), quelques décisions arbitrales discutables avaient fait pleuvoir les accusations de corruption sur le club congolais. Le match retour parfaitement maîtrisé par le Tout-Puissant (1-1) indiquait toutefois que le club de Lubumbashi, déjà sacré en 2009, pouvait bien se passer de l’aide d’un tiers pour triompher au haut niveau. Venu pour en découdre avec l’Inter Milan en finale et rééditer son exploit de 2006 où il avait disposé du Barcelone de Ronaldinho (1-0), l’Internacional Porto Alegre en a obtenu la confirmation à ses dépens. Ses ambitions s’écroulaient définitivement à la 86e minute, avec un numéro en solo de Kaluyituka : passements de jambes à l’entrée de la surface pour esquinter les hanches de son garde du corps, et frappe au premier poteau imparable (2-0). Les mines déconfites des joueurs et supporters brésiliens situaient l’ampleur de la désillusion. Historique, Mazembe devient la première équipe africaine à disputer la finale du Mondial des Clubs. Face à l’Inter, sans doute. A moins que les Sud-Coréens de Seongnam Ilhwa la jouent comme le Tout-Puissant.

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